DÉMENCES (2)
Traitement symptomatique
Rééducation
Rééducation orthophonique à différents stades de la maladie.
Stimulation cognitive (aux stades légers et modérés de la maladie).
Alimentation
• Assurer un apport liquidien et calorique suffisant à ces patients qui ont souvent du mal à s’alimenter seuls.
• Apports protidiques supplémentaires en cas de dénutrition ornithine (CÉTORNAN 10 g) 1 sach. × 2/j : favorise la cicatrisation et prévient la survenue d’escarres.
• En cas de troubles de déglutition, envisager une nutrition parentérale :
ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS NMDA
EFFETS INDÉSIRABLES
Troubles digestifs (diarrhée).
Asthénie, anxiété, confusion, hallucinations, céphalée, vertiges, crise convulsive.
DÉMENCES (3)
Lieu du traitement
Maintien à domicile
Il faut prévoir des aides au domicile à adapter aux besoins de l’entourage.
• lnfirmière à domicile : aide au lever, à la toilette et à la prise des médicaments, 1 ou 2 fois/j.
• Kinésithérapeute à domicile.
• Parfois, alimentation parentérale à domicile.
• Courte hospitalisation dans un service où est connu le patient pour soulager la famille quelques jours.
SCLÉROSE EN PLAQUES (1)
Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement curatif de la sclérose en plaques [1].
ANTISPASTIQUES
INDICATIONS
Contractures spastiques (sclérose en plaques, affections médullaires ou cérébrales).
En cours d’étude dans le sevrage alcoolique. Hoquets rebelles.
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Voie intrathécale : protocole selon 3 étapes :
– sélection des répondeurs (dose-test de 25 mg en 1 min, augmentée par paliers de 25 mg/24 h, jusqu’à obtention d’une réponse 4 à 8 h après l’injection, ou jusqu’à 100 mg). Si pas de réponse à 100 mg non-répondeur;
– détermination de la dose efficace chez les répondeurs;
– traitement d’entretien en perfusion continue (10 à 1 200 mg/j).
EFFETS INDÉSIRABLES
Somnolence et/ou nausées transitoires fréquentes en début de traitement.
Plus rarement hypotonie musculaire, bouche sèche, élévation des transaminases.
Confusion, hallucinations (sujet âgé surtout).
Abaissement du seuil épileptogène.
SCLÉROSE EN PLAQUES (2)
Traitement symptomatique
Douleurs ou dysesthésies
• Carbamazépine (TÉGRÉTOL) 200 mg 1 à 3 cp./j à doses progressives (AMM) ou oxcarbazépine (TRILEPTAL) cp. à 300 mg 1 cp × 2/j puis 1 cp. le matin, 2 le soir et augmenter si besoin. Lamotrigine (LAMICTAL) (hors AMM), cp. à 25 et 50 mg : débuter progressivement (cf. traitement de l’épilepsie) jusqu’à 150 mg/j et augmenter progressivement si besoin.
• Douleurs neuropathiques : imipramine, amytryptiline, gabapentine, prégabaline ou clonazépam (RIVOTRIL) (gouttes).
Troubles cognitifs et anxio-dépressifs
Psychothérapie et/ou relaxation, en association avec un traitement antidépresseur si besoin.
SCLÉROSE EN PLAQUES (3)
Traitement de fond [1]
À retenir : EDSS 3 marche parfaitement autonome, EDSS 6 : aide unilatérale nécessaire.
SEP secondairement progressive
Interféron β-1b (BÉTAFÉRON) et β-1b recombinant (EXTAVIA), mitoxantrone (ELSEP).
SEP (TRAITEMENT DE FOND) (2) – INTERFÉRONS BÊTA (2) PHARMACOLOGIE
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Surveillance régulière de l’hémogramme et des transaminases.
Pour éviter le syndrome grippal on peut :
– soit débuter à 1/4 de dose pendant 1 sem. puis augmenter progressivement jusqu’à 8 MUI/j;
– préférer l’injection le soir au coucher, et prendre 1 g de paracétamol en préventif.
