17: Le droit des personnes

Chapitre 17


Le droit des personnes



I


Le cadre juridique de la personne1


« On appelle capacité juridique toute compétence d’une personne en matière de droit. » L’enfant n’a pas de capacité juridique, ce sont ses parents donc sa famille et la société qui doivent défendre ses droits. La famille désigne les personnes liées par le sang, c’est la famille biologique, que les membres soient ou non remariés (c’est le cas des familles recomposées) et qu’ils vivent ou non ensemble, sous le même toit. La loi de 2002 et de 2004 a revu plus particulièrement certains aspects de la filiation et de l’autorité parentale.



A La filiation







B L’autorité parentale


« L’autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant, jusqu’à sa majorité ou son émancipation. » L’autorité parentale entraîne des droits et des devoirs, aussi bien pour les parents que pour l’enfant (article 3 de la loi).





C L’exercice de l’autorité parentale selon la filiation


L’exercice de l’autorité parentale peut prendre des formes différentes selon la filiation (article 5 de la loi).






D L’exercice de l’autorité parentale pour les parents séparés


L’exercice et l’autorité parentale sont précisés pour les parents séparés (article 6 de la loi). Voici les points essentiels.



• « La séparation des parents n’a pas d’incidence sur les règles d’exercice de l’autorité parentale ; elle laisse subsister les droits et les devoirs des parents à l’égard de l’enfant. »


• « L’autorité parentale peut être exercée soit conjointement (par les deux parents) soit unilatéralement (par l’un des deux). »


• « Si l’exercice de l’autorité parentale est confié à l’un des deux parents, le juge décide de la résidence principale de l’enfant mineur. »


• Le parent qui exerce l’autorité parentale a le devoir :



• Le parent qui n’exerce pas l’autorité parentale a le devoir :



• « Si l’un des père ou mère se trouve privé de l’exercice de l’autorité parentale, ou si l’un des deux décède, l’autre exerce seul cette autorité. »


• « Le juge aux affaires familiales peut, à titre exceptionnel, et si l’intérêt de l’enfant l’exige (notamment en cas de privation d’exercice d’autorité parentale), décider de confier l’enfant à un tiers (choisi de préférence dans sa parenté). »




II


Les droits des personnes et l’évolution de leur application dans le domaine sanitaire et social


En France, un ensemble législatif à caractère sanitaire et social vise à protéger les personnes. Le dispositif mis en place est très vaste. Il regroupe la PMI, l’Aide sociale, la protection de la personne hospitalisée handicapée, etc. Voyons l’essentiel de ce dispositif.



A La Protection maternelle et infantile (PMI)


La Protection maternelle et infantile, ou PMI, est l’ensemble des mesures visant à protéger et à promouvoir la santé de la mère et de l’enfant de 0 à 6 ans.






B L’Aide sociale à l’enfance (ASE)


L’Aide sociale à l’enfance est un organisme financé par le département. C’est un partenaire privilégié des professionnels de terrain (PMI, service social, écoles…) pour des décisions à prendre lors de situations familiales difficiles.





3 La mission des familles d’accueil dans le cadre des placements familiaux


Les familles d’accueil qui dépendent de l’ASE ont une mission délicate. Elles doivent élever l’enfant avec toute l’affection nécessaire à son épanouissement, sans toutefois se « l’approprier ». Deux cas sont à considérer.



• Soit l’enfant est maintenu dans sa famille (tableau 5.3) : un soutien est apporté aux parents par une travailleuse familiale, un éducateur spécialisé ou une puéricultrice.


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May 12, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 17: Le droit des personnes

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