Chapitre 14 La personne en situation de handicap
L’ESSENTIEL
Aujourd’hui, la population française compte environ 3 millions de personnes en situation de handicap12 à répartir en deux groupes : les personnes handicapées d’ordre physique (moteur et sensoriel) et d’ordre mental. Cependant, cette classification sommaire regroupe des personnes aussi différentes que le jeune homme accidenté de la route et la personne âgée paralysée à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Le plurihandicap regroupe plusieurs handicaps.
Les handicaps physiques ont des causes diverses. On peut trouver des handicaps d’origine :
Les conséquences du handicap sur la personne
Le handicap entraîne trois perturbations majeures, à savoir :
La qualité d’une relation avec une personne handicapée, l’efficacité de l’aide, dépendent profondément de la qualité du message échangé entre les partenaires. Ce message est capital entre le soignant et la personne aidée.
Le soignant ou l’aidant peut aider la personne handicapée par son attitude. Il doit en particulier :
Les réactions d’une famille seront très différentes en fonction de l’âge de la personne handicapée et de l’origine du handicap :
La loi de 2005 affirme l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées : c’est une reconnaissance des droits des personnes handicapées et des devoirs de la société envers elle. Elle n’est pas suffisamment appliquée.
Les conséquences du handicap sur la vie professionnelle sont importantes. La survenue du handicap vient remettre en question son avenir professionnel. Le poste que la personne occupait n’est peut-être plus compatible avec sa nouvelle situation. Une nouvelle orientation professionnelle est souvent à envisager.
Les « aides techniques » dont bénéficie la personne handicapée sont nombreuses ; citons plus particulièrement :
Les conséquences du handicap sur la vie sociale sont à déplorer. Les personnes handicapées ont le sentiment d’être mises à l’écart du fait de leur différence. Dans notre société, la place faite aux handicapés est encore trop marginale et l’intégration sociale est rarement atteinte.
L’intégration scolaire : l’objectif de l’intégration scolaire est de sortir l’enfant de la marginalisation et de favoriser son autonomie. Le principe de la loi de 2005 favorise cette intégration. L’éducation nationale est tenue à assurer une formation scolaire à tous les enfants et adolescents handicapés qui peuvent être inscrits dans l’établissement le plus proche de leur domicile ou dans un établissement adapté.
L’intégration professionnelle : l’intégration des « handicapés légers » dans le milieu du travail se fait sur décision d’un organisme de placement spécialisé. La personne handicapée peut entrer dans une « entreprise ordinaire » ou dans une « entreprise adaptée » (atelier protégé). Les travailleurs handicapés perçoivent un salaire déterminé par rapport au SMIC. Les « handicapés graves » peuvent entrer dans un « établissement de service d’aide par le travail » (ESAT).
Les allocations pour les personnes handicapées. Les deux allocations sont :
S’ENTRAÎNER
QCM
Les conséquences du handicap
d. Ne pas pouvoir se mobiliser
2. L’infirmité motrice cérébrale (IMC) se caractérise par :
a. L’incapacité à maîtriser ses connaissances
d. Ne pas savoir lire et écrire
3. Les principales déficientes motrices sont :
4. La perturbation majeure du handicap sur la vie personnelle, est :
a. L’élaboration d’un projet de vie pour vivre comme tout le monde
b. Acheter un fauteuil roulant
c. N’avoir pas trouvé un amoureux
d. Être obligé de vivre chez ses parents
5. Les personnes handicapées aiment se regrouper pour :
a. Comparer leur fauteuil roulant
6. Une des conséquences du handicap sur la vie familiale est :
a. Un rapport de dépendance (physique et psychologique)
7. La survenue du handicap chez l’un des conjoints peut entraîner :
b. Des problèmes sexuels (« corps différent »)
8. En cas de survenue du handicap chez l’un des conjoints, il est conseillé de :
a. Placer le conjoint handicapé en EHPAD
b. Se faire aider par une auxiliaire de vie sociale (AVS)
d. Avoir des rapports de maternage
9. Le handicap sur la vie sociale a pour conséquence de :
a. Isoler la personne handicapée
b. Entraîner de trop grands frais d’aménagement du logement
d. Proposer trop de projets ludiques
10. Le handicap sur la vie professionnelle a pour conséquence :
a. Aucune, car la personne handicapée est prioritaire pour l’emploi
b. De proposer un poste compatible avec son nouvel état
c. D’offrir une place réservée sur le parking de l’entreprise
d. L’obligation pour la personne handicapée de travailler en CAT
11. Parmi les « aides techniques », la personne handicapée peut bénéficier de :
a. Un fauteuil roulant électrique
b. Une voiture adaptée à son handicap
c. Une place de parking réservée
12. Parmi les « aides de communication », la personne handicapée peut bénéficier :
13. Parmi les « aides humaines », la personne handicapée peut bénéficier :
a. D’un AVS (auxiliaire de vie sociale)
14. Parmi les « aides institutionnelles », la personne handicapée peut bénéficier :
a. De la reconnaissance de ses droits de la part de la société
b. D’une réduction pour les transports
La relation d’aide avec la personne en situation de handicap
15. Envers une personne handicapée, l’auxiliaire de vie sociale (AVS) doit :
16. Une des craintes majeures de la personne handicapée, est de savoir :
a. Si elle sait prendre un bus
b. Si elle est rejetée ou estimée
c. Si son fauteuil roulant fonctionnera correctement
d. Si elle a assez d’argent pour acheter une autre maison
17. Une des raisons limitant le dialogue entre l’aidant et la personne aidée handicapée, est :
b. Les disputes entre les deux
18. Pour aider une personne handicapée, l’aidant doit :
b. Répondre à ses moindres demandes
c. Respecter ses choix culturels, religieux, etc.
d. La laisser se débrouiller seule
19. Les modes de communication à adopter envers une personne handicapée, doivent être de :
a. Crier si la personne est déficiente auditive
b. Donner le moins d’informations sur l’aide apportée
c. S’adapter à son handicap personnel
d. La laisser se débrouiller seule
20. Prévenir l’isolement de la personne handicapée (ou âgée), lui permet de :
a. Conserver le goût de la vie