3: Thorax

Chapitre 3 Thorax






Vue globale



INTRODUCTION


Le thorax est un cylindre de forme irrégulière avec une ouverture supérieure étroite (l’ouverture thoracique supérieure) et une ouverture inférieure relativement grande (l’ouverture thoracique inférieure) (figure 3.1). L’ouverture thoracique supérieure se prolonge par le cou ; l’ouverture thoracique inférieure est fermée par le diaphragme.



La paroi musculosquelettique du thorax est déformable et constituée de segments organisés en vertèbres, côtes, muscles, et du sternum.


La cavité thoracique est entourée par la paroi thoracique et par le diaphragme, et elle est divisée en trois compartiments principaux :



Le médiastin est une structure étroite de tissus mous déformables, orientée longitudinalement en position sagittale médiane. Il contient le cœur, l’œsophage, la trachée, les principaux nerfs et les gros vaisseaux.


Les cavités pleurales sont complètement séparées l’une de l’autre par le médiastin. Ainsi, un événement anormal dans une cavité ne va pas affecter obligatoirement l’autre cavité. Cela est aussi vrai pour le médiastin qui peut être ouvert chirurgicalement sans ouvrir les cavités pleurales.


Un autre fait important pour les cavités pleurales est qu’elles s’étendent au-dessus de la 1re côte. L’apex de chaque poumon s’étend donc jusqu’à la racine du cou. La conséquence est qu’en cas d’événement anormal au niveau de la racine du cou, il peut y avoir une atteinte de la plèvre et du poumon, et qu’en cas d’atteinte du poumon ou de la plèvre, il peut y avoir un retentissement au niveau de la racine du cou.



FONCTIONS






ÉLÉMENTS ANATOMIQUES



Paroi thoracique


La paroi thoracique est formée d’éléments squelettiques et musculaires (figure 3.1) :



Le manubrium sternal a une angulation postérieure sur le corps du sternum, au niveau de l’articulation manubriosternale ; cela forme l’angle sternal, qui est un repère superficiel important utilisé par les cliniciens lors de l’examen clinique du thorax.


L’extrémité antérieure (distale) des côtes est composée de cartilage costal, qui contribue à l’élasticité et à la mobilité de la paroi.


Toutes les côtes s’articulent avec les vertèbres thoraciques en arrière. La plupart des côtes (2e à 9e côtes) ont trois articulations avec la colonne vertébrale. La tête de chaque côte s’articule avec le corps de sa vertèbre propre et avec le corps de la vertèbre située au-dessus (figure 3.2). Comme les côtes se courbent en arrière, elles s’articulent aussi avec le processus transverse de leur vertèbre correspondante.



En avant, les cartilages costaux des 1re à 7e côtes s’unissent avec le sternum.


Le cartilage costal des 8e, 9e et 10e côtes s’unit avec le bord inférieur du cartilage costal situé au-dessus de lui. Les 11e et 12e côtes sont appelées côtes flottantes parce qu’elles ne s’articulent pas avec les autres côtes, le cartilage costal ou le sternum. Leur cartilage costal est petit, et sert seulement à recouvrir leur extrémité.


L’architecture squelettique de la paroi thoracique constitue de nombreux sites d’insertion pour des muscles du cou, de l’abdomen, du dos et des membres supérieurs.


Certains muscles relient les côtes et agissent comme muscles accessoires pour la respiration ; une partie d’entre eux stabilisent la position des première et dernière côtes.








RAPPORTS AVEC LES AUTRES RÉGIONS







POINTS CLÉS





Organisation neurovasculaire segmentaire de la paroi thoracique


L’organisation des nerfs et des vaisseaux qui sont afférents à la paroi thoracique est le reflet de l’organisation segmentaire de cette paroi. Les artères de la paroi proviennent de deux origines :



Des branches intercostales postérieures et antérieures naissent de manière segmentaire de ces artères et cheminent latéralement autour de la paroi thoracique, le long du bord inférieur de chaque côte (figure 3.12A). Cheminant avec les vaisseaux, on retrouve les nerfs intercostaux (rameau antérieur des nerfs thoraciques spinaux), qui innervent la paroi, la plèvre pariétale correspondante et la peau en regard. La position des nerfs et des vaisseaux par rapport aux côtes doit être connue quand on veut faire passer un objet comme un drain thoracique à travers la paroi.



