17: Urologie

Urologie





CANCER DE LA PROSTATE (1)



Dépistage [1]


L’étude ERSPC (European Randomized Study of screening for Prostate Cancer) confirme la réduction de mortalité de 21 % en cas de dépistage systématique du cancer de la prostate par le PSA par rapport l’absence de dépistage, chez des hommes européens âgés de 55 à 69 ans, suivis pendant au moins 11 années. Cette baisse de mortalité atteint 29 % pour les hommes ayant effectivement réalisé le dépistage. Dans cette étude, après ce suivi de 11 ans, pour éviter un décès par cancer de la prostate, 1 055 hommes doivent être dépistés et 37 doivent être traités. Cette analyse après 2 années de suivi supplémentaires confirme que le dépistage par PSA diminue de façon importante la mortalité par cancer de la prostate.


Les résultats de cette étude sont très favorables au dépistage, même si certaines limites méthodologiques ne permettent pas encore aujourd’hui de se prononcer définitivement en faveur du dépistage systématique ou dépistage de masse : le dépistage par décision individuelle reste donc recommandé par l’AFU et, en pratique, utilisé par plus de 2 hommes sur 3 en France. Ce dépistage implique une information claire du patient portant sur le cancer de la prostate, ses risques d’évolution, son dépistage et sa prise en charge, d’où l’importance de campagnes d’information largement diffusées vers le grand public et les professionnels de santé.


L’AFU rappelle l’importance de la discussion en réunion de concertation pluridisciplinaire, de chaque cas de cancer de prostate diagnostiqué, qui doit prendre en compte l’âge, l’agressivité (grade), le nombre et la longueur de biopsies envahies, la vélocité du PSA, etc. La surveillance active doit être systématiquement évaluée comme les autres modalités de traitement. La stratégie thérapeutique doit ensuite être discutée avec le patient.


À l’issue de l’analyse critique des articles issus des études ERSPC et PLCO publiés en mars 2009 et au vu des travaux récents parus en France, l’HAS a considéré qu’aucun élément scientifique nouveau n’est de nature à justifier la réévaluation de l’opportunité de la mise en place d’un programme de dépistage systématique du cancer de la prostate par dosage du PSA.






AGONISTES DE LA LH-RH (2)














CANCER DE LA PROSTATE (2)




Traitement curatif


Prostatectomie totale ou radiothérapie à dose curative justifiées si l’espérance de vie est > 10 ans. Les 2 traitements ont a priori une efficacité comparable avec un avantage pour la chirurgie en survie sans progression après 12 ans. La curiethérapie est une option valable pour les petits cancers (moins de 20 mm sur les biopsies) à bas risque uniquement au sein de prostates d’un volume total inférieur à 50 mL.











ŒSTROGÈNES ANTIANDROGÉNIQUES




















CANCER DE LA PROSTATE (3)



Traitements du cancer de prostate métastatique hormonosensible [1]







ANTAGONISTE DE LA LH-RH














CANCER DE LA PROSTATE (4)





INHIBITEUR DE LA BIOSYNTHÈSE DES ANDROGÈNES














CANCER DU REIN (1)


Le seul traitement curatif est chirurgical. Il faut donc s’efforcer d’enlever une tumeur, même si elle a une extension extrarénale. Une métastase ne contre-indique pas la néphrectomie.



Cancer du rein localisé ou localement avancé [1]





Cancer du rein métastatique [1]


Plus de 10 % des patients asymptomatiques ont une maladie métastatique peu évolutive autorisant expectative et surveillance rapprochée. Le nombre de métastases, la cinétique lente ou rapide d’évolution de la maladie et l’état général (évalué par l’ECOG ou le Performance Status) sont des éléments capitaux pour décider de la stratégie thérapeutique.




CANCER DU REIN (2)






CANCER DU TESTICULE (1)


Premier cancer de l’homme jeune (25-35 ans). Toute tumeur du testicule est cancéreuse jusqu’ à preuve du contraire. La survie globale est de 95 % à 5 ans.







COLIQUE NÉPHRÉTIQUE (1)


La colique néphrétique est l’expression clinique de la distension aiguë de l’appareil urinaire. Le diagnostic clinique est facile, et le premier geste à accomplir est de traiter la douleur. La majorité des coliques néphrétiques sont traitables en ambulatoire et sont dues à une obstruction. [1]



Traitement au domicile


En cas de colique néphrétique simple typique, l’hospitalisation n’est habituellement pas nécessaire. La douleur peut être traitée à domicile; les examens complémentaires prescrits peuvent être effectués en ambulatoire de façon légèrement différée (24-48 h).







COLIQUE NÉPHRÉTIQUE (2)



Hospitalisation


Elle est nécessaire dans les cas suivants.








CYSTITES AIGUËS INFECTIEUSES (1)




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May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 17: Urologie

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