19 Les lésions affectant le squelette osseux peuvent être classées en trois grandes catégories : • les tumeurs osseuses malignes primitives (ex : ostéosarcome) ; • les tumeurs osseuses bénignes (ex : ostéochondrome), et celles dont la nature néoplasique n’est pas établie avec certitude (ex : dysplasie fibreuse) ; • les métastases osseuses d’un cancer à distance (ex : adénocarcinome pulmonaire). Les conséquences squelettiques des pathologies médicales, telles que l’ostéodystrophie rénale, l’ostéoporose, ou encore l’ostéomalacie, ne seront pas traitées ici sauf cas particuliers. Les tumeurs osseuses malignes primitives sont rares avec une incidence de 1 cas pour 100 000 habitants [7]. Les tumeurs bénignes sont beaucoup plus fréquentes : la découverte fortuite d’un enchondrome sur une série consécutive d’IRM du genou ou de l’épaule, toutes indications confondues, est de 2 à 3 % [3, 9]. Les métastases sont beaucoup plus fréquentes que les tumeurs osseuses malignes primitives. Les tumeurs osseuses primitives semblent être un peu plus fréquentes chez les hommes. L’examen clinique d’une lésion osseuse est habituellement pauvre mais sera systématique : • examen de la peau, de la thyroïde, des seins, de la prostate, de l’abdomen, des testicules ; • palpation des os, recherche de déformation ; • examen des aires lymphonodales ; L’âge d’un patient est un élément très important de l’anamnèse. Un antécédent évocateur sera recherché : cancer connu évoquant une métastase, exostose dans le cadre d’une maladie des exostoses multiples, etc. Une lésion osseuse se présente habituellement de quatre façons : • découverte d’une masse indolore ; • survenue d’une fracture pathologique ; • découverte fortuite d’une lésion osseuse au cours d’un examen d’imagerie. Si une tuméfaction est ancienne et n’évolue pas ou peu, cela évoque une lésion bénigne ou une tumeur maligne de bas grade. Une croissance rapide est évocatrice d’une tumeur à activité biologique importante comme une tumeur bénigne (TB) agressive ou une tumeur maligne de haut grade. La douleur est souvent évocatrice d’une tumeur bénigne agressive ou d’une tumeur maligne. Elle peut être due à une fragilité mécanique conséquence de la destruction osseuse, à l’effet de masse intra-osseux, à une atteinte du périoste qui est très innervé, ou parfois à une réponse inflammatoire spécifique associée (ostéome ostéoïde). La fracture pathologique est évocatrice d’une destruction osseuse importante, que l’on voit habituellement dans les métastases osseuses, les tumeurs osseuses malignes primitives, et parfois, les TB agressives ; mais elle peut se voir pour un traumatisme minime sur une tumeur bénigne comme un kyste osseux essentiel. La découverte fortuite d’une lésion osseuse est très fréquente et le plus souvent c’est une tumeur bénigne latente qui sera mise en évidence. Néanmoins, il faut savoir ne pas laisser de côté une lésion active biologiquement, d’autant qu’elle peut être de nature maligne. Les examens d’imagerie sont essentiels au diagnostic d’une lésion osseuse. Les trois examens les plus utiles au diagnostic sont la radiographie standard, la TDM et l’IRM. Le but de la radiographie est de classer l’agressivité de la tumeur, et si possible de proposer un ou plusieurs diagnostics probables. Les réponses apportées permettront de classer la tumeur en fonction de son activité biologique : tumeur osseuse bénigne latente, tumeur osseuse bénigne active, tumeur osseuse bénigne agressive, tumeur osseuse maligne primitive de bas grade, et tumeur osseuse maligne primitive de haut grade. Pour les os longs, la localisation de la tumeur dans le plan axial et longitudinal apporte elle aussi une information diagnostique importante (tableau 19.1). Les épiphyses les plus actives sont le plus souvent atteintes par les tumeurs osseuses : près du genou et loin du coude. La présence de lésions multiples oriente le diagnostic et doit faire suspecter des métastases osseuses ou un myélome en premier lieu. D’autres tumeurs/lésions peuvent être évoquées (tableau 19.2). Tableau 19.2 Diagnostics à évoquer devant des