Les dermatomes du thorax reflètent généralement l’organisation segmentaire des nerfs spinaux thoraciques (figure 3.12B). Il existe néanmoins une exception en avant et sur la partie supérieure du thorax, avec le premier dermatome thoracique, dont le territoire s’étend sur le membre supérieur et non sur le tronc.


La région antérosupérieure du tronc reçoit des fibres du rameau antérieur de C4 via les divisions supraclaviculaires du plexus cervical.


Le plus haut situé des dermatomes thoraciques sur la partie antérieure de la paroi est T2, qui s’étend aussi sur le membre supérieur. Au niveau de la ligne médiane, la peau qui recouvre le processus xiphoïde est innervée par T6.


Les dermatomes de T7 à T12 suivent les contours des côtes sur la paroi abdominale antérieure (figure 3.12C).



Système sympathique


Toutes les fibres nerveuses préganglionnaires du système sympathique sont transportées hors de la moelle spinale par les nerfs spinaux de T1 à L2 (figure 3.13). Cela signifie que toutes les fibres sympathiques trouvées dans le corps naissent de la moelle spinale comme des composants de ces nerfs spinaux. Les fibres sympathiques préganglionnaires qui sont destinées à la tête sont transportées par le nerf spinal T1.






Anatomie régionale


Le cylindre thoracique est formé :



Le thorax contient le cœur et les poumons, et il agit comme un canal médiastinal entre le cou et l’abdomen pour différentes structures. Il joue un rôle principal dans la respiration. De plus, la paroi thoracique protège le cœur et les poumons, et sert de point d’attache aux membres supérieurs. Les muscles fixés à la paroi thoracique antérieure permettent une partie de ce support et, en association avec le tissu conjonctif, les nerfs, les vaisseaux, le fascia superficiel et la peau, ils forment la région pectorale.



RÉGION PECTORALE


La région pectorale est externe par rapport à la paroi thoracique antérieure, et elle relie le membre supérieur au tronc. Elle est formée :



Les nerfs, les vaisseaux et les lymphatiques du compartiment superficiel émergent de la paroi thoracique, de la fosse axillaire et du cou.



Seins


Les seins sont constitués des glandes mammaires, de la peau et du tissu conjonctif associés. Les glandes mammaires sont des glandes sudoripares modifiées situées dans le fascia superficiel antérieur au muscle pectoral de la paroi thoracique antérieure (figure 3.16).



La glande mammaire est formée d’une série de canaux associés à des lobules sécrétoires. Ceux-ci convergent pour former 15 à 20 canaux galactophores, qui s’abouchent de manière indépendante au mamelon. Le mamelon est entouré d’une zone de peau circulaire pimentée appelée l’aréole.


Un tissu conjonctif bien développé entoure les canaux et les lobules de la glande mammaire. Dans certaines régions, il existe des condensations de ces tissus qui définissent des ligaments, les ligaments suspenseurs du sein, qui se prolongent dans le derme et la peau, et permettent la suspension de la poitrine. Les carcinomes mammaires peuvent entraîner des rétractions au niveau de ces ligaments, ce qui provoque une invagination de la peau.


Chez les femmes qui n’allaitent pas, le sein est composé principalement de graisse, alors que chez la femme qui allaite, le tissu glandulaire est plus important.


Le sein se situe au-dessus du fascia profond en rapport avec le muscle grand pectoral et les autres muscles situés au-dessous. Une couche de tissu conjonctif (l’espace rétromammaire) sépare le sein du fascia profond et permet un certain degré de mouvement des structures sous-jacentes.


