4: Trichomonose

Chapitre 4


Trichomonose




La trichomonose urogénitale est une infection sexuellement transmissible (IST), bénigne, cosmopolite et fréquente, due à Trichomonas vaginalis, protozoaire flagellé, parasite des voies urogénitales.



I Épidémiologie




B Cycle


Parasite strictement humain, il n’existe que sous forme de trophozoïtes (forme végétative) et meurt rapidement dans le milieu extérieur. Il n’existe pas de forme kystique pour les Trichomonas sp. Très sensible à la dessiccation, sa transmission d’un individu à un autre ne peut s’effectuer qu’en milieu humide. Il peut survivre 1 à 2 heures sur une surface humide et 24 heures dans les urines ou le sperme.


Les conditions optimales de croissance sont une température de 35 °C à 37 °C, un pH de 5,5–6, en anaérobiose.


Il s’agit d’une IST, mais on ne peut exclure la possibilité de contamination par du linge de toilette humide. La fréquente coexistence Trichomonas/Candida albicans est à noter mais, également, l’association avec d’autres micro-organismes : gonocoque, Chlamydiae, mycoplasmes, VIH.



II Clinique



La période d’incubation silencieuse est en moyenne de 7 à 10 jours.



A Chez la femme


La forme classique de la vulvovaginite aiguë à T. vaginalis (25 % des vulvovaginites) associe des leucorrhées spumeuses, aérées, jaune-vert (parfois blanchâtres), continuelles et nauséabondes, un prurit vulvaire avec sensation de brûlure, des dyspareunies et parfois une cystite (dysurie, pollakiurie, brûlures mictionnelles).


À l’examen, la vulve est rouge vif avec un exsudat, l’introduction du spéculum est douloureuse. La muqueuse vaginale est rouge écarlate avec un piqueté hémorragique plus foncé (fig. 4.2).


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Jun 17, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 4: Trichomonose

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