4: Examen du pelage à l’aide d’une loupe et du conduit auditif externe à l’aide d’un otoscope

4 Examen du pelage à l’aide d’une loupe et du conduit auditif externe à l’aide d’un otoscope

Il s’agit essentiellement de la recherche des ectoparasites visibles à l’œil nu : puces et leurs déjections (sous la forme de petits cristaux noirâtres), poux et lentes fixées aux poils (fig. 4.1, 4.2 et 4.3), Otodectes sp., Trombiculidés, larves de tiques (Rhipicephalus sanguineus), acariens pilicoles chez le chat (Lynxacarus radovsky), le cobaye (Chirodiscoides caviae) ou le lapin (Listrophorus gibbus). Les déjections de puces peuvent être identifiées en s’aidant du test au papier absorbant humidifié : les puces se nourrissant de sang, leurs déjections laissent une traînée rouge quand elles sont écrasées sur ce papier. L’examen attentif du pelage peut également révéler la présence d’éléments végétaux dont certains peuvent être responsables d’affection cutanée, comme un impétigo ou une folliculite secondaires à l’implantation multiple d’épines chez un chien de chasse. Dans de nombreux cas, il convient de ne pas conclure précipitamment. Par exemple, lorsque l’on observe des puces ou seulement leurs déjections, il est primordial de faire le diagnostic différentiel entre pulicose et dermatite par allergie aux piqûres de puces (DAPP), les modalités et le succès thérapeutiques en dépendent. À l’inverse, l’absence du parasite suspecté ne doit pas conduire à exclure définitivement l’hypothèse d’ectoparasitose.