lésions osseuses multiples Une ostéolyse est souvent présente et devra être caractérisée : trabéculaire et/ou corticale : • l’ostéolyse trabéculaire (tableau 19.3) peut être géographique, c’est-à-dire bien limitée comme dans le kyste osseux essentiel (figure 19.1), elle peut être perméative, c’est-à-dire mal limitée comme dans les tumeurs osseuses malignes primitives (figure 19.2), ou encore mitée comme dans une métastase (figure 19.3) ; Tableau 19.3 Analyse des rapports entre l’os et la tumeur Figure 19.1 Radiographies de face et de profil de l’humérus chez un garçon de 15 ans. Figure 19.2 Radiographies de genou d’un homme de 17 ans. Figure 19.3 Radiographies d’épaule d’un homme de 56 ans. • l’ostéolyse corticale prend l’aspect d’érosions endostées comme dans les enchondromes (figure 19.4), les dysplasies fibreuses (figure 19.5) et les chondrosarcomes intra-osseux de bas grade (figure 19.6) ; ces érosions endostées forment des indentations à la face interne de la corticale, bien visibles sur les coupes axiales TDM/IRM. Dans les tumeurs malignes, le cortex peut disparaître entièrement. Figure 19.4 Radiographies et IRM chez un patient de 34 ans. Figure 19.5 Radiographies et scanner (coupe axiale) de fémur chez un patient de 47 ans. Figure 19.6 Radiographie et IRM (séquence T2) de l’ulna chez une patiente de 65 ans. L’analyse de la réaction de l’os à la lésion donne une bonne idée de l’activité biologique (agressivité) de cette lésion (tableau 19.3). Cette réaction s’analyse au niveau de l’os trabéculaire et du périoste : • au niveau de l’os trabéculaire il existe trois types de réaction : – lésion bien limitée (réponse ostéoclastique compétente) et finement cerclée d’un liseré de sclérose (réponse ostéoblastique compétente), ex : kyste osseux essentiel (figure 19.1), – lésion bien limitée (réponse ostéoclastique compétente) sans liseré de sclérose (réponse ostéoblastique dépassée), ex : tumeur à cellules géantes (figure 19.7) et kyste anévrysmal (figure 19.8), Figure 19.7 Radiographies de poignet de face et de profil d’une femme de 45 ans. Figure 19.8 Radiographies et IRM chez une patiente de 26 ans. – lésion mal limitée (réponse ostéoclastique dépassée) sans liseré de sclérose (réponse ostéoblastique dépassée), ex : sarcome d’Ewing (figure 19.9) et métastase (figure 19.3) ; Figure 19.9 Radiographies, scanner (coupes coronale et axiale), et IRM (coupe axiale) du fémur chez un patient de 23 ans. • au niveau du périoste, il existe quatre types de réactions traduisant une activité biologique de plus en plus importante : – épaississement cortical : en réaction à une lésion ayant une composante inflammatoire et peu de pouvoir ostéolytique comme l’ostéome ostéoïde (figure 19.10), Figure 19.10 Radiographies et scanner (coupe axiale) du tibia chez un patient de 16 ans. – apposition périostée ordonnée : en réaction à une lésion associant des érosions corticales endomédullaires et une apposition d’os par le périoste de l’autre côté, – néocortex : association d’une destruction corticale complète et l’apposition d’une fine couche d’os continu par le périoste (figure 19.7) sans pour autant que le périoste ait le temps de refaire un cortex épais, – apposition périostée désordonnée ou dépassée : érosion corticale complète et périoste débordé ; le débordement du périoste peut prendre plusieurs formes : le triangle de Codman (périoste rompu), le feu d’herbe (aspect spiculé), et le bulbe d’oignon (aspect plurilamellaire, tumeur débordant le périoste qui essaie de contenir la progression tumorale en rajoutant couche sur couche mais dépassées par la progression tumorale) (figures 19.2 et 19.9). La présence d’une matrice dans la tumeur est d’une grande information diagnostique. Il existe trois types de matrices évocatrices : • la matrice osseuse, due à la calcification de la substance ostéoïde ; elle se voit surtout dans les ostéosarcomes (figure 19.2) mais aussi dans les ostéomes ostéoïdes (figure 19.10) et dans les ostéoblastomes parfois ; • la matrice cartilagineuse, due à la calcification des îlots cartilagineux répandus dans la lésion ; on