BÉTAFÉRON et EXTAVIA : à conserver à moins de 25 °C.
AVONEX : à conserver entre + 2 et + 8 °C (ou à température ambiante pendant moins d’une semaine).
SCLÉROSE EN PLAQUES (4)
Prise en charge globale
Éducation
• Éducation du patient : nécessité de l’implication active du patient, information sur la maladie, ses conséquences sur la vie personnelle, familiale et socioprofessionnelle. Information sur les traitements, leurs effets secondaires possibles. Apprentissage de la fatigue et de la vie au quotidien, des injections, des sondages. Attention aux séjours dans les pays chauds.
• Éducation de l’entourage : informer la famille du handicap et de son évolution.
Associations
NAFSEP : Nouvelle association française des sclérosés en plaques : 7, av. Albert Durand 31700 Blagnac. Tél. 05 34 55 77 00. http://www.nafsep.org.
UNISEP : regroupement de plusieurs associations : 14 rue Jules Vanzuppe 94200 Ivry sur Seine. Tél. 01 43 90 39 39. Fax : 01 43 90 14 51. contact@unisep.org.
ARSEP : Association pour la recherche sur la sclérose en plaques : 14 rue Jules Vanzuppe 94200 Ivry-sur-Seine. Tél. 01 43 90 39 39 Fax : 01 43 90 14 51. http://www.arsep.org.
Score EDSS : http://www.neurologies.net
SEP (TRAITEMENT DE FOND) (3) – IMMUNOMODULATEUR
SEP (TRAITEMENT DE FOND) (4) – IMMUNOSUPPRESSEURS SÉLECTIFS
INDICATIONS
– Patients présentant une forme très active de la maladie malgré un traitement par interféron β (au moins 1 poussée dans l’année sous traitement et au moins 9 lésions T2 ou au moins 1 rehaussée par le gadolinium).
– Patients ayant une SEP-RR sévère d’évolution rapide (2 poussées invalidantes ou plus dans l’année et à l’IRM une ou plusieurs lésions rehaussées par le gadolinium ou augmentation nette de la charge lésionnelle en T2).
CONTRE-INDICATIONS
Hypersensibilité au natalizumab.
Leucoencéphalite multifocale progressive (LEMP).
Association avec interféron β ou acétate de glatiramère.
Cancers diagnostiqués en évolution.
PRÉCAUTIONS D’EMPLOI
Surveillance pendant la perfusion et une heure après d’éventuelles réactions d’hypersensibilité.
SEP (TRAITEMENT DE FOND) (5) – IMMUNOSUPPRESSEURS SÉLECTIFS
PROPRIÉTÉS
Premier représentant de la classe des modulateurs des récepteurs à la sphingosine 1-phosphate.
Le fingolimod est une prodrogue active après phosphorylation par la sphingosine-kinase 2.
INDICATIONS
– Patients présentant une forme très active de la maladie malgré un traitement par interféron β (au moins 1 poussée dans l’année sous traitement et au moins 9 lésions T2 ou au moins 1 rehaussée par le gadolinium).
– Patients ayant une SEP-RR sévère d’évolution rapide (2 poussées invalidantes ou plus dans l’année et à l’IRM une ou plusieurs lésions rehaussées par le gadolinium ou augmentation nette de la charge lésionnelle en T2).
SEP (TRAITEMENT DE FOND) (6) – IMMUNOSUPPRESSEUR
CONTRE-INDICATIONS
Patient ayant déjà reçu de la mitoxantrone ou des antracyclines.
Cardiopathie. Myélodysplasies. ATCD d’hémopathie maligne.
Grossesse ou allaitement. Absence de contraception efficace.
Association avec le vaccin de la fièvre jaune. Insuffisance hépatique.
NEUROPATHIES PÉRIPHÉRIQUES DIFFUSES (1)
On y associera un traitement symptomatique et une rééducation fonctionnelle.