2: Dermatologie

Partie 2 Dermatologie




Acné


Antiacnéiques locaux


Antiacnéiques généraux


Érysipèle



Antibiotiques locaux


Furoncles



Mycoses cutanées et muqueuses


Candidoses



Dermatophyties



Pityriasis versicolor


Antifongiques


Intertrigo


Érythrasma


Maladie de Hailey-Hailey (pemphigus chronique bénin familial)



Dermatoses parasitaires


Gale humaine



Pédiculoses


Antiscabieux


Antiparasitaires


Antiscabieux et antipédiculeux


Antipédiculeux


Psoriasis



Vitamine D locale


Rétinoïdes locaux


Goudrons


Rétinoïdes oraux


Photothérapies UVA-UVB


Psoralènes par voie orale


Psoralènes par voie locale


Eczémas


Émollients


Dermocorticoïdes de classe IV


Dermocorticoïdes de classe III


Dermocorticoïdes de classe II


Dermocorticoïdes de classe I


Urticaire – Œdème de Quincke


Antihistaminiques H1


Antiseptiques


Infections sexuellement transmissibles


Syphilis


Gonococcie


Urétrites non gonococciques


Chancre mou



Dermatoses virales – Verrues et condylomes


Kératolytiques-acide salicylique


Antimitotiques locaux


Immuno-modulateur


Cancers cutanés


Mélanome cutané



Carcinome basocellulaire



Carcinome spinocellulaire


Maladies bulleuses : pemphigoïde bulleuse.


Ulcères de jambe



Cicatrisants cutanés


Bas et bandes de contention veineuse


Ulcères cutanés-pansements


Escarres




ACNÉ




FICHE MALADIE








PRONOSTIC

L’évolution se fait par poussées à partir de la puberté jusqu’à 25-30 ans, où l’acné disparaît habituellement. Il existe des formes tardives chez la femme adulte, des formes graves par leur intensité, leur évolution cicatricielle et leur retentissement psychologique.



Fiche Infirmière



ÉDUCATION ET CONSEILS

L’acné est le résultat d’une sensibilité des glandes sébacées, génétiquement déterminée, aux androgènes circulants et à divers autres stimuli (soleil, stress et tabac, notamment).


L’acné ne disparaît pas « avec le mariage » ou « les premiers rapports sexuels », ni « avec le bac », mais avec un traitement et avec le temps.


Les traitements sont longs, n’ont pas d’effets visibles immédiatement mais après un délai d’un à deux mois.


Le début du traitement peut être marqué par une exacerbation des lésions, par des irritations dues aux traitements; il faudra limiter ces effets secondaires transitoires en espaçant les applications des traitements et en utilisant un hydratant adapté.


Le traitement doit être poursuivi longtemps, jusqu’à disparition complète et durable des lésions rétentionnelles (kystes et comédons). Les kystes fermés ne doivent pas être manipulés mais traités soit par les thérapeutiques prescrites soit par un nettoyage de peau dermatologique associé ; la manipulation peut laisser des cicatrices définitives.


Le soleil, le «stress» et le tabac sont trois facteurs aggravant l’acné par stimulation des glandes sébacées; le rôle de l’alimentation n’est pas clairement démontré.











































Érysipèle




FICHE MALADIE







TRAITEMENT

Il peut s’envisager en ambulatoire, en l’absence de critères de gravité, chez un patient pouvant être facilement surveillé par l’entourage. Il repose alors sur une antibiothérapie orale type amoxicilline 3 g/j pour 15 jours, avec application des « mesures associées » et prévention des récidives.


Dans le cas contraire, le patient est hospitalisé.








PRÉVENTION DES RÉCIDIVES

Traitement d’une porte d’entrée, hygiène rigoureuse, traitement énergique de l’insuffisance veineuse et lymphatique par contention des membres inférieurs, drainages lymphatiques. Une antibiothérapie au long cours est parfois nécessaire : par exemple, pénicilline G (EXTENCILLINE), 2,4 millions d’unités en IM toutes les 3 semaines au long cours tant que persiste la porte d’entrée.



Fiche Infirmière




SURVEILLANCE DU TRAITEMENT






Fiche Technique



ERYSIPÈLE : SOINS DES PIEDS



Méthode et conseils


Àpropos des plaies :


Attention aux antiseptiques utilisés : le choix d’un bon antiseptique est important car il peut être irritant et hypersensibilisant pour la peau et les muqueuses. Le médecin préfère en général prescrire l’utilisation l’Hibitane (savon antiseptique non iodé) ou la Bétadine-scrub (savon antiseptique iodé si le patient n’est pas allergique).


L’hygiène des pieds doit être quotidienne :



laver les pieds et les espaces interdigitaux à l’eau tiède avec un savon doux ;


bien rincer et sécher par tamponnement ;


en dehors de tout contexte infectieux, réaliser un bain de pieds une fois par semaine pendant 5 à 7 minutes maximum. Il est important de ne pas dépasser cette durée pour éviter le ramollissement et la sécheresse cutanée qui prédisposeraient à la survenue de lésions ;


couper les ongles au carré. Ils ne doivent pas dépasser le bord de l’orteil ni être trop courts (pour éviter les ongles incarnés) ;


hydrater la surface des pieds chaque jour avec une crème nourrissante dépourvue de lanoline (car allergisante), sans en mettre entre les orteils pour éviter de créer un environnement humide propice aux mycoses ;


préférer des bas en coton blanc non serrés pour éviter macération et problèmes circulatoires ;


si les pieds tendent à transpirer ou à être malodorants facilement : un antiseptique et un antitranspirant spécifique peuvent être indiqués pour prévenir les moiteurs et les échauffements ;


changer régulièrement de chaussures en fonction des activités est fortement recommandé quotidiennement ;


le choix d’une chaussure doit tenir compte de la morphologie du pied pour éviter toute blessure ou problème circulatoire ;


éviter sparadraps autocollants et sprays déodorants qui abîment la peau ;


Ne pas marcher pieds nus pour éviter toute blessure ;


éviter toute source de chaleur telles que bain brûlant, bouillotte et radiateurs ;


bien observer l’ensemble du pied, à l’aide d’un miroir et signaler sans attendre l’apparition d’une rougeur, d’un oedème, d’une fissure, d’une lésion, d’un écoulement, au pédicure, au podologue ou au médecin traitant.




FURONCLES




FICHE MALADIE







PRONOSTIC

L’évolution est favorable sous traitement antiseptique local et antibiotique par voie générale.


La manipulation d’un furoncle favorise la diffusion de l’infection et peut aboutir, au visage, à la redoutable et gravissime staphylococcie maligne de la face ; il faut donc insister sur le fait que l’on ne doit jamais manipuler (tripoter, tenter d’extraire le bourbillon central) un furoncle du visage.


Les furoncles peuvent récidiver pendant plusieurs mois ou années, on parle alors de furonculose chronique.




Fiche Technique



PRÉLÈVEMENT BACTÉRIOLOGIQUE D’UNE PUSTULE

Ce prélèvement est effectué avant une éventuelle antibiothérapie et est indiqué devant l’apparition de pustules, qu’elles soient folliculaires ou non folliculaires (non centrées par un poil) ; il peut, selon les suspicions cliniques, être demandé à la recherche de champignons (Candida ou dermatophyte).






MYCOSES CUTANÉES ET MUQUEUSES



CANDIDOSES



FICHE MALADIE





Jun 3, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 2: Dermatologie

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