5: Annexes du fœtus : liquide amniotique et membranes, placenta et cordon ombilical

Chapitre 5


Annexes du fœtus : liquide amniotique et membranes, placenta et cordon ombilical


B. Guérin


Le développement initial du sac trophoblastique, de l’amnios et du cordon a été décrit au chapitre 4 et nous étudierons ici les annexes fœtales aux 2e et 3e trimestres :





Liquide amniotique


Le liquide amniotique est un élément essentiel du bien-être fœtal. Il participe également au bien-être de l’échographiste puisque ses variations de volume peuvent faciliter ou gêner considérablement l’exploration. La physiologie nous montre que le liquide amniotique est le reflet direct de la perfusion rénale du fœtus, donc de son état circulatoire et de l’état des relations fœtomaternelles : en évaluant le liquide amniotique, nous nous plaçons au bout d’une chaîne physiologique, ce qui permet de détecter les défaillances sur les maillons précédents.



Rappel physiologique


Les connaissances souffrent encore de beaucoup d’incertitudes, en particulier dans les mécanismes de régulation du volume et de la composition du liquide. La figure 5.1 résume les principales données sur la production et la résorption du liquide amniotique.



Il y a quatre voies principales pour la circulation du liquide :



Il y a des voies (probablement) accessoires :



Il est certain que les transferts entre la cavité amniotique et la circulation fœtale sont importants et rapides, particulièrement pour la voie intramembranaire. On estime que le liquide se renouvelle toutes les 3 heures (échanges de l’ordre de 500 mL/heure). Malgré ces flux très importants, le volume de liquide reste remarquablement stable sur le court terme ce qui témoigne d’une régulation très fine. Mais cette régulation des transferts est mal connue et son étude difficile car il n’y a pas de modèle animal satisfaisant (et l’expérimentation humaine est impossible).


Le liquide amniotique a un rôle majeur dans le développement fœtal :




Aspect échographique du liquide amniotique


Échographiquement, le liquide amniotique est presque anéchogène en première moitié de grossesse, identique au contenu vésical maternel. En deuxième partie de grossesse, il contient de fins échos mobiles, en abondance très variable et d’autant plus marqués que l’on utilise une haute fréquence (fig. 5.2). L’aspect peut être franchement floconneux en fin de grossesse et même tellement échogène que les vaisseaux du cordon semblent y découper des trous anéchogènes (fig. 5.2 et 5.3).




Ces échos amniotiques correspondent normalement à la desquamation de cellules cutanées et à des flocons de vernix. Le vernix est une production sébacée qui forme un enduit blanc, gras et pâteux, sur la peau du fœtus en deuxième partie de grossesse : plus on approche du terme, plus le vernix se détache de la peau pour former des particules en suspension pouvant donner un aspect presque laiteux au liquide. La présence ou l’absence des flocons, leur abondance ou la date d’apparition sont extrêmement variables d’un fœtus à l’autre.


Mais, ces mêmes échos peuvent être produits par la présence de sang ou de méconium et il est a priori impossible en échographie d’identifier la nature des flocons (particules trop petites par rapport à la longueur d’onde). Les échos se regroupent parfois pour former des structures flottantes (fig. 5.3c) et ceci est quand même très évocateur de caillots sanguins (après une ponction ou en cas d’hématome décidual qui diffuse à travers les membranes). Il n’y a donc pas d’information pronostique – sur la vitalité ou la maturité fœtale – à retirer de l’aspect échographique du liquide.



Évaluation quantitative du liquide amniotique


Le volume de liquide amniotique est relativement constant entre 20 et 40 semaines, alors que le poids fœtal passe de 400 à plus de 3000 g. Le volume maximal de liquide est atteint entre 7 mois et 7 mois et demi (environ 800 à 1000 mL), mais, comparativement au volume fœtal, l’abondance est plus grande vers 5–6 mois (« hydramnios physiologique »). Au voisinage du terme, on observe une décroissance absolue et relative du liquide (« oligoamnios physiologique »).