La base, ou surface d’insertion, de chaque sein s’étend verticalement de la 2e à la 6e côte, et transversalement du sternum jusqu’au niveau de la ligne médioaxillaire latéralement.


Il est important pour les cliniciens qui prennent en charge des pathologies du sein de se rappeler que la région supérolatérale du sein se projette autour du bord latéral du muscle grand pectoral et dans la fosse axillaire. Ce prolongement axillaire peut perforer le fascia profond et s’étendre au-delà de l’apex de la fosse axillaire.







Le sein chez l’homme


Le sein chez l’homme est rudimentaire et formé simplement de petits canaux qui, souvent, ne sont composés que de cordons cellulaires et qui ne s’étendent pas hors de l’aréole. Le cancer du sein peut se voir chez l’homme.



En clinique



Cancer du sein

Le cancer du sein est un des cancers les plus fréquents de la femme. À un stade précoce, le traitement curateur comprend de la chirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie.


Le cancer du sein se développe à partir des cellules des lobes glandulaires, des canaux galactophores, ou des acinus. La croissance tumorale et son extension dépendent du site exact où débute le cancer.


Ces facteurs interviennent dans la réponse au traitement chirurgical, en radiothérapie et par chimiothérapie. Les tumeurs du sein s’étendent via les veines et les lymphatiques ou par extension directe.


Quand une patiente présente une boule dans le sein, le diagnostic de cancer peut être confirmé par biopsie et analyse histologique. Après cette confirmation, le clinicien devra évaluer le stade de la tumeur. Le stade de la tumeur peut être défini par :



Un scanner du corps peut être utilisé pour analyser l’envahissement des poumons (métastases pulmonaires), du foie (métastases hépatiques), ou de l’os (métastases osseuses).


Les examens complémentaires peuvent être une scintigraphie osseuse qui va permettre de repérer les métastases tumorales dans le squelette osseux.


Le drainage lymphatique du sein est complexe. Les vaisseaux lymphatiques se drainent dans la fosse axillaire, dans les nœuds supraclaviculaires, parasternaux, abdominaux et aussi dans le sein controlatéral. Le contrôle des métastases nodulaires du cancer du sein est difficile, car la tumeur peut s’étendre à travers de nombreux groupes de nœuds lymphatiques.


L’obstruction du système lymphatique sous-cutanée et la croissance tumorale au niveau du tissu conjonctif ligamentaire du sein peuvent entraîner l’apparition d’une peau qui prend un aspect de peau d’orange sur la surface du sein. De plus, l’envahissement sous-cutané peut induire une manifestation rare des cancers du sein qui entraîne une texture dure de la peau (cancer en cuirasse).


Une mastectomie (ablation chirurgicale du sein) se traduit par une excision du tissu mammaire jusqu’au muscle grand pectoral et au fascia. En outre, le tissu axillaire de la poitrine doit être retiré jusqu’au niveau de la paroi médiale de la fosse axillaire. Le long de la paroi médiale de la fosse axillaire se trouve le nerf thoracique long. Les dommages de ce nerf peuvent entraîner une paralysie du muscle dentelé antérieur, ce qui provoque un signe typique de « scapula en aile » (scapula alata). Il est aussi possible de léser le nerf du muscle grand dorsal, et cela peut affecter l’extension, la rotation médiale et l’adduction de l’humérus.



Muscles de la région pectorale


Chaque région pectorale contient trois muscles : le muscle grand pectoral, le muscle petit pectoral et le muscle subclavier (figure 3.17 et tableau 3.1). Ils s’insèrent tous sur la paroi thoracique antérieure et se terminent sur les os du membre supérieur.







PAROI THORACIQUE


La paroi thoracique est formée d’éléments musculaires et squelettiques, et elle a une organisation segmentaire. Elle s’étend entre :




Architecture squelettique


Les éléments squelettiques de la paroi thoracique sont représentés par les vertèbres thoraciques, les disques intervertébraux, les côtes et le sternum.



