Chapitre 16. Conclusion
Un ostéopathe doit connaître et être capable d’utiliser toutes les techniques fonctionnelles, de strain et counter strain, les techniques d’articulation, celles du muscle energy ou du thrust.
La technique est seulement un instrument ; ce n’est pas le fait d’utiliser des techniques « ostéopathiques » qui fait d’un thérapeute un ostéopathe, ce sont ses concepts, son mode de raisonnement et ses diagnostics ostéopathiques.
Le thrust doit être sensoriel, la localisation de la direction du thrust doit permettre la réduction spécifique sans connaître la lésion. Il ne faut pas s’obstiner à traiter la position de l’élément lésé, ce qui est important c’est de restaurer la fonction articulaire et de redonner du confort. Mettre un nom sur un dysfonctionnement est commode pour raisonner de manière biomécanique, mais en fait cela n’est pas nécessaire.
Le moment le plus important du diagnostic est peut-être l’observation du patient afin de détecter les dysfonctionnements : le corps enseigne ce qui le gêne le plus si nous l’observons comme il se doit.
Il ne faut jamais oublier de traiter les viscères même s’il y a une absence de symptômes, puisque les viscères peuvent augmenter les réflexes viscérosomatiques.
En cas d’échec du traitement, il ne faut jamais oublier de faire des recherches sur le rachis cervical, avec charnière occipito-axoïde.