La seule méthode scientifiquement rigoureuse serait la mesure du volume de dilution d’un colorant (rouge Congo) mais cela nécessite deux ponctions de la cavité, l’une pour l’injection, l’autre pour le recueil d’un échantillon, avec des risques finalement superflus.



Évaluation quantitative « à l’estime »


Cette méthode subjective est le plus souvent suffisante pour reconnaître un liquide normal ou abondant. L’échographiste entraîné est habitué à « voir son liquide » sur l’écran (fig. 5.2, 5.3 et 5.4) : belles poches de liquide, membres libres et bien mobiles, cordon bien visible. Cela contraste avec le malaise et les difficultés techniques rencontrées en cas d’insuffisance, avec parfois des aspects de compression fœtale (fig. 5.5). Quant à l’hydramnios, il distend de manière évidente l’utérus et écarte exagérément la sonde et la paroi des structures fœtales (fig. 5.4b).




Pour la surveillance de la grossesse normale, les recommandations professionnelles pour la France (CNTE) sont d’effectuer une évaluation simplement subjective au 3e trimestre et d’indiquer que le volume amniotique est « normal » dans le compte rendu.



Évaluation biométrique « objective »


De nombreuses méthodes de mesure ont été proposées pour une évaluation « objective ». L’évaluation du volume total intra-utérin (VTIU) est imprécise (car il faudrait déduire le volume fœtoplacentaire) et difficilement réalisable en raison du champ trop étroit des sondes modernes. Il est donc proposé de mesurer une ou plusieurs « citernes » de liquide ce qui constitue en fait un échantillonnage et une évaluation assez indirecte.





« Règle du 1 cm » de Chamberlain et Manning

C’est la première méthode proposée, postulant que le liquide amniotique est normal si l’on peut trouver au moins une citerne de 1 cm ou plus de profondeur (axe vertical) sous réserve que la largeur soit d’au moins 1 cm. C’est la méthode la plus simple, la plus rapide, mais elle est tout aussi subjective et imprécise que les autres ! À l’usage, il faut relever la limite à 2 cm en faisant la moyenne de deux diamètres perpendiculaires et exclure le cordon de la mesure :




Méthode des « quatre quadrants » de Phelan et Rutherford (voir fig. 5.6 et tableau 5.1)

La face antérieure de l’utérus est divisée en quatre quadrants (centrés par l’ombilic, donc seulement deux quadrants avant 20 SA). Dans chaque quadrant, on recherche la plus grande citerne dont on mesure la profondeur dans un axe vertical (par rapport au plan de la table d’examen) et l’on fait la somme des quatre valeurs (dont une ou deux peuvent être nulles) qui définit l’index amniotique (IA) : le tableau 5.1 propose les valeurs limites en pratique courante.


La présence du cordon exclut la citerne de la mesure pour certains auteurs, mais d’autres valident la citerne en mesurant le liquide au-dessus ou en dessous de l’image du cordon. Il est recommandé de ne pas appliquer de pression trop importante avec la sonde, de pratiquer la mesure lors d’une période de relative inactivité fœtale et de répéter la mesure si l’IA est pathologique.


Certains perfectionnent (ou compliquent) encore l’évaluation de l’index amniotique en utilisant une courbe en percentiles prenant en compte l’âge gestationnel et la diminution physiologique de la quantité de liquide amniotique en fin de grossesse. Dans cette étude (voir tableau 5.1), la variation de mesure intra-observateur est de 5 mm et la variation inter-observateur de 9,5 mm (ce qui remarquablement et étonnamment faible !).


Enfin, on peut retenir que, selon Larmon, un point d’index correspondrait à 30 mL de liquide amniotique, ce qui se traduirait – avec une large marge d’incertitude – par un volume de 600 mL pour un index à 20.