Vertèbres thoraciques


Il existe 12 vertèbres thoraciques, qui sont caractérisées par leur articulation avec les côtes.



Vertèbre thoracique typique

Une vertèbre thoracique typique a un corps vertébral en forme de cœur, avec à peu près les mêmes dimensions dans une direction transverse et antéropostérieure, et un processus épineux long (figure 3.18). Le foramen vertébral est généralement circulaire et les lames sont larges et se chevauchent avec celles des vertèbres situées en dessous. Les processus articulaires supérieurs sont plats, avec leurs surfaces articulaires orientées directement vers l’arrière, alors que les processus articulaires inférieurs prolongeant les lames ont des facettes articulaires dirigées vers l’avant. Les processus transverses se projettent postérolatéralement.




Articulation avec les côtes

Une vertèbre thoracique typique possède trois facettes sur chaque côté des vertèbres pour l’articulation avec les côtes :



Toutes les vertèbres ne s’articulent pas avec les côtes de la même façon (figure 3.19) :





Côtes


Il existe 12 paires de côtes, chacune se terminant en avant par un cartilage costal (figure 3.20).



Chaque côte s’articule avec la colonne vertébrale. Seules les sept premières côtes sont décrites comme des vraies côtes, car leurs cartilages costaux s’articulent directement avec le sternum. Les cinq autres paires de côtes sont appelées fausses côtes :



Une côte typique a une forme courbée avec deux extrémités : une postérieure et une antérieure (figure 3.21). L’extrémité antérieure se prolonge par le cartilage costal. L’extrémité postérieure s’articule avec la colonne vertébrale et est caractérisée par une tête, un col et un tubercule.



La tête a une forme allongée et présente habituellement deux surfaces articulaires séparées par une crête . La petite surface supérieure s’articule avec la facette costale inférieure située sur le corps de la vertèbre sus-jacente. La facette articulaire inférieure s’articule avec la facette costale supérieure de la vertèbre correspondante.


Le col est une région courte et plate qui sépare la tête du tubercule.


Le tubercule est développé en arrière de la jonction entre le col et le corps de la côte, et est formé de deux zones, une partie articulaire et une partie non articulaire :



Le corps est généralement fin et plat avec deux surfaces, une interne et une externe.


Le bord supérieur et lisse et arrondi, alors que le bord inférieur est plus saillant. Le corps s’incurve en avant juste en dehors du tubercule au niveau d’un site appelé l’angle. Le corps a aussi une petite torsion autour de son axe longitudinal, de telle sorte que la face externe de la partie antérieure du corps regarde un peu plus vers le haut que la partie postérieure. Le bord inférieur de la face interne est marqué par un sillon bien visible appelé le sillon costal.



Caractères particuliers des côtes les plus hautes et les plus basses

Les côtes extrêmes ont des caractères particuliers (figure 3.22).








Sternum


Le sternum adulte est formé de trois éléments principaux : sur la partie supérieure se trouve le manubrium sternal, large ; vient ensuite le corps, plus étroit et allongé ; enfin, on trouve à l’extrémité inférieure le petit processus xiphoïde (figure 3.23).









Articulations costotransversaires


Les articulations costotransversaires sont des articulations synoviales situées entre le tubercule de la côte et le processus transverse de la vertèbre correspondante (figure 3.24). La capsule qui entoure chaque articulation est fine. L’articulation est stabilisée par deux solides ligaments extracapsulaires qui s’étendent entre le processus transverse et la côte sur les faces médiale et latérale de l’articulation.



Un troisième ligament, le ligament costotransversaire supérieur s’insère sur la surface supérieure du col de la côte et se prolonge jusqu’au niveau du processus transverse de la vertèbre sus-jacente.


