SYNDROME CLINIQUE

L’hémicrânie paroxystique chronique partage de nombreuses caractéristiques avec l’algie vasculaire de la face, qui est plus fréquente, mais s’en distingue par des différences importantes (tableau 3.1). Comme l’algie vasculaire de la face, l’hémicrânie paroxystique chronique est une céphalée sévère, épisodique et unilatérale, qui touche les régions périorbitaire et rétro-orbitaire. Contrairement à l’algie vasculaire de la face qui est dix fois plus fréquente chez l’homme, l’hémicrânie paroxystique chronique se rencontre plus fréquemment chez la femme (figure 3.1). La durée de la douleur, de 5 à 45 minutes, est plus courte que dans l’algie vasculaire de la face. La douleur ne suit pas le même schéma chronobiologique (augmentation de fréquence au printemps et à l’automne). Les patients souffrant d’hémicrânie paroxystique chronique présentent généralement plus de cinq accès par jour. L’hémicrânie paroxystique chronique répond généralement à l’indométacine, ce qui n’est pas le cas de l’algie vas-culaire de la face.

Tableau 3.1 Comparaison de l’algie vasculaire de la face et de l’hémicrânie paroxystique chronique.

Figure 3.1 Contrairement à l’algie vasculaire de la face, qui survient principalement chez l’homme, l’hémicrânie paroxystique chronique touche principalement les femmes.

SIGNES ET SYMPTÔMES

Au cours des accès d’hémicrânie paroxystique chronique, les symptômes présentés par les patients pouvant suggérer un syndrome de Claude Bernard-Horner du côté homolatéral à la douleur sont :

congestion de la conjonctive et de la sclérotique ;

Related posts:

33: Syndrome du nerf interosseux antérieur 56: Porphyrie aiguë intermittente 76: Bursite du psoas 98: Syndrome douloureux calcanéofibulaire 21: Syndrome du conflit sous-acromial 60: Abcès épidural

Stay updated, free articles. Join our Telegram channel

Join