En pratique


Les méthodes d’évaluation quantitative ont l’avantage théorique d’être reproductibles et comparatives. Cependant, les mesures elles-mêmes comme le choix de la citerne sont largement subjectifs et varient beaucoup d’un observateur à l’autre. L’expérience montre qu’on se retrouve encore, pour les mêmes grossesses, avec des IA calamiteux pour l’observateur anxieux, ou très satisfaisants pour le tempérament optimiste !


En outre, les différents index ne prennent pas suffisamment en compte les variations selon l’âge de la grossesse. Or, un liquide simplement « peu abondant » vers 5 mois aura un pronostic très réservé, alors qu’il s’agit d’un phénomène normal à terme (voir plus haut).


La biométrie n’a pas fait la preuve d’une supériorité évidente sur l’évaluation subjective, elle sert à confirmer cette impression subjective et, en cas de discordance, c’est l’impression qui l’emporte pour un examinateur chevronné. Ajoutons que lorsqu’une anomalie du liquide est dangereuse pour le fœtus, elle est souvent caricaturale, soit dans l’excès, soit dans l’insuffisance. Le calcul d’un index amniotique oblige quand même l’examinateur à une étude attentive de l’ensemble de la cavité amniotique et c’est déjà beaucoup.



Excès de liquide amniotique et hydramnios


L’hydramnios – ou polyhydramnios des Anglo-Saxons – est classiquement défini par un volume de liquide supérieur à 2 L à terme (normalement de l’ordre de 800 mL). Entre 1 et 2 L pour les hydramnios modérés, on parlera plutôt de liquide abondant ou d’excès de liquide, termes plus rassurants pour tout le monde. Il s’agit ici de valeurs théoriques car il n’y a jamais, en pratique, de mesure directe du liquide qu’il s’agisse d’une pesée lors de l’accouchement ou d’un calcul du volume de dilution d’un marqueur injecté (non réalisable en pratique quotidienne). On reste le plus souvent au niveau de l’impression et de l’approximation : beaucoup de liquide, pas beaucoup ou pas du tout…


L’échographie (fig. 5.4) permet toujours un diagnostic aisé de l’hydramnios vrai, les mesures des citernes permettant de suivre l’évolution (mais pas beaucoup mieux que la hauteur utérine ou le périmètre ombilical maternel).


La clinique permet d’opposer deux tableaux différents par leurs étiologies et leur pronostic : l’hydramnios chronique (1 à 2 % des grossesses, davantage si l’on inclut les excès simples) et l’hydramnios aigu, beaucoup plus rare (< 1/1000).



Hydramnios chronique


L’hydramnios chronique (fig. 5.4) est modéré (inférieur à 5 L le plus souvent), d’évolution progressive sans gêne fonctionnelle pour la mère et, surtout, l’utérus reste souple sous la sonde. L’enquête étiologique repose sur l’examen échographique et s’organise en deux parties : insuffisance de résorption du liquide amniotique et excès de production.




Excès du production du liquide



image par gêne circulatoire en amont d’une insuffisance cardiaque (malformation, trouble du rythme à type de tachycardie supraventriculaire, myocardite, shunt artérioveineux), souvent associée secondairement à une ascite ou une anasarque fœtoplacentaire ;


image par anémie fœtale sévère qui agit à la fois par l’insuffisance cardiaque et par modification de l’osmolarité plasmatique, également fréquemment associée à une ascite ou anasarque fœtale (hémolyse par allo-immunisation érythrocytaire type Rhésus, parvovirus B19, hémorragie fœtomaternelle, alpha-thalassémie homozygote…) ;


image par anencéphalie et méningocèle avec transfert de liquide à travers les méninges découvertes ;


image par grossesse gémellaire monochoriale avec forme mineure du syndrome transfuseur–transfusé (STT) ;


image par augmentation de la diurèse fœtale dans la macrosomie diabétique, plus exceptionnellement l’hyperaldostéronisme comme dans le syndrome de Bartter.




Enquête étiologique négative

Dans un tiers des cas, l’enquête étiologique négative conduit par élimination au diagnostic d’hydramnios idiopathique ou isolé qui souvent s’atténue spontanément en fin de grossesse, avec un bon pronostic pour le fœtus qui présente souvent un poids supérieur à la moyenne (« grand fœtus = grand liquide »).


