Psychiatrie
DÉNOMINATION DU MÉCANISME | DÉFINITION |
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MÉCANISME DE DÉFENSE (MDD) | Les mécanismes de défense sont des processus psychiques inconscients qui aident le Moi à régler les tensions internes (entre le Surmoi et le Ça) et les tensions externes, pour s’adapter aux situations plus ou moins stressantes de la personne. Il est normal d’utiliser plusieurs mécanismes de défense mais les symptômes apparaissent si un seul est utilisé de façon prépondérante. Parmi les mécanismes de défenses de la personnalité, on décrit ici les 7 principaux. |
LE REFOULEMENT | Repousser quelque chose ou quelqu’un avec l’idée d’un endroit prévu existant. Il vise à maintenir dans l’inconscient un désir ou une représentation si perturbants qu’on ne peut pas y penser soi-même. Ces images reviennent sous forme de : rêves, lapsus, actes manqués, cure psychanalytique = retour du refoulé. Exemple de désir refoulé : le fantasme œdipien. |
L’IDENTIFICATION | Assimiler un objet, un comportement ou une qualité d’un autre sujet et qui se transforme sur le modèle. A lieu toute la vie. Exemples : dans l’enfance par rapport aux personnes réelles ou virtuelles et à l’adolescence par rapport aux posters. |
LA SUBLIMATION | Dériver une pulsion de son but pour trouver une expression positive dans le domaine social. Exemple : l’expression de l’angoisse qui se développe dans l’expression picturale, musicale, l’investissement dans les études, la recherche. |
LE DÉPLACEMENT | L’attention et l’énergie liée à un désir inconscient se déplacent sur un objet substitutif pour qu’il perde sa charge tensionnelle. L’image qui se pose à une autre devient plus acceptable. Exemple : dans l’hystérie, tout ce qui est pulsion se déplace sur le corps qui est une expression symptomatique. |
LA PROJECTION | Refuser de s’attribuer une tension, un sentiment éprouvé en l’attribuant à un autre. Exemple : le bouc émissaire, on n’accepte pas une image de soi en projetant la responsabilité sur l’autre. |
L’ANNULATION | Pensée anxiogène, acte dont on pense qu’il n’a pas eu lieu. Se traduit par un acte ou une pensée opposée. Mécanisme de défense le plus propice aux glissements pathologiques. Exemple : l’obsessionnel, par l’annulation de ses pensées est toujours dans le doute. |
LA FUITE DANS L’IMAGINAIRE | Rêves, fantasmes pour échapper à quelque chose de trop angoissant. |
AUTOPATHIES | DÉFINITION |
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OBSESSIONNELLE | Vérifications itératives, répétées et inefficaces, avec un contrôle systématique de tout ce qui peut se passer (TOC). |
PERVERSE | Faire le mal pour faire le mal et dominer l’autre pour ressentir les plaisirs. Peut s’associer à la psychopathie. |
PARANOÏAQUE | Malade de la confiance : la personne ne fait pas confiance aux autres car elle ne se fait déjà pas confiance. En général très agressif, il peut facilement passer à l’acte. Inflation du Moi avec la volonté d’être le plus beau et le plus fort. |
MANIAQUE | Besoin de changer la réalité systématiquement et le plus rapidement. Excitation psychomotrice : |
DÉPRIMÉE | Tout est bouché, horrible. Il ne peut lui arriver que des catastrophes. |
MYTHOMANE | Mise en scène constante. Au début, il n’est pas dupe de son jeu mais peu à peu il y prend goût et il finit par y croire. |
GÉNÉRALITÉS | ÉTIOPATHOGÉNIE | SÉMIOLOGIE |
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Les psychoses sont les pathologies psychiques les plus graves qui entraînent : Elles se caractérisent par une perte de contact avec la réalité qui se traduit par le symptôme principal : le délire. Le patient : | LE DÉLIRE = Idée fausse à laquelle l’individu accorde une conviction absolue. Le sujet est tellement dans son délire qu’il n’essaie pas d’expliquer, d’entrer en relation avec les autres. Attention : relativiser la notion d’idée fausse car fausse pour qui ? Et quand ? La caractérisation d’un délire se fait sur six critères : Stay updated, free articles. Join our Telegram channelFull access? Get Clinical TreeGet Clinical Tree app for offline access |