Chapitre 16 Traitement de l’appareil de glissement • C’est un petit muscle annexé au vaste intermédiaire du quadriceps : ce dernier s’insère à la jonction deux tiers proximal, un tiers distal du fémur, sur ses faces antérieure et latérale. • Situé en arrière du droit antérieur du fémur, il est bien séparé du vaste latéral mais peu du vaste médial. • Quelques fibres s’attachent à la face antérieure de la capsule. • Il se termine sur le cul-de-sac subquadricipital capsulosynovial et la bourse synoviale suprapatellaire. • Leurs faces périphériques adhèrent à la capsule. • Les cornes méniscales sont attachées au tibia, c’est donc la partie centrale qui est mobile. • Leurs attaches sont interrompues au niveau de l’éminence tibiale. • Notons les deux ligaments méniscopatellaires qui, lors des problèmes rotuliens, déstabilisent les deux ménisques à la fois. • Au tibia : par les freins des cornes des ménisques sur les aires intercondylaires. • À la patella : par les ligaments méniscopatel-laires, de la face périphérique du ménisque au bord latéral de la patella. • Au fémur : par le ligament méniscofémoral, de la corne postérieure du ménisque latéral au ligament croisé postérieur et à la fosse intercondylaire. • Entre eux : par le ligament transverse. • À la capsule : par leur face périphérique. Fig. 16.6 Secteurs méniscaux. • Une partie axiale : mince, facilement déchirée dans les traumatismes. • Une partie périphérique : solide, adhérant à la capsule ; le chirurgien évite de l’enlever pour respecter la distribution des forces d’appui sur le genou ; 66 % de la partie périphérique des ménisques et des cornes possède une innervation baro- et nociceptive. Fig. 16.7 Vascularisation méniscale. Au cours de la deuxième décade de la vie, les vaisseaux sanguins n’atteignent plus que le tiers externe du ménisque. Cette perte progressive de la vascularisation est due aux mouvements du genou et aux charges qui s’appliquent sur l’articulation. La vascularisation méniscale provient d’un plexus artériel capsulaire qui pénètre dans l’épaisseur méniscale à partir de la capsule, sur 15 à 20 % de la largeur méniscale (Beaufils et al., 2010). Le ménisque latéral en regard du hiatus poplité est avasculaire. Les cornes méniscales reçoivent également une vascularisation à partir de leur insertion osseuse. L’innervation du ménisque se concentre majoritairement aux cornes antérieures et postérieures. Il existe toutefois des éléments neuraux au voisinage des vaisseaux. Ils pénètrent eux aussi dans le tiers externe du ménisque. La présence de mécanoré-cepteurs dans les ménisques suggère que ceux-ci jouent un rôle dans la sensorialité du genou. Les informations qui en résultent sont importantes dans la proprioception de l’articulation. Il a été montré que la proprioception était dérangée avec une lésion méniscale isolée et qu’elle était améliorée après résection partielle du ménisque (Jerosch et al., 1996). • Il est plus mobile, car il n’adhère pas au ligament collatéral fibulaire. • Il est 2 fois plus mobile que le ménisque médial (12 mm contre 6 mm). • Il est protégé par sa grande mobilité et il est moins sollicité dans les mouvements. • Il est attiré vers l’arrière dans la flexion du genou. • Ses insertions sagittales sont proches l’une de l’autre. • Il possède la même largeur partout. – en avant de l’éminence tibiale ; – en dehors du ligament croisé antérieur ; – en arrière sur le tubercule tibial médial dans la fosse séparant les deux éminences. • Il donne un faisceau fibreux allant de sa corne postérieure au ligament croisé postérieur pour rejoindre ensuite le condyle médial : c’est le ligament méniscofémoral antérieur, en avant du ligament croisé postérieur. • Il a une forme semi-lunaire. • Il adhère au ligament collatéral tibial, ses attaches sont plus faibles que celles du latéral. • Ses insertions sont assez éloignées l’une de l’autre. • Il est plus large en arrière, et aussi plus large que le latéral. • Sa corne antérieure, plus fine que celle du latéral, est attachée au plateau tibial. • Il est moins mobile que le latéral à cause de son adhérence au collatéral tibial. • En rotation latérale, il est étiré et en tension maximale. • En rotation médiale, il est relâché et plus ramassé. • En flexion, il se déplace de 5 à 6 mm. • Ses insertions antéropostérieures sont assez éloignées. • Il est étendu et en traction maximale en rotation latérale. • Il est attaché au muscle semi-membraneux. • Sa manipulation implique forcément celle du ligament collatéral tibial. • Il est 20 fois plus souvent lésé que le latéral à cause de sa moindre mobilité et de la faiblesse de sa corne antérieure. • Sa corne antérieure est placée en avant du croisé antérieur. • Son attache antérieure échange des fibres avec le ligament croisé antérieur. • Son attache périphérique capsulaire est plus forte que celle du ménisque latéral.
Muscle articulaire du genou (figure 16.1)
Insertions
Ménisques
Structure (figure 16.4)
Attaches
Attaches méniscales (figure 16.5)
Constitution (figure 16.6)
Les deux parties méniscales
Différents types de méniscectomie, en coupe : a. totale ; b. intramurale ; c. partielle. (Bruno Locker, Christophe Hulet, Claude Vielpeau. Lésions traumatiques des ménisques du genou. EMC – Appareil locomoteur 1992: 1-0 [Article 14-084-A-10]. © 1992 Elsevier, Paris. Tous droits réservés.)
Vascularisation (figure 16.7)
PCP : mur méniscal ; F : fémur. (D’après Amoczky In : Beaufils. Conférences d’enseignement de la SOFCOT, 2003, p. 71).
Innervation
Ménisque latéral (figure 16.9)
Caractéristiques
Ménisque médial (figure 16.10)
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