Chapitre 4 La prévention des risques
L’ESSENTIEL
La notion de « risque » : le risque se définit assez couramment par les mots « danger » ou « péril ». Le dictionnaire donne la définition suivante : le risque est un « danger éventuel plus ou moins prévisible ».
Les accidents domestiques sont nombreux. Ils touchent aussi bien l’adulte que l’enfant. Il faut donc tout faire pour limiter au maximum tous les risques d’accidents au domicile. Citons les plus fréquents : les chutes, les brûlures, la noyade, l’électrocution, l’empoisonnement.
Dans une situation d’urgence, il faut soustraire le blessé au danger immédiat (ex. : couper le courant), s’assurer de l’état de la personne et la rassurer, et prévenir les secours officiels (SAMU) rapidement.
La conduite à suivre procède de deux types de comportement : ce que je peux faire, ce que je ne dois pas faire.
En cas d’incendie, dès le début, il faut :
Puis, au bout d’une minute, si le feu n’est pas éteint, appeler les pompiers ; en attendant :
En présence d’une personne intoxiquée au monoxyde de carbone ou au gaz, certains gestes sont primordiaux. Il faut tout d’abord ouvrir les fenêtres afin de faire inspirer à la personne de l’air pur ; ensuite, l’évacuer rapidement et appeler les pompiers. Les précautions à prendre sont avant tout d’éviter un risque d’explosion (n’allumer ni feu, ni cigarette, ni électricité).
Les deux grands types de transmission microbienne sont :
Réaliser une vaccination consiste à exercer une action préventive, individuelle ou collective. Vacciner, c’est introduire dans l’organisme des antigènes (bactéries, virus, toxines), rendus inoffensifs pour l’organisme, afin de lui permettre de fabriquer des anticorps. Le sujet est alors immunisé contre une ou plusieurs maladies. Certaines vaccinations sont légalement obligatoires et d’autres facultatives.
L’immunité obtenue par la vaccination est :
Définition de la propreté : « ce qui est débarrassé des salissures et d’une grande partie des germes pathogènes ».
Définition de l’asepsie : « l’ensemble des procédés visant à éviter l’apport de microbes dans les tissus vivants ».
Définition de l’antisepsie : « l’ensemble des procédés visant à tuer les microbes ou à les rendre inactifs au niveau des tissus ».
L’hygiène de la préparation des repas en collectivité comprend des mesures d’hygiène du personnel, de la préparation et de la distribution des repas. Dans les cuisines des collectivités, les règles doivent être d’autant plus strictes que tout manquement peut entraîner des toxi-infections alimentaires. Le personnel de cuisine en collectivité doit :
Toute personne présentant une affection cutanée (panaris, herpès) ou gastro-intestinale (diarrhée) ne peut exercer en cuisine de collectivité.
S’ENTRAÎNER
QCM
L’organisation de la prévention des risques
1. La prévention collective est assurée par :
a. Des mesures coercitives de politique générale
b. Six mesures incitatives de politique générale
c. L’association de mesures de politique générale à la fois incitatives et coercitives
d. Quatre mesures incitatives de politique générale
2. La prévention des risques est organisée par :
b. L’État et les professionnels de santé
c. L’État, les professionnels de santé et de l’éducation
d. L’État, les professionnels de santé et de l’éducation et chaque individu
3. La prévention individuelle est assurée par :
a. L’hygiène de vie des personnes
b. La vaccination de la population
c. L’information, le suivi médical et l’hygiène de vie
4. Les deux champs de la prévention collective des risques sont :
a. Les comportements à risque et les environnements à risque
b. La sécurité au travail et la santé en milieu scolaire
c. La pollution et la qualité alimentaire
La prévention des accidents domestiques
5. Pour prévenir les chutes, il faut :
a. Attacher le bébé sur la table à langer si on doit quitter la salle
b. Ne pas laisser un bébé seul sur une table à langer
c. Fixer les tapis et les descentes de lit avec du scotch
d. Remplacer le parquet par de la moquette
6. Pour prévenir les brûlures, il faut :
a. Avertir, au moyen d’une pancarte, de la présence d’un barbecue
b. Signaler au jeune enfant que le fer à repasser est chaud
c. Mettre la bouillotte chaude au bas du lit
d. Éloigner les manches des casseroles contenant des produits chauds
7. Pour prévenir les noyades, il faut :
a. Avertir, au moyen d’une pancarte, de la présence d’un torrent dangereux
b. Signaler au jeune enfant l’emplacement de ses bouées avant qu’il plonge dans la piscine
c. Bien caler le jeune enfant dans la baignoire si on doit le quitter un moment
d. Protéger les piscines privées et surveiller l’enfant au cours de ses jeux d’eau
8. Pour prévenir l’empoisonnement, il faut :
a. Se renseigner sur la nature des champignons avant de les consommer
b. Mettre une étiquette sur la bouteille d’eau dans laquelle on a transvasé un liquide toxique
c. Ne pas transvaser un produit toxique dans un récipient alimentaire
Les premiers secours
9. Lors des premiers secours, je peux :
a. Découvrir la personne (car le choc de l’accident donne chaud)
d. Appeler les secours (SAMU 15, Police Secours 17, etc.)
10. Lors des premiers secours, je ne dois pas :
c. Donner à boire à la personne
d. Rester auprès de la personne accidentée
11. Lors du début d’un incendie, il faut :
a. Éclairer afin de bien voir quelle pièce doit être arrosée
b. Calmer toutes les personnes présentes dans la pièce
c. Demander aux personnes d’aller rapidement dans les ascenseurs
d. Fermer les portes et les fenêtres de la pièce où a lieu l’incendie
La prévention de l’infection et les mesures prophylactiques
12. Lors d’une transmission directe, les micro-organismes sont transmis :
b. Par l’air et les poussières
c. Par les végétaux (légumes, fruits souillés, etc.)
13. Lors d’une transmission indirecte, les micro-organismes sont transmis :
a. Par la toux de la personne malade (ou porteuse de germes)
b. Par le sang d’une personne infectée
d. Par les végétaux (légumes, fruits souillés, etc.)
14. L’immunité obtenue par la vaccination, est :
15. Parmi ces quatre propositions, quelle vaccination est obligatoire ?
16. Parmi ces quatre propositions, quelle vaccination est facultative ?
17. Un détergent-désinfectant est fongicide, car :
18. L’organisation des soins impose de :
a. Commencer par le malade le plus infecté et terminer par le moins infecté
b. Commencer par le malade le moins infecté et terminer par le plus infecté
c. Réaliser le soin en allant du plus sale au plus propre
d. Nettoyer le matériel en allant du bas vers le haut
19. La procédure du lavage des mains impose de :
a. Se laver les mains après avoir serré les mains de ses collègues
b. Se laver les mains avant d’éternuer
c. Se laver les mains avant de tirer la châsse
d. Se laver les mains avant et après le soin
20. Quelle est la contre-indication absolue d’exercice professionnel pour le personnel de cuisine ?
21. La CQSS (Commission de la qualité et de la sécurité des soins) a pour mission de :
a. Veiller à la surveillance des infections associées aux soins (IAS) en milieu hospitalier