L’indication du caryotype fœtal ne fait pas l’unanimité mais on peut proposer l’attitude suivante :




Hydramnios aigu


L’hydramnios aigu est considérable (10 L et plus), souvent précoce (fin du 2e trimestre) et il évolue sur quelques jours. Il entraîne un retentissement fonctionnel évident : gêne respiratoire, douleurs, vomissements, œdèmes… L’utérus est énorme et constamment dur sous la sonde.


L’échographie retrouve parfois une malformation (anencéphalie, tératome sacro-coccygien), mais l’étiologie essentielle est la grossesse gémellaire monochoriale diamniotique avec déséquilibre des circulations fœtoplacentaires (syndrome transfuseur–transfusé ou STT). Le fœtus transfusé flotte dans une immense « piscine », alors que l’autre fœtus, le transfuseur (hypotrophique), est parfois difficile à retrouver, plaqué en périphérie dans son sac amniotique sans liquide (jumeau « coincé » ou stuck-twin). Le pronostic est dans tous les cas très réservé, la prise en charge reposant sur les ponctions évacuatrices répétées et la coagulation par laser des anastomoses placentaires (voir chap. 18, Grossesses gémellaires).



Oligoamnios (fig. 5.5 et 5.7)


Selon les sources, sa fréquence varie dans une large fourchette, 0,4 et 4 % des grossesses. En théorie, on parlera d’oligoamnios (ou oligohydramnios ou oligoanamnios) quand la quantité de liquide est inférieure à 250 mL à terme. En pratique, la définition et le diagnostic sont exclusivement échographiques car la clinique est extrêmement pauvre : l’oligoamnios est franc ou sévère quand la plus grande citerne visible est inférieure à 2 cm ou l’index amniotique inférieur à 5.



L’absence totale de liquide amniotique définit l’anamnios où les seules lacunes liquidiennes autour du fœtus correspondent à des coupes du cordon (fig. 5.5). La définition classique exclut la perte de liquide par rupture des membranes mais il s’agit d’une subtilité nosologique sans utilité pratique : le terme d’oligoamnios est avant tout descriptif et la fuite de liquide est la première étiologie recherchée.


Le diagnostic échographique est a priori évident mais, en cas de mauvaises conditions d’examen (obésité), le cordon (que l’on repère grâce au Doppler couleur) peut simuler des citernes de liquides. Au 2e trimestre, la compression du fœtus peut provoquer un chevauchement des os du crâne qui, per se, n’est pas pathologique.


L’enquête étiologique recherchera donc :



Rappelons que l’oligoamnios sévère est toujours pathologique, soit par son origine, soit par ses conséquences fœtales et obstétricales :




Oligoamnios par fuite de liquide amniotique


La fuite de liquide amniotique, par rupture prématurée des membranes (RPM), est souvent évidente à l’interrogatoire et à l’examen au spéculum montrant l’écoulement en provenance du col ou une quantité anormale de liquide dans le vagin. En cas de doute, divers tests vaginaux sont proposés, plus ou moins spécifiques du liquide amniotique : mesure du pH, test de cristallisation, recherche de cellules fœtales, dosage de la diamine-oxydase, de l’α-fœtoprotéine, de l’IGFBP1.


La grossesse extramembraneuse (fig. 5.7) est un cas particulier et rare. Lorsque la rupture des membranes se produit très tôt, au 1er trimestre et avant l’accolement des caduques, et si l’avortement ne se produit pas rapidement (comme c’est le plus souvent le cas), on peut assister au développement d’une grossesse extramembraneuse. Le liquide amniotique s’évacue, la cavité amniotique cesse de grandir, le fœtus quitte la poche amniochoriale qui se rétracte progressivement sur le placenta formant une corolle avec un petit orifice d’où sort le cordon. Le fœtus se développe alors en dehors de l’amnios, dans la cavité utérine tapissée par la caduque pariétale.


