14: Pneumologie

Pneumologie





ASTHME (1) – CHRONIQUE DE L’ADULTE (1)



Recommandations GINA (Global Initiative for Asthma Revised) 2011 [1]


Les recommandations GINA antérieures ont individualisé quatre niveaux de sévérité de l’asthme (intermittent, persistant léger, persistant modéré et persistant sévère) en fonction de l’importance des symptômes diurnes et nocturnes, la fonction respiratoire, et la consommation de β2-mimétiques de courte durée d’action (CDA).


Cette classification (cf. encadré) était adaptée pour l’évaluation initiale d’un malade asthmatique non traité mais n’intégrait pas la réponse aux traitements. La classification de la sévérité ne permettait donc pas de guider le prescripteur dans l’adaptation du schéma thérapeutique. Elle reste utile pour l’évaluation initiale de la sévérité et la caractérisation des sujets asthmatiques dans le cadre d’essais thérapeutiques.




Pour répondre à un besoin d’outil simple permettant de guider le prescripteur dans l’adaptation du schéma thérapeutique d’un patient asthmatique traité, une évaluation du contrôle de l’asthme a été proposée (tableau ci-après).







CORTICOÏDES INHALÉS (2) – PHARMACOLOGIE











ASTHME (3) – CHRONIQUE DE L’ADULTE (3)




Traitement de fond [1]









ASTHME (4) – CHRONIQUE DE L’ADULTE (4)







ASTHME (5) – CHRONIQUE DE L’ADULTE (5)




Prise en charge pratique [1]


L’adaptation du traitement dépend du contrôle de l’asthme évalué par 6 items (cf. tableau supra) permettant de déterminer 3 situations : contrôle satisfaisant, contrôle insuffisant et asthme non contrôlé.


Les recommandations GINA 2011 proposent un choix thérapeutique présenté dans le tableau ci-dessous.








OMALIZUMAB













ASTHME (6) – CHRONIQUE DE L’ADULTE (6)








image Principes de la réduction de palier en cas de parfait contrôle de l’asthme [1]


L’objectif est de trouver le traitement minimal permettant le contrôle de l’asthme.


Patients contrôlés par une corticothérapie inhalée à dose élevée : réduire les doses de 50 %/3 mois.


Patient contrôlé avec une association d’une corticothérapie inhalée et d’un β2 de LDA :



Conditions d’arrêt d’un traitement de fond : contrôle pendant 1 an avec la plus petite dose du traitement de fond.





Asthme et allergologie




1). Il n’y a pas lieu de répéter des tests d’hyperréactivité bronchique non spécifique dans l’asthme, hormis le cas particulier des asthmes professionnels.


2). Il n’y a pas lieu de pratiquer un bilan allergologique initial systématique dans l’asthme, sauf chez l’enfant.


3). Il n’y a pas lieu de pratiquer des tests microbiens ou utilisant des extraits non standardisés dans l’exploration de l’asthme à composante allergique.


4). Il n’y a pas lieu de pratiquer des tests cutanés à lecture semi-retardée ou retardée dans l’exploration de l’asthme à composante allergique.


5). Il n’y a pas lieu de pratiquer de manière systématique, devant des tests allergologiques positifs, une immunothérapie spécifique de désensibilisation dans l’asthme.


6). Il n’y a pas lieu d’utiliser l’immunothérapie spécifique, sauf chez une minorité de patients soigneusement sélectionnés, quand les conditions suivantes sont réunies :






7). Il n’y a pas lieu de pratiquer des tests allergologiques pour suivre l’efficacité d’une immunothérapie spécifique dans l’asthme.


8). Il n’y a pas lieu d’instituer une corticothérapie orale au long cours chez un asthmatique, sauf en cas d’échec de l’association de la corticothérapie inhalée à fortes doses et des β2-mimétiques de longue durée d’action et à condition de l’associer à ceux-ci.





ASTHME (7) – AIGU GRAVE


Il est responsable de 1 500 à 2 000 décès par an en France.






Prise en charge thérapeutique



Hospitalisation systématique en unité de soins intensifs (surveillance rapprochée)




À noter : si le nébulisateur n’est pas disponible (ex. : à domicile), faire inhaler (à travers une chambre d’inhalation grand volume) 2 bouffées de VENTOLINE aérosol-doseur, renouvelées 10 à 20 fois !




Dans un second temps : kinésithérapie respiratoire (drainage des sécrétions) et (ré)introduction du traitement de fond, avec éducation du patient.






BRONCHOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (1)








BRONCHOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (2)




Prise en charge thérapeutique [1]





BPCO = Stades l, Il, III



Bronchodilatateurs


Au cours de la BPCO à l’état stable, la prescription de bronchodilatateurs inhalés, associés ou non à une corticothérapie inhalée (selon la valeur du VEMS, le nombre d’exacerbations et le traitement antérieur) est recommandée afin d’améliorer les symptômes et la qualité de vie et de réduire la fréquence des exacerbations. Il convient de s’assurer que la technique d’inhalation est correcte à chaque consultation.


Au choix :



Il n’existe pas de preuve de l’avantage d’une classe par rapport à l’autre, le choix de la classe dépend de la réponse individuelle sur les symptômes et les effets secondaires [1].


En cas d’efficacité insuffisante, il peut être justifié de changer de classe de bronchodilatateur ou de prescrire des associations, et de vérifier que les conditions d’utilisation sont correctes.


L’association de 2 classes de bronchodilatateurs peut améliorer la réponse fonctionelle (VEMS) sans pour autant avoir démontré de bénéfice sur la symptomatologie ou les exacerbations.



BRONCHODILATATEURS (2) – THÉOPHYLLINE ET DÉRIVÉS (2) – PHARMACOLOGIE












BRONCHOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE (3)


Corticothérapie inhalée : non systématique Aucun corticostéroïde inhalé (CSI) pris isolément n’a obtenu l’AMM dans le traitement de la BPCO. Seules les associations fixes avec un bronchodilatateur ont obtenu l’AMM.


Les CSI ne semblent pas ralentir l’évolution de la BPCO, mais permettent de réduire le fréquence des exacerbations chez les sujets les plus sévères.


Les indications des CSI en association avec un β2 LDA reconnues sont :



Les corticoïdes par voie générale ne doivent pas être prescrits au long cours, en raison de l’importance des effets secondaires. Il n’y a pas de relation entre la réponse à une corticothérapie orale de courte durée et la réponse à long terme à la corticothérapie inhalée.


May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 14: Pneumologie

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