2: Névralgie supraorbitaire

2 Névralgie supraorbitaire




SIGNES ET SYMPTÔMES


Le nerf supraorbitaire prend son origine dans les fibres du nerf frontal, qui est la branche la plus volumineuse du nerf ophtalmique. Le nerf frontal pénètre dans l’orbite par la fissure orbitaire supérieure et se dirige vers l’avant sous le périoste du plancher de l’orbite. Ce nerf se divise en deux branches : une branche latérale volumineuse, le nerf supraorbitaire, et une branche médiale plus petite, le nerf supratrochléaire. Toutes deux quittent l’orbite par le devant. Tout au long de son trajet, le nerf supraorbitaire fournit des fibres au sommet du cuir chevelu ainsi que l’innervation sensitive du front, de la paupière supérieure et de la partie antérieure du cuir chevelu (figure 2.1). La douleur de la névralgie supraorbitaire est persistante, et localisée dans la région supraorbitaire et du front, avec parfois des paresthésies soudaines à type de choc dans le territoire des nerfs supraorbitaires. Un patient souffrant d’une névralgie supraorbitaire déclare parfois avoir les cheveux du devant de la tête qui lui « font mal » (figure 2.2). Le bloc du nerf supraorbitaire est utile pour diagnostiquer et traiter ce syndrome.





EXAMENS COMPLÉMENTAIRES


L’imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale apporte au clinicien les informations les plus complètes sur la voûte crânienne et son contenu. L’IRM est extrêmement précise et permet d’identifier des anomalies susceptibles de provoquer des symptômes neurologiques graves dus à des pathologies du cerveau et du tronc cérébral, dont les tumeurs et la sclérose en plaques (figure 2.3). L’angiographie par résonance magnétique (ARM) s’est également révélée intéressante pour l’identification des anévrismes, qui peuvent être à l’origine de manifestations neurologiques chez certains patients. Chez ceux pour lesquels l’IRM est contre-indiquée, par exemple les patients porteurs de stimulateurs cardiaques, la tomodensitométrie (TDM) constitue un deuxième choix raisonnable. Une scintigraphie osseuse, une TDM et un examen radiographique standard sont indiqués en cas de pathologie des sinus, de fractures ou d’anomalies osseuses, notamment si une maladie métastatique est envisagée dans le diagnostic différentiel.


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Aug 15, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 2: Névralgie supraorbitaire

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