Chapitre 15 La personne malade et la douleur
L’ESSENTIEL
La maladie infectieuse évolue en quatre phases : l’incubation, l’invasion, la période d’état et la convalescence qui s’approche généralement de la guérison.
Une maladie éruptive est une maladie qui est caractérisée par une éruption (c’est l’apparition de boutons). Cette éruption peut être une macule, une papule, une vésicule, ou une pustule (une croûte selon le type d’éruption).
La psychologie d’un malade est à considérer :
La maladie a de nombreuses conséquences dans la vie d’une personne : à la fois sur la vie de famille, la vie professionnelle et la vie sociale.
L’enfant malade réagit en fonction de son âge, de sa personnalité, de la nature de la maladie et du comportement de ses parents.
Respecter la personne malade, c’est :
Les droits du patient sont énoncés par la circulaire du 2 mars 2006 qui précise que chaque patient a maintenant la possibilité d’accéder directement à son dossier médical (sous réserve de réaliser les modalités requises) et que la volonté du patient doit être respectée : « le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de son choix… Aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». La circulaire indique aussi :
Les réactions du nourrisson à la douleur. Chaque enfant réagit à la douleur en fonction de sa sensibilité et de son âge, donc de ses moyens d’expression. Le soignant devra observer :
Les réactions du grand enfant (> 6 ans) à la douleur. L’enfant peut dire qu’il a mal, décrire sa douleur, faire le lien entre la douleur et sa maladie et en comprendre les explications.
Les méthodes d’auto-évaluation de la douleur (enfant-adulte). Les mesures d’évaluation de la douleur reposent sur l’écoute. L’évaluation sera qualitative et quantitative. Il s’agit de :
Le rôle du professionnel de santé est d’observer la personne victime de la douleur au cours des soins, à savoir :
Le professionnel doit impérativement transmettre oralement et par écrit : le moment, l’intensité, la durée de la crise douloureuse, les résultats de l’évaluation de la douleur au moyen de réglettes.
S’ENTRAÎNER
QCM
La maladie
1. Le « stade » où la maladie infectieuse est la plus contagieuse, est celui de :
2. L’éruption d’une maladie éruptive se manifeste par l’apparition de :
3. Parmi ces quatre propositions, laquelle est une maladie infectieuse éruptive ?
4. Est classée « maladie aiguë » :
a. Une maladie bénigne et d’évolution lente
b. Une maladie d’apparition soudaine avec évolution rapide, de courte durée
c. Une maladie avec évolution lente, par paliers, et persistante
5. Est classée « maladie immunodéficitaire » :
6. Un vaccin est administré à une personne pour :
7. Le besoin fondamental vital chez une personne malade est le besoin :
a. Physiologique (manger, boire, dormir)
8. Chez une personne gravement malade, on appelle le stade de « déni » :
La douleur
9. L’évaluation de la douleur peut se faire par :
d. Un outil d’évaluation (échelle)
10. Une des réactions du nourrisson à la douleur est :
11. On appelle « échelle de la douleur » :
a. Un instrument difficile à grimper
b. Un instrument pour évaluer la douleur
c. Un dessin d’enfant qui souffre
La relation d’aide avec la personne malade
12. Pour le personnel soignant, respecter la personne malade, c’est :
13. Respecter la vie privée du malade, c’est :
b. Donner les résultats des analyses devant sa famille
c. Ne pas écouter ce qu’il dit
d. Respecter son droit à l’intimité et à l’anonymat
14. Pour respecter les goûts de la personne malade, l’aidant doit :
a. Autoriser toutes les visites
b. Lui permettre de refuser certains aliments
d. Lui retirer les livres qu’elle ne peut pas lire
15. Respecter la dignité du malade, c’est :
a. Ne pas l’attacher même s’il est agité
c. Lui faire les soins devant d’autres personnes
d. Le laisser dévêtu lors des soins
16. Par respect de sa personnalité, le malade a le droit de :
a. Boire de l’alcool en quantité limitée
b. Refuser certains soins médicaux
d. S’enfermer à clé dans sa chambre
17. L’attitude la plus conseillée auprès d’une personne malade est :
d. L’attitude d’interprétation
18. La « relation de maternage » est une relation de soins :
a. Qui est éducative pour le patient
b. Qui présente un risque de dépendance (ou de régression)
c. Qui stimule l’autonomie du patient
d. Qui favorise la coopération du patient
19. L’agressivité de la part d’un patient à l’égard du soignant signifie :
c. Qu’il est angoissé face à sa maladie
20. Face à l’agressivité d’un patient (ou de sa famille), le soignant doit :
21. La « démarche éducative » proposée au patient se pratique :
b. Pour présenter le personnel
c. Pour être associée au règlement intérieur du service
d. Pour éduquer le patient en matière d’hygiène de vie ou alimentaire