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ANTI-TNF-ALPHA (3)






EFFETS INDÉSIRABLES

Très fréquemment, réactions liées à la perfusion (cf. supra) : fatigue, douleur thoracique, fièvre ou frissons, prurit ou urticaire, bouffées de chaleur, hypo ou hypertension, dyspnée, beaucoup plus rarement réactions anaphylactiques. Ces signes peuvent survenir également quelques jours après la perfusion (hypersensibilité retardée).


Infections virales fréquentes : grippe, herpès. Infections des voies respiratoires, fréquentes. Infections graves, peu fréquentes : septicémie, abcès, cellulite, mauvaise cicatrisation, infection bactérienne. Tuberculose, infection fongique.


Hématologie : anémie, leucopénie, lymphadé-nopathie, lymphocytose, lymphopénie, neutropénic thrombocytopénie. Réactions allergiques cutanées fréquentes : rash, prurit, urticaire, sudation augmentée, sécheresse cutanée. Autres réactions cutanées plus rares.


Formation d’anticorps anti-infliximab, d’auto-anticorps et exceptionnellement apparition d’un syndrome lupique.


Fréquemment : céphalées, vertiges, étourdisse-ment. Peu souvent : dépression, confusion, agitation, amnésie, apathie, nervosité, somnolence. Rarement : convulsions, épisodes de démyélinisation du type SEP ou localisée (névrite optique, myélite transverse).


Fréquemment : syncope, bradycardie, arythmie, palpitations, vasospasme, cyanose, throm-bophlébite, ischémie périphérique, aggravation d’une insuffisance cardiaque. Anomalies de la fonction hépatique, fréquentes (à surveiller).


Fréquemment : nausée, diarrhée, douleur abdominale, dyspepsie ; peu fréquemment : constipation, reflux gastro-œsophagien, chéilite, cholécystite.




POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (8)




Autres traitements classiques










ANTI-TNF-ALPHA (4)











POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (9)



Traitements locaux





Indications chirurgicales


Elles doivent être discutées en fonction du bénéfice que peut en espérer le malade, en milieu médico-chirurgical spécialisé. Nous ne ferons que citer quelques indications :






ANTI-TNF-ALPHA (5)






PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

L’administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement par HUMIRA


Le traitement par HUMIRA doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du rhumatisme psoriasique ou de la spondylarthrite ankylosante (sur une ordonnance de « médicament d’exception »). Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par HUMIRA


Après une formation correcte à la technique d’injection, les patients peuvent s’auto-injecter HUMIRA, sous le couvert d’un suivi médical approprié. La réponse clinique est habituellement obtenue en 12 sem. de traitement. La poursuite du traitement devra être reconsidérée chez un patient n’ayant pas répondu dans ces délais.




Injections





Événements neurologiques


La prudence est recommandée avant de traiter avec HUMIRA les patients atteints d’une maladie démyélinisante du système nerveux central, préexistante ou de survenue récente.


Réactions allergiques


En cas de survenue d’une réaction anaphylactique ou d’une autre réaction allergique grave, l’administration d’HUMIRA doit être immédiatement interrompue et un traitement approprié mis en œuvre.


Tumeurs malignes et troubles lymphoprolijé-ratijs


Dans l’état actuel des connaissances, la possibilité d’un risque de développer des lymphomes ou autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue. Une prudence accrue devra être observée lorsqu’on envisage un traitement des patients avec antécédents de tumeurs malignes par HUMIRA


Réactions hématologiques


Des effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives ont été peu souvent observés avec HUMIRA. Il doit être conseillé à tous les patients de demander immédiatement un avis médical s’ils ont des signes ou des symptômes suggérant des troubles sanguins (par exemple : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous HUMIRA. L’arrêt du traitement par HUMIRA devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies sanguines significatives seront confirmées.


Vaccinations


Chez la plupart des patients recevant HUMIRA est apparue une réponse immunitaire efficace aux vaccins utilisant des polysaccharides pneu-mococciques.


Compte tenu du manque de données, il est recommandé d’éviter d’associer des vaccins vivants et HUMIRA.


Insuffisance cardiaque congestive


Le traitement par HUMIRA doit être arrêté chez les patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d’insuffisance cardiaque congestive.


Processus auto-immuns


Le traitement par HUMIRA peut entraîner la formation d’anticorps auto-immuns. L’impact d’un traitement à long terme par HUMIRA sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu.


Chirurgie


La longue demi-vie de l’adalimumab doit être prise en compte si une intervention chirurgicale est prévue. Un patient traité par HUMIRA nécessitant une intervention chirurgicale doit être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être entreprises.



POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (10)



Traitements complémentaires






ANTI-TNF-ALPHA (6)






EFFETS INDÉSIRABLES

Les réactions au point d’injection (érythème et/ou prurit, saignement, douleur ou tuméfaction) sont fréquentes mais ne conduisent généralement pas à l’arrêt du médicament.


Les infections sont assez fréquentes, en particulier celles des voies respiratoires supérieures. Certaines peuvent être graves, et sont redoutées : tuberculose, infections opportunistes.


Moins fréquentes : infections des voies respiratoires basses, urinaires, à virus herpès, grippe, mycoses superficielles ; parfois infection articulaire, infections des plaies, abcès, infection de la peau (cellulite et impétigo), infections pileuses (furoncles, anthrax), périonyxis, éruption pustuleuse, infection dentaire et du paro-donte, otite, gastroentérite, Candidose oropharyngée, infection vaginale.


Troubles sanguins et du système lymphatique : lymphopénie, anémie, et moins souvent, leuco-pénie, leucocytose, lymphadénopathie, neutropénic thrombocytopénie. Troubles du système nerveux et psychiatriques : céphalées, sensations vertigineuses, paresthésies.


Troubles visuels, conjonctivite, inflammation oculaire (y compris œdème, douleur, rougeur), œdème palpébral, glaucome, blépharite, sécheresse oculaire.


Hypertension artérielle.


Toux, douleur nasopharyngée, congestion nasale.


Troubles gastro-intestinaux :



Fatigue (incluant asthénie et malaise), syndrome grippal.


Anomalies biologiques :





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Comment décider du choix thérapeutique






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PRÉCAUTIONS D’EMPLOI

Le traitement par ORENCIA doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement de la polyarthrite rhumatoïde, du rhumatisme psoriasique ou de la spondylarthrite ankylosante (sur une ordonnance de « médicament d’exception »).





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Anti-TNF-alpha et tuberculose


Avant l’instauration du traitement par anti-TNF-alpha, tous les patients doivent faire l’objet d’une recherche d’infection tuberculeuse active ou non (latente).


Ce bilan doit comprendre un interrogatoire médical complet avec recherche des antécédents personnels de tuberculose ou d’exposition antérieure possible à des sujets atteints de tuberculose active et/ou d’un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien.


Une intradermoréaction à la tuberculine et une radiographie pulmonaire doivent être effectuées chez tous les patients (conformément aux recommandations locales).


Il est conseillé de noter la réalisation de ces tests dans la carte de surveillance du patient. Le test dermique à la tuberculine peut donner des faux négatifs, notamment chez les patients gravement malades ou immunodé-primés. L’intradermoréaction est actuellement considérée comme significative à partir de 5 mm d’induration.


En cas de diagnostic d’une tuberculose active, le traitement par anti-TNF-alpha ne doit pas être instauré.


En cas de diagnostic d’une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée, conforme aux recommandations locales, doit être mise en œuvre avant de commencer le traitement. Dans un tel cas, il convient de bien peser les bénéfices et les risques du traitement par anti-TNF-alpha.


Les patients devront être informés qu’il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de signes ou symptômes (par exemple toux persistante, cachexie/amaigrissement, fébricule), évocateurs d’une infection tuberculeuse, pendant ou après le traitement.



ANTAGONISTE DU RÉCEPTEUR DE L’IL-1














ANTILYMPHOCYTE B CD20














SEL D’OR














DÉRIVÉS THIOLÉS















SALAZOPYRIDINE














RHUMATISME PSORIASIQUE


Rattacher une mono-arthrite, ou une polyarthrite séro-négative à un psoriasis n’est pas toujours facile, faute d’évoquer ce diagnostic et de rechercher systématiquement les lésions cutanées en leurs sièges de prédilection : cuir chevelu, coudes et genoux, ongles et région périunguéale.


En général le psoriasis et l’atteinte articulaire ont une évolution parallèle ; ce fait n’est cependant pas constant, et le rhumatisme peut même précéder le psoriasis.


L’évolution est très capricieuse, et d’une façon schématique le rhumatisme psoriasique évolue :



Le traitement est fonction de l’intensité des symptômes, des modalités évolutives, périphérique ou axiale (cf. Polyarthrite rhumatoïde et Spondylarthrite ankylosante), avec quelques particularités que nous soulignerons.




Formes installées


Elles relèvent souvent d’un traitement de fond comme dans la polyarthrite rhumatoïde, avec certaines précautions.





May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on (3)

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