3: Endocrinologie

Partie 3 Endocrinologie




Hyperthyroïdie



Antithyroïdiens de synthèse


Iode


Médicaments et produits iodés


Hypothyroïdie


Hormones thyroïdiennes


Goitres


Cancers thyroïdiens



Hyperparathyroïdie primitive


Hypoparathyroïdie


Agent antiparathyroïdien


Hypercortisolisme, syndrome de Cushing




Anticortisoliques


Hyperaldostéronisme



Insuffisance surrénale


Insuffisance surrénale lente chronique





Insuffisance surrénale aiguë


Hormones surrénaliennes


Phéochromocytome



Acromégalie


Inhibiteurs de la somathormone (GH)


Hyperprolactinémies



Antiprolactiniques


Insuffisance antéhypophysaire




Hormones de croissance


Diabète insipide



Antidiurétiques


Hypogonadismes


Hypogonadismes masculins


Hypogonadismes féminins


Androgènes


Diabète de type 1 (insulinodépendant)






Insulines intermédiaires NPH pures


Insulines ultrarapides et NPH mélangées


Insulines rapides et NPH mélangées


Analogues d’insulines d’action lente


Insulines: analogues ultrarapides


Insulines humaines rapides


Bandelettes urinaires


Glycémies capillaires


Diabète de type 2



Hypoglycémiants oraux-biguanides


Hypoglycémiants oraux-inhibiteurs des glucosidases


Hypoglycémiants oraux-association d’antidiabétiques oraux


Hypoglycémiants oraux-sulfamides hypoglycémiants


Hypoglycémiants oraux-répaglinide


Microangiopathie diabétique


Retinopathie diabétique


Nephropathie diabétique


Neuropathie diabétique


Macroangiopathie diabétique


Pied diabétique



Hypoglycémie du diabétique


Hyperglycémiants


Acidocétose diabétique



Hyperlipidémies


Hypolipémiants-statines


Hypolipémiants-résines


Hypolipémiants-fibrates


Hypolipémiants-divers


Inhibiteurs de l’absorption intestinale du cholestérol


Acide nicotinique


Obésité


Inhibiteur de la recapture de la noradrénaline, de la sérotonine et de la dopamine


Dénutrition



HYPERTHYROÏDIE




FICHE MALADIE






DIAGNOSTIC










PRONOSTIC

Les complications s’observent dans les formes sévères diagnostiquées tardivement, chez le sujet âgé ou fragile. Il peut s’agir de complications cardiaques (troubles du rythme, insuffisance cardiaque, insuffisance coronarienne), psychiatriques (agitation, syndrome confusionnel, délire), musculaires (myopathie avec amyotrophie). La crise aiguë thyrotoxique due à la libération massive et brutale des hormones thyroïdiennes est rare, mais dramatique. L’ophtalmopathie grave survient dans 1 % des cas de maladie de Basedow.



Fiche Infirmière




SURVEILLANCE DU TRAITEMENT







FICHE PHARMACOLOGIE














Effets secondaires

lodisme: goût métallique de la salive, troubles digestifs, éruptions cutanées acnéiformes.


Allergie à l’iode.


Hypothyroïdies par blocage thyroïdien.


Hyperthyroïdies (effet Wolff-Chaïkoff).








IODE ET MEDICAMENTS


Les besoins en iode de l’organisme sont de 250 mg/j environ, chez l’adulte. Les apports iodés (eau et aliments) couvrent ces besoins.


Lorsque les apports iodés augmentent, la production des hormones thyroïdiennes s’accroît jusqu’à une valeur limite, puis elle diminue par blocage de l’organification des iodures. Il s’agit de l’effet Wolff-Chaïkoff; il est en général transitoire, d’où l’action limitée dans le temps du soluté iodo-ioduré dit de LUGOL, autrefois utilisé dans le traitement de la maladie de Basedow. L’augmentation des apports iodés, réalisée notamment par la prescription de médicament iodés ou l’administration de produits iodés de contraste (voir tableaux p. 246) peut conduire à deux situations pathologiques opposées :



Ces dysthyroïdies induites par l’iode sont en général transitoires; leur durée dépend de la quantité du produit iodé administré et de sa vitesse d’élimination. Elle va de quelques jours (produit à base d’érythrosine) à plusieurs mois.