la retrouve dans les tumeurs cartilagineuses telles que l’enchondrome (figure 19.4) ou le chondrosarcome (figure 19.6) ; • la matrice en verre dépoli, de densité variable, conséquence d’une calcification homogène et très fine de la matrice ; elle se voit quasi exclusivement dans la dysplasie fibreuse (figure 19.5). La présence d’une masse dans les parties molles est souvent le témoin du caractère agressif de la lésion osseuse et se voit dans les tumeurs malignes de haut et de bas grade (figures 19.2 et 19.9), mais parfois aussi dans les tumeurs bénignes agressives telles que les tumeurs à cellules géantes. À l’issue de l’examen clinique et radiographique, on doit classer la tumeur selon son activité biologique : tumeur osseuse bénigne latente, tumeur osseuse bénigne active, tumeur osseuse bénigne agressive, tumeur osseuse maligne primitive de bas grade, et tumeur osseuse maligne primitive de haut grade (tableau 19.4). Tableau 19.4 Classification des tumeurs osseuses selon leur activité biologique Elle est essentielle pour analyser en détail la corticale, le périoste, et l’os trabéculaire. C’est l’imagerie de référence pour l’analyse morphologique de la composante minéralisée d’une lésion osseuse : matrice, calcifications. L’angioscanner (injection intraveineuse et imagerie vasculaire) permet de préciser les rapports entre la masse tumorale et les axes vasculaires. C’est la modalité de choix pour guider une biopsie ou pour l’ablation d’une tumeur par voie percutanée. Elle apporte des informations utiles au diagnostic : • signal des composantes cartilagineuses ; • niveaux liquides des kystes anévrismaux ; • œdème médullaire en périphérie d’un ostéome ostéoïde ou d’un chondroblastome. Elle est essentielle pour le bilan d’extension locorégionale d’une tumeur osseuse et la planification thérapeutique. La scintigraphie osseuse au technétium 99 est essentielle au bilan d’extension. Elle permet de détecter les lésions hypermétaboliques. Elle est plus performante si elle est réalisée en coupes. L’imagerie hybride en coupes (tomoscintigraphie par émission monophotonique/tomodensitométrie) et la tomographie par émission de positon/tomodensitométrie avec un radiotraceur (FNa-(18S)) remplacent aujourd’hui la scintigraphie osseuse aux biphosphonates technétiés en mode planaire. La biopsie osseuse est, avec l’imagerie précédente, l’examen essentiel du diagnostic d’une lésion osseuse. Elle peut être source d’erreur avec des conséquences graves : on retrouve des erreurs majeures dans le diagnostic dans 16 % des cas, des modifications du traitement dans 19 % des cas, et des résultats diminués pour le patient dans 10 % des cas [4, 5]. Les différents types de biopsie osseuse se comparent en termes de performance diagnostique d’un côté et de risque de contamination de l’autre. Il existe trois moyens à disposition pour faire une biopsie : • la biopsie à l’aiguille, ou cytoponction, rarement utilisée pour le diagnostic des sarcomes en général et des lésions osseuses en particulier ; • la microbiopsie ou biopsie percutanée, éventuellement réalisée avec guidage radiologique. Cette technique associe de bonnes performances diagnostiques avec une contamination minime : 77 % de diagnostics faits sur 1re microbiopsie et 94 % sur la 2e microbiopsie en cas d’échec de la 1re [8]. Elle doit être réalisée avec un trocart de gros calibre. Elle est la technique biopsique de choix pour les suspicions/confirmations de métastases et de myélome, voire de lymphome et tumeurs d’Ewing avec biopsie du contingent infiltrant les tissus mous. Elle permet aussi d’accéder avec précision (guidage par le scanner) à certains endroits difficiles tels que la face endopelvienne du bassin et le rachis par exemple ; • la biopsie chirurgicale (figure 19.11), gold standard pour les tumeurs osseuses primitives hors tumeurs d’Ewing et lymphome, avec de préférence, biopsie du spongieux même en cas d’envahissement des parties molles : sa performance diagnostique est excellente, mais au prix d’une contamination des tissus mous qui ne pourra être négligée [1]. Il existe des lésions qui