ITEM 146 Tumeurs intracrâniennes
LIENS TRANSVERSAUX
Thérapeutique
Traitement des cancers : chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie. La décision thérapeutique multidisciplinaire et l’information du malade.
Prise en charge et accompagnement d’un malade cancéreux à tous les stades de la maladie. Traitements symptomatiques. Modalités de surveillance. Problèmes psychologiques, éthiques et sociaux.Les tumeurs intracrâniennes sont un ensemble hétérogène regroupant à la fois :
des tumeurs extraparenchymateuses, bénignes, et d’exérèse souvent simple (schwannome, méningiome) : leur diagnostic est le plus souvent radiologique, et la biopsie n’est souvent pas nécessaire, on ne discute que l’exérèse ou l’abstention selon le tableau clinique (effet de masse, compression, évolutivité…) ;
des tumeurs intraparenchymateuses, le plus souvent malignes ou à potentiel malin, dont l’exérèse, lorsqu’elle est indiquée, est en général difficile et donc incomplète. Un diagnostic histologique par biopsie per ou préopératoire est alors indispensable afin d’orienter la prise en charge, et avant d’instaurer un traitement spécifique (chimio/radiothérapie). Il s’agit :Au sein de cette prise en charge au long cours, deux situations sont des urgences thérapeutiques :
le syndrome d’hypertension intracrânienne, en raison du risque d’engagement cérébral menaçant le pronostic vital à court terme. L’HTIC peut être due à la tumeur elle-même, ou à une hydrocéphalie obstructive ;À part, les adénomes hypophysaires qui font l’objet d’un item d’endocrinologie
.
I. ÉPIDÉMIOLOGIE 
Les tumeurs intracrâniennes regroupent les tumeurs primitives et les métastases (fig. 146-1 et 146-2).
Les tumeurs intracrâniennes primitives représentent 3 % des cancers et ont une incidence estimée à 8/100 000 habitants par an.La classification histologique de l’OMS détermine un grade histopronostique allant de I (tumeur bénigne bien différenciée) à IV (tumeur maligne indifférenciée). Il faut souligner que cette classification est extrêmement délicate à appliquer pour les tumeurs gliales, où il existe une importante variabilité selon les observateurs, mais aussi selon la partie de la tumeur examinée.
Les métastases intracrâniennes ont une incidence largement sous-estimée dans les études épidémiologiques, en partie parce qu’elles ne sont pas recherchées systématiquement. On estime qu’environ 25 % des patients porteurs d’un cancer développeront un jour des métastases intracrâniennes, symptomatiques ou non.II. PHYSIOPATHOLOGIE
A. Syndrome d’hypertension intracrânienne
La boîte crânienne est une structure osseuse rigide, dont le contenu comprend 3 compartiments distincts :
Le volume de la boîte crânienne étant constant, si l’un des compartiments voit son volume augmenter, les autres diminuent par compensation.
Lorsque les mécanismes de compensation sont inefficaces, la pression intracrânienne augmente : c’est l’hypertension intracrânienne. 4 situations peuvent provoquer une hypertension intracrânienne :III. DIAGNOSTIC
A. Terrain
Facteurs de risques de tumeur cérébrale primitive
:
l’antécédent d’irradiation du crâne est le seul facteur étiologique prouvé des tumeurs cérébrales primitives, mais n’est que rarement retrouvé ;B. Clinique
1. Signes neurologiques
Crises convulsives partielles ou généralisées pour les tumeurs sus-tentorielles
. Les tumeurs du tronc cérébral ou du cervelet ne donnent pas d’épilepsie.
Syndrome d’hypertension intracrânienne (HTIC).2. Signes extraneurologiques
Stay updated, free articles. Join our Telegram channel
Full access? Get Clinical Tree




;

