241. Goitre et nodule thyroïdien

Item 241. Goitre et nodule thyroïdien
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Nodules thyroïdiens

• Ils sont également très fréquents ; on peut retenir simplement que la fréquence des nodules dans la population générale est d’environ :
– 40 % à 40 ans ;
– 50 % à 50 ans ;
– 60 % à 60 ans.
▪ La plupart des nodules sont bénins (plus de 90 % des cas).
▪ L’exploration des nodules thyroïdiens aura pour but :
– de respecter les nodules a priori bénins ;
– et de n’opérer que les nodules a priori malins.
▪ Aucun critère clinique, échographique ou scintigraphique ne permet à coup sûr d’affirmer la nature bénigne ou maligne d’un nodule : c’est un faisceau d’arguments qui permet d’orienter vers l’une ou l’autre.
▪ Le bilan minimal de l’exploration d’un nodule comporte :
– un examen clinique ;
– un dosage de TSH ;
– une échographie cervicale ;
– une cytoponction à l’aiguille fine, le plus souvent.

Cancers thyroïdiens

▪ Ils sont rares : les cancers thyroïdiens représentent 1 % de tous les cancers.
▪ Les cancers thyroïdiens différenciés (papillaires et vésiculaires) représentent 80 % des cancers thyroïdiens ; ils sont de bon pronostic.
▪ Leur traitement est essentiellement chirurgical.

I. GOITRE

A. Définition, physiopathologie

B. Épidémiologie

▪ Pathologie fréquente (1 adulte concerné sur 10).
▪ Prédominance féminine (en particulier les femmes enceintes).
▪ Importantes disparités régionales.
▪ Facteurs favorisants :
– la carence en iode (+++) ;
– les facteurs génétiques (prédisposition familiale) ;
– les facteurs hormonaux (puberté, grossesse) ;
– le tabac ;
– les aliments contenant des thiocyanates, qui perturbent l’utilisation de l’iode par la cellule thyroïdienne (choux, navet, soja).

C. Exploration d’un goitre

1. Clinique

2. Examens complémentaires

▪ Il faut systématiquement faire :
– un dosage de la TSH : elle est normale en cas de goitre simple ;
– une échographie thyroïdienne, qui :
• confirme le diagnostic : volume thyroïdien supérieur à 18 ml chez la femme et 20 ml chez l’homme ;
• détecte la présence éventuelle de nodules.
▪ Les autres examens pouvant être réalisés sont :
– une radiographie de la trachée et du thorax à la recherche d’une déviation ou d’une compression trachéale en cas de goitre volumineux ou plongeant ;
– ou une TDM cervicothoracique sans injection d’iode, en cas de goitre plongeant.

D. Histoire naturelle

▪ Le goitre multinodulaire peut se compliquer de :
– passage à la toxicité, spontanée ou à la faveur d’une surcharge en iode ITEM 246 ;
– compression :
• trachéale, responsable d’une dyspnée inspiratoire ITEM 198 ;
• récurrentielle, responsable d’une dysphonie ITEM 337 ;
• œsophagienne, responsable d’une dysphagie ;
• veineuse, responsable d’une turgescence jugulaire ;
– suspicion de malignité au sein d’un des nodules qui le composent.
May 13, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 241. Goitre et nodule thyroïdien

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