ne nécessitent pas de confirmation histologique (Don’t touch lesions ; encadré 19.1) lorsqu’elles sont caractéristiques à l’imagerie. Le bilan d’extension s’entend pour les lésions osseuses tumorales, et dans l’immense majorité des cas pour les tumeurs osseuses malignes. Il faudra différencier l’extension locale, régionale et à distance. Sauf si précisé différemment, le paragraphe présent fait référence au bilan d’extension réalisé pour les sarcomes osseux. On doit à Enneking [2] et au travail de la MusculoSkeletal Tumor Society (MSTS) d’avoir proposé une représentation de l’extension locale d’un sarcome osseux ou des parties molles. Les sarcomes, par opposition aux carcinomes, sont le plus souvent peu infiltrants et ont tendance à repousser les tissus les entourant. En schématisant on peut représenter le sarcome comme une boule qui serait la tumeur avec ses cellules tumorales centrales, entourée d’une pseudo-capsule (encore appelée zone réactive) qui contient des cellules tumorales satellites et, autour de cette pseudo-capsule, les tissus repoussés où l’on est toujours susceptible de trouver quelques cellules tumorales qui ont « sauté » : ce sont des skips lésions (figure 19.12). Figure 19.12 Représentation schématique d’un sarcome (en noir), de la pseudo-capsule (en gris), et des tissus périphérique (en rouge). Localement, les sarcomes sont intracompartimentaux ou extracompartimentaux. Le compartiment est théoriquement un espace clos par des structures anatomiques étanches au passage des cellules tumorales satellites et skips. Il existe quatre types de compartiments : intra-osseux, intrafascial, intra-articulaire, et superficiel. Un sarcome de l’extrémité distale du fémur sans envahissement des parties molles sera considéré comme intracompartimental. Un sarcome franchissant un compartiment sera considéré comme extracompartimental : c’est le cas d’un ostéosarcome du fémur distal avec envahissement de la loge antérieure de la cuisse par exemple. Certaines localisations ne présentent pas de barrière anatomique évidente et seront toujours considérées comme extracompartimentales : • le creux poplité et la fosse ulnaire ; • le creux axillaire et le triangle fémoral ; • la paume de la main, le médiopied et l’arrière-pied ; • la région paraspinale, la tête et le cou, et la région claviculaire ;
Tumeurs et pseudo-tumeurs du squelette
Définition et classification
Épidémiologie
Manifestations cliniques
Imagerie
Radiographie
Caractéristiques de la lésion osseuse
Lésions multiples
Atteinte non tumorale
Tumeurs brunes de l’hyperparathyroïdie, Paget, ostéomyélite multifocale
Tumeur bénigne
Maladies des exostoses multiples, enchondromatose ; dysplasie fibreuse polyostotique, histiocytose langerhansienne
Tumeur maligne
Métastases, myélome multiple des os, ostéosarcome multifocal, chondrosarcomes multiples dans une enchondromatose
Atteinte osseuse
Types visibles
Types d’ostéolyse trabéculaire
Ostéolyse géographique
Ostéolyse perméative
Ostéolyse mitée
Types de réaction osseuse trabéculaire
Sclérose marginale
Absence de sclérose mais lésion bien limitée
Absence de sclérose et lésion mal limitée
Types de réaction périostée
Épaississement cortical
Apposition périostée ordonnée
Néocortex
Apposition périostée désordonnée ou dépassée
Lésion unique, diaphysaire, lytique, bien limitée avec un liseré de sclérose. Érosions endostées avec une expansion endostée. Absence de réaction périostée, de masse dans les parties molles, de matrice spécifique. Tumeur bénigne active : kyste osseux essentiel.
Lésion unique, métaphysaire excentrée, peu lytique, mal limitée et sans liseré de sclérose périphérique. Réaction périostée et masse dans les parties molles. La lésion produit une matrice osseuse. Tumeur osseuse maligne de haut grade : ostéosarcome.
Lésion unique, métaphysodiaphysaire, lytique, mitée, sans liseré de sclérose. Rupture corticale, avec réaction périostée dépassée ou fracture sur le versant interne de la corticale. Absence de matrice et d’envahissement des parties molles. Tumeur maligne de haut grade, très évocatrice d’une métastase osseuse.
