Chapitre 28 Traitement de l’avant-pied et de la région plantaire Les muscles dorsaux sont aussi impliqués dans les phénomènes de creusement de la voûte plantaire. Ces muscles jouent sur la plante en réalisant ce que l’on nomme l’effet treuil (figure 28.1). Fig. 28.1 Effet treuil sur la voûte plantaire. À travers ce mécanisme, on constate qu’il est vain de diviser le pied en des compartiments différents. La solidité et la dynamique du pied dépendent de tous les systèmes ligamentaires, musculaires et osseux. Vingt-six os, ce n’est pas rien. Quand on explique à un patient que sur les 206 de son squelette, il y en a 52 rien que dans les deux pieds, il est généralement très surpris. Rappels : sillon tendineux du cuboïde (figure 28.2) C’est à ce niveau que l’on trouve une gouttière fibreuse, contenant le tendon d’insertion du muscle long fibulaire. Il rejoint ensuite la tubérosité du premier métatarsien et l’os cunéiforme médial.
Traitement de la région plantaire
Muscles dorsaux du pied
La mise en tension des éléments plantaires par dorsiflexion du gros orteil élève l’arche interne par le mécanisme de la poulie de Hicks, utilisé en clinique pour apprécier la réductibilité du pied plat. (N. Biga, D. Mouliès, C. Mabit. Pied plat valgus statique (y compris les synostoses congénitales). EMC Appareil locomoteur 1999:1-10 [Article 14-110-A-10]. © 1999 Elsevier, Paris. Tous droits réservés.)
Long fibulaire