Les articulations costotransversaires autorisent de petits mouvements de glissement.





Articulations manubriosternale et xiphosternale


Les articulations entre le manubrium et le corps du sternum et entre le corps du sternum et le processus xiphoïde sont habituellement des symphyses (figure 3.25). Seuls de petits mouvements angulaires sont possibles entre le manubrium et le corps du sternum pendant la respiration. L’articulation entre le corps du sternum et le processus xiphoïde s’ossifie souvent avec l’âge.


L’une des caractéristiques cliniques de l’articulation manubriosternale est qu’elle peut être facilement palpable. Cela est possible parce que le manubrium a normalement une angulation postérieure par rapport au corps du sternum, formant l’angle sternal, important d’un point de vue clinique. Ce relief marque la localisation de l’articulation entre la 2e côte et le sternum. La 1re côte n’est pas palpable car elle suit le bord inférieur de la clavicule et est entourée des tissus de la base du cou. Aussi, la 2e côte est utilisée comme référence pour compter les côtes car elle peut être palpée latéralement à l’angle sternal.


De plus, l’angle sternal est dans un plan horizontal qui passe à travers le disque intervertébral situé entre les vertèbres TIV et TV (voir figure 3.10). Ce plan sépare le médiastin supérieur du médiastin inférieur et marque la limite supérieure du péricarde. Le plan passe aussi par la terminaison de l’aorte ascendante et le début de l’arc aortique, l’aorte descendante, la fin de l’arc aortique et le début de l’aorte thoracique, la bifurcation trachéale, et juste au-dessous du tronc pulmonaire (voir figures 3.78 et 3.85).





Espaces intercostaux


Les espaces intercostaux se situent entre les côtes adjacentes et sont comblés par les muscles intercostaux (figure 3.26).



Les nerfs intercostaux, les artères et veines associées cheminent dans le sillon costal le long du bord inférieur de la côte supérieure, et passent dans un plan entre les deux muscles les plus profonds de l’espace.


Dans chaque espace, la veine est la structure supérieure et est située dans la position la plus haute dans le sillon costal. L’artère est en dessous de la veine, et le nerf est inférieur à l’artère et souvent non protégé par le sillon. Ainsi, le nerf est la structure la plus en danger quand des instruments perforent la partie supérieure de l’espace intercostal. De petits rameaux des nerfs intercostaux principaux et des vaisseaux intercostaux sont souvent présents au-dessus de la côte sous-jacente.



En clinique



Côtes cervicales


Des côtes cervicales sont présentes chez environ 1 % de la population.


Une côte cervicale est une côte accessoire qui s’articule avec la vertèbre CVII ; son extrémité antérieure s’insère sur le bord supérieur de la face antérieure de la 1re côte.


Les radiographies standard permettent d’objectiver les côtes cervicales comme de petites structures en forme de corne.


Une petite bande fibreuse s’étendant de la pointe antérieure de la petite côte cervicale à la 1re côte peut réaliser une « bride cervicale » non visualisée à la radiographie et souvent négligée par les cliniciens. Chez les patients qui présentent des côtes cervicales et des brides cervicales, les structures qui passent normalement au-dessus de la 1re côte sont surélevées et passent au-dessus de la côte cervicale et de la bride (voir figure 3.7).


Cliniquement, le terme de « syndrome du défilé thoracique » est utilisé pour décrire les symptômes qui résultent de la compression anormale des nerfs du plexus brachial au niveau de leur passage au-dessus de la 1re côte et à travers l’ouverture axillaire du membre supérieur. Le rameau antérieur de T1 passe au-dessus de l’ouverture thoracique supérieure pour rejoindre le plexus brachial. La bande cervicale issue de la côte cervicale est une des causes les plus fréquentes de syndrome du défilé thoracique par une compression liée à un étirement vers le haut des composants inférieurs du plexus brachial au niveau de son passage au-dessus de la 1re côte.

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May 23, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 3: Thorax

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