Lésion unique, métaphysodiaphysaire, non lytique, bien limitée sans liseré de sclérose périphérique. Petites érosions endostées. Absence de réaction périostée, de masse dans les parties molles. Petites calcifications ponctuées visibles. IRM : lésion hypointense en T1 et hyperintense en T2 avec signal hypointense en son sein témoignant de la présence de cartilage calcifié. Tumeur bénigne active : enchondrome.
Lésion lytique, unique, métaphysodiaphysaire, bien limitée avec liseré de sclérose périphérique. Érosions endostées visibles avec une expansion endostée. Absence de réaction périostée, de masse dans les parties molles. Déformation en crosse de berger du fémur. TDM : matrice en verre dépoli. Tumeur bénigne active : dysplasie fibreuse.
Lésion unique, métaphysodiaphysaire, lytique, bien limitée avec un liseré de sclérose par endroits mais pas partout. Érosions endostées et expansion endostée. Fines calcifications ponctuées visibles dans la lésion. Absence de réaction périostée et de masse dans les parties molles. IRM : lésion hyperintense en T2 dénotant la présence de cartilage ; calcifications visibles en hyposignal. Tumeur maligne de bas grade à croissance assez lente : chondrosarcome de grade intermédiaire.
Lésion unique, épiphysométaphysaire, lytique, bien limitée mais sans liseré de sclérose périphérique. Réaction périostée à type de néocortex et envahissement des parties molles. Absence de matrice évidente. Tumeur bénigne agressive : tumeur à cellules géantes.
Lésion unique, diaphysaire, lytique, bien limitée sans liseré de sclérose. Érosions endostées. Absence de réaction périostée, de masse dans les parties molles, de matrice spécifique. IRM : lésion liquidienne avec des niveaux liquides multiples. Tumeur bénigne agressive : kyste anévrysmal.
Radiographie : lésion unique, diaphysaire, perméative, mal limitée et sans liseré de sclérose. Réaction périostée dépassée sans lyse corticale franche ; absence de matrice spécifique. TDM : nette réaction périostée dépassée. IRM : volumineuse masse dans les parties molles. Tumeur maligne de haut grade : sarcome d’Ewing.
Radiographie : lésion unique, diaphysaire, avec important épaississement cortical harmonieux. Absence de masse dans les parties molles. TDM : lésion lytique bien limitée intracorticale, avec sclérose périphérique et important épaississement cortical. Tumeur bénigne latente ou active : ostéome ostéoïde.
Activité biologique de la tumeur
Signes radiographiques
Exemples de tumeurs
Tumeur bénigne latente
Ostéolyse géographique, sclérose périphérique, pas d’érosion corticale, pas de réaction périostée, pas de masse dans les parties molles
Lacune corticale, ostéochondrome de l’adulte, etc.
Tumeur bénigne active
Ostéolyse géographique, pas de sclérose périphérique, érosion corticale possible, pas de réaction périostée, pas de masse dans les parties molles
Dysplasie fibreuse, kyste osseux essentiel, ostéome ostéoïde, etc.
Tumeur bénigne agressive
Ostéolyse géographique, pas de sclérose périphérique, érosion corticale, néocortex, masse dans les parties molles possible
Tumeur à cellules géantes, kyste anévrysmal, ostéoblastome, etc.
Tumeur maligne de bas grade
Ostéolyse perméative, pas de sclérose périphérique, érosion et rupture corticale, apposition périostée ordonnée, masse dans les parties molles possible
Chondrosarcome de bas grade, certaines métastases
Tumeur maligne de haut grade
Ostéolyse perméative ou mitée, pas de sclérose périphérique, rupture corticale ou non, apposition périostée désordonnée ou dépassée, masse dans les parties molles
Sarcome d’Ewing, ostéosarcome conventionnel, métastase, lymphome
Tomodensitométrie
Imagerie par résonance magnétique
Scintigraphie osseuse
Biopsie osseuse
Analyse de l’extension tumorale
Analyse de l’extension locale
Des cellules tumorales centrales, satellites et skips sont présentes dans la tumeur, dans la pseudo-capsule, et dans les tissus périphériques respectivement.
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