Des recommandations relatives à l’utilisation des produits de contraste iodés ont été émises par la Société française d’endocrinologie et la Société de radiologie, à l’usage des radiologues. Chez le nouveau-né prématuré et de petit poids : éviter autant que possible l’administration de produits de contraste iodés, ou utiliser la dose la plus faible possible (risque d’hypothyroïdie).


Chez l’adulte, il y a contre-indication absolue en cas d’hyperthyroïdie non traitée (risque d’aggravation), ou si le patient doit bénéficier d’une scintigraphie thyroïdienne ou d’une administration thérapeutique d’iode radioactif. Les contre-indications relatives sont les suivantes :



Les dysthyroïdies (hyperthyroïdie ou hypothyroïdie) secondaires à une surcharge iodée les plus fréquentes sont dues à l’amiodarone (CORDARONE). Alors que les besoins quotidiens en iode sont environ de 0,2 mg/j, un comprimé en apporte environ 9 mg. De plus l’amiodarone a une demi-vie d’élimination longue d’environ 10 j.



Produits de contraste iodés






























































TRIIODÉS SOLUBLES UROANGIOGRAPHIQUES
TÉLÉBRIX  
TÉLÉBRIX 30 MEGLUMINE
TÉLÉBRIX 12 SODIUM
TRIIODÉS HYDROSOLUBLES NON IONIQUES neurologiques, vasculaires, urologiques
IOMÉRON
IOPAMIRON (200, 200, 370)  
IVÉPAQUE  
OMNIPAQUE (180, 240, 300, 350)  
OPTIJECT  
OPTIRAY (300, 350)  
ULTRAVIST (300, 370)  
VISIPAQUE (150, 270, 320)  
XENETIX (250, 300, 350)  
HEXAIODÉS UROANGIOGRAPHIQUES
HEXABRIX  
AUTRES PRODUITS DE CONTRASTE IODÉS
GASTROGRAPHINE gastroentérologie
LIPIODOL lymphographie
TÉLÉBRIX GASTRO gastroentérologie
TÉLÉBRIX HYSTERO gynécologie


HYPOTHYROÏDIE




FICHE MALADIE






DIAGNOSTIC



SIGNES CLINIQUES




L’atteinte de l’état général est constante associant asthénie, apathie, ralentissement psychomoteur, troubles de la mémoire, prise de poids contrastant avec une diminution de l’appétit.


La peau et le tissu sous-cutané sont infiltrés par une substance mucoïde responsable du tableau de myxœdème. Il explique l’aspect bouffi et cireux du visage avec effacement des rides et des plis et épaississement des lèvres et l’aspect boudiné des doigts. La peau est froide et sèche ; les lèvres et les pommettes sont cyanosées.


Les troubles des phanères se traduisent par une dépilation touchant la queue des sourcils, le pubis et les aisselles, une chute des cheveux et des ongles secs et cassants.


L’infiltration myxœdémateuse touche aussi les muqueuses, expliquant la raucité de la voix (cordes vocales), l’hypoacousie (oreille interne), la macroglossie (langue) et les ronflements nocturnes (nasopharynx).


Les signes cardiovasculaires sont constitués par une bradycardie et, dans les formes évoluées, par une cardiomégalie due à l’infiltration mucoïde du péricarde et une insuffisance coronarienne souvent latente.


Les signes neuromusculaires sont rarement absents : paresthésies des extrémités et crampes musculaires.


La constipation et les signes génitaux (troubles des règles chez la femme et impuissance chez l’homme) complètent le tableau.


La palpation du cou donne des résultats variables : thyroïde non palpable dans le myxœdème d’involution, goitre hétérogène, ferme et élastique dans la maladie d’Hashimoto.





PRONOSTIC

L’insuffisance cardiaque ou coronarienne, l’anémie et la dépression sont des complications fréquentes dans les formes évoluées, notamment chez les sujets âgés et fragiles. Le coma myxœdémateux est une complication rare mais gravissime des formes diagnostiquées tardivement.



Fiche Infirmière






FICHE PHARMACOLOGIE











GOITRES




FICHE MALADIE






DIAGNOSTIC




Jun 3, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 3: Endocrinologie

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