Chapitre 2 Vieillissement facial et traitements correctifs non chirurgicaux
• l’hypertonie des muscles faciaux entraînant l’apparition des rides d’expression. Ce type de rides est en rapport direct avec les mimiques faciales et ce sont les premières à apparaître lors des manifestations du vieillissement ;
• la sénescence cutanée causée essentiellement par les conséquences de l’héliodermie ou celles de la glycation des protéines lors de la réaction de Maillard ainsi que par les agressions des EOR (radicaux libres) provoquées par les stress oxydatifs. Cette sénescence cutanée s’accompagne de l’apparition des ridules de surface et des dyschromies. L’intensité des conséquences de cette sénescence cutanée dépend à la fois des prédispositions génétiques aux mécanismes du vieillissement et des comportements favorisant l’expression de ces mécanismes épigénétiques, tels le tabagisme ou l’exposition solaire ;
• l’affaissement des traits et la perte de l’ovale du visage en rapport avec les conséquences de l’action des forces de gravité et de la perte de l’élasticité cutanée. L’hypoderme subit une involution notable lors du vieillissement cutané, avec perte des qualités de souplesse et d’élasticité de ses fibres de collagène et d’élastine ;
• la modification des formes et volumes du visage avec surcharges localisées ou, au contraire, hypotrophie du tissu adipeux. Certaines zones faciales évoluent plus précocement et plus rapidement que les autres, en particulier au niveau des joues.
Les différents moyens
Peelings chimiques (figure 2.1)
• la rupture des liaisons intercellulaires au niveau des desmosomes et du ciment intercellulaire (AHA).
Cette élimination cellulaire a deux conséquences :
• un « nettoyage » cutané avec élimination des taches, éclaircissement et homogénéisation du teint, atténuation voire disparition des ridules ;
Implants dermiques injectables (figure 2.2)
Ces fonctions disparaissent lorsque la taille des polymères devient faible.