157: Tumeurs du poumon primitives et secondaires

Item 157 Tumeurs du poumon primitives et secondaires






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ITEM 138 Cancer : épidémiologie, cancérogenèse, développement tumoral, classification.

ITEM 139 Facteurs de risque, prévention, dépistage des cancers.

ITEM 140 Diagnostic des cancers.

ITEM 141 Traitement des cancers.

ITEM 142 Prise en charge et accompagnement d’un malade cancéreux.





Sujets tombés aux concours de l’Internat et aux ENC : 1997, 1998, 2000, 2001, 2002, 2006, 2009image



1997, zone Nord : Un patient de 50 ans, ayant fumé l’équivalent de 30 paquets-année a présenté un carcinome de la bronche lobaire supérieure droite. Cette tumeur a été classée T2N1M0 et traitée par une exérèse chirurgicale suivie d’une radiothérapie. Un an après la fin de l’irradiation, ce patient présente une douleur très vive, à type de brûlure permanente, qui s’étend sur la face interne du bras droit, de l’avant-bras droit, et descend jusqu’à l’extrémité des deux dernières phalanges du bras droit. L’examen clinique permet de palper au moins deux adénopathies sus-claviculaires droites, de un à deux centimètres de diamètre et de consistance très dure. À droite, on constate aussi un myosis et un léger rétrécissement de la fente palpébrale. Les douleurs ne sont pas calmées par 6 à 8 prises quotidiennes d’une association de paracétamol et de codéine. Ce patient est hospitalisé en urgence.






2000, zone Sud : Une femme de 79 ans est adressée pour une opacité pulmonaire radiologique découverte lors d’un examen de surveillance bi-annuel. L’interrogatoire trouve comme seuls antécédents un tabagisme à 30 paquets-année interrompu en 1993, une tachycardie jonctionnelle traitée depuis 1991 et une lobectomie inférieure droite réalisée trois ans avant la consultation présente, pour le traitement d’un carcinome épidermoïde bien différencié, classé en postopératoire T2N0M0. La patiente se sent en parfait état général. L’examen physique est normal, en dehors de la cicatrice de thoracotomie droite. Les résultats des principaux examens complémentaires sont les suivants : leucocytes 7 200 leucocytes/mm3 avec une formule sanguine normale, hémoglobine à 14,9 g/100 ml et plaquettes à 330 000/mm3. Le bilan hépatique, l’ionogramme sanguin et la créatininémie sont normaux. Le VEMS est à 1 400 ml pour une valeur théorique à 2 000 ml. Les gaz du sang en air ambiant montrent une PaO2 à 86 mm Hg, une PaCO2 à 38 mm Hg, un pH à 7,42 et une réserve alcaline à 24 mm/l.






2001, zone Nord : Monsieur A., 58 ans, vient consulter pour une dyspnée d’effort qui s’aggrave progressivement depuis 6 mois. Il mentionne actuellement une dyspnée d’effort à 2 étages. Il a pour antécédents une insuffisance mitrale ancienne, deux épisodes d’arythmie complète survenus 5 ans et 3 ans auparavant et ayant bénéficié d’une réduction par amiodarone (un traitement par amiodarone 1 cp/jour est poursuivi depuis), un tabagisme à 20 cigarettes/jour depuis l’âge de 18 ans. Il travaille depuis l’âge de 20 ans comme ouvrier de production dans un établissement de fabrication de panneaux de fibrociment. Il vit dans un pavillon. À l’examen clinique, il est apyrétique, il mesure 1 m 70, pèse 68 kg. Il n’y a pas d’hippocratisme digital. À l’auscultation cardiaque, les bruits du cœur sont réguliers et il existe un souffle systolique d’insuffisance mitrale 1/6. L’auscultation pulmonaire retrouve des râles crépitants bilatéraux prédominant aux bases. Il n’y a pas d’œdème des membres inférieurs, pas d’hépatomégalie, ni turgescence jugulaire. La radiographie thoracique montre une silhouette cardiaque normale et un syndrome interstitiel prédominant aux bases. L’électrocardiogramme est normal. L’échocardiographie montre une fuite mitrale minime. Il n’y a pas de signes de dysfonction ventriculaire gauche. L’examen tomodensitométrique thoracique confirme le syndrome interstitiel prédominant aux bases. Il n’y a pas d’adénopathies médiastinales, ni d’anomalies pleurales.





La radiographie du thorax montre un élargissement du médiastin supérieur avec un rapport diamètre de la masse médiastinale sur le diamètre thoracique > 0,5.









La radiographie thoracique est représentée.


L’hémogramme montre : hémoglobine 13 g/dl, globules blancs 8,6 giga/l dont 75 % de polynucléaires neutrophiles, plaquettes 280 giga/l. Le TP est à 85 %, le TCA est à 33 s (témoin 32 s). Les examens biochimiques montrent : calcémie 2,5 mmol/l, glycémie 6,20 mmol/l, phosphatases alcalines 90 UI/l (N < 130). La fibroscopie bronchique trouve un bourgeon dans la bronche principale droite. L’examen anatomopathologique sur biopsie bronchique montre une prolifération dense d’éléments cellulaires de petite taille, réduits parfois à leur noyau, disposés en nappes avec des foyers de nécrose et de nombreuses mitoses. Les immunomarquages sont positifs avec les anticorps antichromogranine et antisynaptophysine.









2009 : Un homme de 65 ans, plombier à la retraite, est adressé aux urgences d’un hôpital général, pour hémoptysie. Ses antécédents sont marqués par un tabagisme estimé à 2 paquets/jour depuis 30 ans. Il décrit une dyspnée pour des efforts modérés depuis plusieurs mois. Il a d’ailleurs réalisé une échographie cardiaque et une exploration fonctionnelle respiratoire il y a deux mois (jointe). Il se plaint d’une toux sèche et d’une douleur de l’épaule droite irradiant parfois vers l’avant-bras et le bord interne de la main, apparues il y a trois semaines, suivies une semaine plus tard de crachats hémoptoïques. Les hémoptysies sont d’abondance croissante ces derniers jours, rythmées par des efforts de toux, estimées à un verre/jour, faites d’abord de sang marron foncé puis dans un deuxième temps de sang rouge clair. L’examen clinique trouve un murmure vésiculaire diminué et quelques ronchus, la fréquence respiratoire est à 25/minute, le rythme cardiaque régulier à 90/minute. Il existe un souffle systolique 3/6 au foyer aortique. La tension artérielle est de 130/80 mm Hg, il n’y a pas de signe de choc.













I Cancers broncho-pulmonaires primitifs




B Physiopathologie



1 Facteurs de risque ITEM 139














3 Histoire naturelle










C Anatomopathologie



1 Cancer bronchique non à petites cellules







b) Adénocarcinome

















3 Formes histologiques rares


Les formes histologiques rares sont recensées avec les formes les plus fréquentes au sein de la classification de l’Organisation mondiale de la santé. Les formes évoquées précédemment sont en italique.


May 12, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 157: Tumeurs du poumon primitives et secondaires

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