Il est rare que la grossesse se prolonge jusqu’à terme et le pronostic fœtal est très mauvais : complications de l’oligoamnios sévère et prolongé (hypoplasie pulmonaire et déformations), infection et prématurité, présentation du siège habituelle. Ce très rare accident passe sans doute inaperçu dans bien des cas faute d’examen attentif du placenta et des membranes, en particulier dans les avortements tardifs. Cliniquement, il existe un écoulement chronique de liquide clair ou rosé (hydrohématorrhée). En échographie, le diagnostic est pratiquement impossible :



Le diagnostic de grossesse extramembraneuse est surtout rétrospectif à l’examen du placenta ou du produit d’expulsion (fig. 5.7b) : le placenta est largement extrachorial avec un sac inséré près de l’émergence du cordon, le sac membraneux est petit et le cordon en sort par un orifice beaucoup plus petit que le fœtus.


En dehors de ce cas très particulier, le pronostic de la rupture prématurée des membranes est toujours difficile à établir avec précision. C’est avant tout le risque d’hypoplasie pulmonaire que l’on cherche à évaluer :



image la date de la rupture constitue le premier facteur pronostique, unanimement admis par tous les auteurs :



image la sévérité de l’oligoamnios : la récupération intermittente ou permanente d’un volume de liquide normal améliore nettement le pronostic ;


image la durée de la rupture (c’est-à-dire la durée d’exposition du fœtus à l’oligoamnios) n’apparaît pas, isolément, comme un facteur déterminant car elle est largement dépendante de la date de la rupture ;


image l’étude échographique des poumons fœtaux est pour le moment assez décevante :



image l’IRM serait plus performante pour le calcul du volume pulmonaire mais également plus gênée par les mouvements fœtaux (et par les restrictions pour l’usage du galodinium).



Oligoamnios par insuffisance de production


L’insuffisance de production témoigne soit d’une pathologie uronéphrologique, soit d’une insuffisance rénale fonctionnelle. Toutes les formes précoces et sévères peuvent entraîner une hypoplasie pulmonaire mais ce problème est secondaire par rapport à la pathologie responsable de l’oligoamnios :



image les uronéphropathies : il s’agit soit d’atteintes rénales bilatérales sévères (agénésies rénales, dysplasies multikystiques ou polykystoses rénales), soit d’uropathies obstructives bilatérales ou basses (valves de l’urètre postérieur, mégavessie, obstructions pyélo-urétérales bilatérales). On peut considérer que toutes les uronéphropathies qui s’accompagnent d’un oligoamnios ont un pronostic catastrophique (voir chap. 14) ;


image l’insuffisance rénale fonctionnelle accompagne la plupart des retards de croissance intra-utérins (RCIU). L’oligoamnios est un indice de gravité très important. Il est secondaire à une redistribution vasculaire qui privilégie les organes nobles (cerveau et cœur) au détriment des autres, en particuliers les reins d’où un effondrement de la fonction rénale fœtale et une chute de la diurèse. Le problème devient celui de l’étiologie du RCIU (voir chap. 7) : ou bien il existe une insuffisance vasculaire utéroplacentaire, ou bien il faut rechercher une fœtopathie (malformation, anomalie chromosomique, infection). Une atteinte rénale directe, et souvent réversible, peut se rencontrer dans certaines infections virales (CMV, parvovirus B19 : voir chapitre 17) ou de traitements maternels (anti-inflammatoires non stéroïdiens, anti-hypertenseurs type IEC) ;


image les anomalies chromosomiques sont rarement en cause et, a priori, l’oligoamnios isolé n’est pas une indication de caryotype fœtal. En cas de RCIU, le risque d’anomalie chromosomique serait même plus faible en présence d’un oligoamnios.

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May 20, 2017 | Posted by in Uncategorized | Comments Off on 5: Annexes du fœtus : liquide amniotique et membranes, placenta et cordon ombilical

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