3: Endocrinologie

Endocrinologie




DIABÈTE SUCRÉ – ACIDOCÉTOSE (3 PREMIÈRES HEURES)


Il peut s’agir d’un diabète connu décompensé ou d’un diabète inaugural. Il existe toujours des signes cardinaux (polyuropolydipsie), une cétose et même des troubles de la conscience (« précoma » ou coma).





Insulinothérapie







DIABÈTE SUCRÉ – ACIDOCÉTOSE (APRÈS LA 3E HEURE) (1)


Outre les trois éléments de base, hydratation, insulinothérapie et apports ioniques, la 3e h est marquée par la possibilité d’une hypokaliémie qu’il faut prévenir. Le traitement d’un facteur déclenchant est également d’importance majeure.





Insulinothérapie


Dès que la voie IV n’est plus nécessaire parce que les glycémies sont redevenues subnormales, on reprend la voie SC en évitant tout hiatus insulinique.









COMA HYPEROSMOLAIRE – ACIDOSE LACTIQUE



Coma hyperosmolaire


Il résulte de la conjonction d’un diabète déséquilibré et d’une déshydratation. Il est fréquent chez le sujet âgé atteint de diabète de type 2 et traité par antidiabétiques oraux ou régime seul.










DIABÈTE DE TYPE 1 – DIABÈTE SUCRÉ INAUGURAL NON COMPLIQUÉ (1)


Le diabète de type 1 se révèle toujours par des signes cliniques et biologiques recon-naissables en consultation.






Insulinothérapie optimisée


L’étude prospective DCCT a montré que l’obtention d’un équilibre glycémique aussi proche que possible de celui du sujet normal permettait de réduire à terme l’incidence des complications microvasculaires chez le diabétique.


Elle fait appel à un schéma d’insulinothé-rapie qui sépare l’apport basal en insuline (pour normaliser la glycémie interpran-diale) et les apports supplémentaires (bolus) au moment des repas.


Ce schéma basal-bolus est à la base de l’insulinothérapie fonctionnelle qui responsabilise le patient en le rendant autonome, mais nécessite son éducation (y compris diététique) et la réalisation d’auto-contrôles pluriquotidiens de la glycémie capillaire. Le but est de faire varier les doses d’insuline en fonction des besoins en tenant compte des apports alimentaires, de l’activité physique et des événements intercurrents (maladie), de façon à atteindre l’objectif glycémique. Il s’impose chez le diabétique jeune.




Il y a plusieurs moyens de réaliser l’insuli-nothérapie optimisée.





DIABÈTE DE TYPE 1 – DIABÈTE SUCRÉ INAUGURAL NON COMPLIQUÉ (2)









DIABÈTE DE TYPE 1 – DIABÈTE SUCRÉ INAUGURAL NON COMPLIQUÉ (3)




Diabète : en pratique


En pratique, lors du diagnostic d’un diabète de type 1, chez un sujet jeune, il faut instaurer une insulinothérapie optimisée avec une insuline basale (une glargine ou deux NPH) et des insulines rapides à chaque repas. Il faut rapidement éduquer le patient au minimum :



Il faut également le prévenir que des troubles visuels (en général vision floue) peuvent apparaître et persister durant environ un mois du fait de la variation rapide de la glycémie au niveau du cristallin, et que ces troubles régresseront spontanément.


Parallèlement à l’instauration de l’insulino-thérapie, il faudra ajouter du potassium et surveiller la kaliémie dans les premiers jours. Les besoins en insuline sont très élevés à la phase aiguë, en raison de l’insulinorésistance liée à l’hyperglycémie majeure et à la céto-se; ils diminuent par la suite (période de lune de miel durant, en général, moins d’un an pendant laquelle le diabète est facile à équilibrer et nécessite de faibles doses d’insuline) puis augmentent à nouveau. Une fois que le choc de l’annonce du diagnostic est passé et que l’éducation de base du jeune diabétique est faite, on propose, en général, une insulinothérapie fonctionnelle (avec notamment réalisation d’une épreuve de jeûne aglucidique) pour optimiser et faciliter l’équilibration du diabète.



INSULINOTHÉRAPIE (1) : TYPES D’INSULINE (1)





INSULINOTHÉRAPIE (2) : TYPES D’INSULINE (2)





INSULINOTHÉRAPIE (3) : TYPES D’INSULINE (3)





INSULINOTHÉRAPIE (4) : INJECTIONS D’INSULINE (1)



Matériels d’injection








DIABÈTE DE TYPE 2 (1)


Le diagnostic du diabète repose sur 2 glycémies à jeun > 1,26 g/L.





Mesures hygiéno-diététiques





HYPOGLYCÉMIANTS ORAUX (1) – BIGUANIDES








DIABÈTE DE TYPE 2 (2)



Médicaments







DIABÈTE DE TYPE 2 (3)





Incrétines ou mieux incrétino-mimétiques


Il s’agit d’une nouvelle classe médicamenteuse. L’effet incrétine désigne l’amplification de la sécrétion d’insuline liée à l’action d’hormones, notamment le GLP-1, secrété par le tube digestif lors du repas. Il stimule la sécrétion d’insuline, inhibe celle de glucagon, ralentit la vidange gastrique et réduit la prise alimentaire. La sécrétion de GLP-1 est abaissée chez le diabétique de type 2. Ces nouveaux traitements (JANUVIA, BYETTA) trouvent leur place tout particulièrement chez le diabétique de type 2 en surpoids ou obèse. Le BYETTA est intéressant dans cette population pour son effet sur le poids. Il a pour principal effet secondaire la survenue d’une sensation de satiété et de nausées qui justifient l’augmentation progressive de la dose. Les nausées peuvent disparaître après plusieurs semaines de traitement. Il nécessite 2 injections, en sous -cutané, par jour. Le JANUVIA est un comprimé dosé à 100 mg, en prise unique.







HYPOGLYCÉMIANTS ORAUX (3) – SULFAMIDES HYPOGLYCÉMIANTS (2)








DIABÈTE DE TYPE 2 (4)



Diabètes insulinonécessitants (ou insulinorequérants)


Le passage à l’insuline est suggéré sur :



Classiquement, il s’agit d’un diabète de type 2 traité depuis plusieurs mois ou années par des sulfamides hypoglycé-miants (DIAMICRON, DAONIL, etc.) et/ou la metformine (GLUCOPHAGE, STAGID, etc.) et/ou des incrétino-mimétiques.


L’insulinothérapie est mise en route dans trois circonstances principales :





Traitement du diabète de type 2*



























HbA1c TRAITEMENT OBJECTIF D’HbA1c
<6% RHD <6%
Entre 6 et 6,5 % malgré les RHD Monothérapie par metformine (ou IAG en cas d’intolérance ou de contre-indication) < 6,5 %
> 6,5 % malgré les RHD et la monothérapie Bithérapie : metformine + SH ou IAG ou SH + IAG (si metformine maltolérée ou contre-indiquée) < 6,5 %
> 7 % malgré les RHD et la bithérapie Trithérapie ou insuline + metformine ±autres AD <7%
> 8 % malgré les RHD et la trithérapie Insuline + metformine ± autres ADO <7%

* RHD : règles hygiéno-diététtiques; IAG : inhibiteur des alpha-glucosidases; SH : sulfamide hypoglycémiant; ADO : antidiabétique oral.




May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 3: Endocrinologie

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