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Biomathématiques
ÉNONCÉS
Chapitre 1 – Fonction d’une variable réelle : y = f(x)
Exercices
1 Étude d’une fonction (chapitre 1)
On considère la fonction g définie par .
1.1. Quel est son ensemble de définition Dg ? Que choisir comme intervalle d’étude ?
1.2. La fonction admet-elle des asymptotes ?
1.3. Calculer la dérivée de g, puis sa dérivée seconde.
1.4. Étudier le signe de la dérivée seconde . En déduire les variations de la dérivée première
et les points d’inflexion de g.
1.5. Combien de racines possède la dérivée ? Admet-elle un extremum ? Que peut-on en déduire pour le signe de
sur l’ensemble de définition Dg ?
1.6. En déduire les variations de g.
1.7. La fonction g admet-elle une fonction réciproque ? Si tel est le cas, donner l’expression de cette fonction réciproque.
2 Représentation d’une fonction sur du papier semi-logarithmique (chapitre 1)
2.1. Expliquer pourquoi l’utilisation du papier semi-logarithmique est adaptée pour tracer la représentation graphique de C(t).
2.2. Montrer, à l’aide d’une feuille de papier semi-logarithmique, que l’évolution des concentrations en fonction du temps peut se modéliser selon l’équation :
2.3. Quelles estimations trouve-t-on, graphiquement, pour C0 et k ? Dans quelles unités ?
2.4. L’administration de l’antidote doit se poursuivre jusqu’à l’élimination quasi complète du toxique. La demi-vie d’élimination correspond au temps mis pour que la moitié de l’éthylène glycol soit éliminée. Il est judicieux de déterminer, dans les premières heures, la demi-vie d’élimination de l’éthylène glycol pour savoir combien de doses d’antidote seront nécessaires. À partir du modèle exponentiel, déterminer l’expression littérale de la demi-vie d’élimination de l’éthylène glycol suite à ce traitement, puis par lecture graphique en donner une approximation.
QCM
1 Étude de fonction (chapitre 1)
On considère la fonction f(x) définie sur [0 ; 1] par f(x) = Axk(1 – x)n−k, où A est une constante strictement positive et k et n sont deux entiers naturels, avec 0 ≤ k ≤ n et n > 0. Cette fonction est utilisée en théorie de l’estimation (voir chapitre 10).
2 L’anémie par carence martiale du nouveau-né (chapitre 1)
4 Relation effet/dose de médicaments (chapitre 1)
Cet exercice repose sur les notions abordées dans le chapitre 1.
Pour une même pathologie, les effets de trois médicaments de la même famille chimique notés A, B, C ont été analysés. Pour chacun d’eux, la relation affine entre l’effet y du médicament (exprimé en %) et la dose d est ainsi obtenue :
Chapitre 2 – Calcul intégral
Remarque : les exercices 1 et 2 regroupent quelques méthodes pour intégrer.
4 Diffusion de médicament dans le sang (chapitre 2)
4.1. À l’aide d’un papier semi-log, représenter sous la forme adéquate CIV(t) en fonction du temps. En déduire le type de modèle à un ou deux compartiments à appliquer à CIV(t).
4.2. Généralement, la constante de vitesse d’élimination β est inférieure à celle de la diffusion α (α > β > 0). Dans cette hypothèse, utiliser le tracé précédent pour caractériser le terme d’élimination.
4.3. Utiliser l’expression analytique du terme d’élimination pour déduire les valeurs correspondant au terme de diffusion.
4.4. Reporter sur papier semi-log les valeurs attribuées au terme de diffusion afin de caractériser l’expression analytique correspondante.
4.5. Si le médicament est pris oralement (PO), une absorption par digestion a lieu. Vu le modèle appliqué à la voie IV, la concentration du médicament disponible en circulation sanguine après une prise orale est : CPO(t) = Q exp(– αt) + R exp(– βt) – S exp(– kat), ka étant la constante de vitesse du terme associé à l’absorption. Quelle est la relation liant les coefficients Q, R et S ?
4.6. Afin d’apprécier la quantité de médicament qui atteint la circulation générale et la vitesse avec laquelle elle l’atteint, on détermine la biodisponibilité. La biodisponibilité F pour le mode d’administration X par rapport au mode Y a pour formule : F = , où le terme AUC (area under curve) désigne l’aire sous la courbe représentant l’évolution de la concentration du médicament en fonction du temps, et le terme Dose la quantité administrée. Utiliser les expressions littérales de CPO et CIV pour calculer la biodisponibilité du médicament pris oralement qui est ici absolue car elle est déterminée par rapport à l’administration IV. On supposera que la même dose a été administrée dans les deux cas.
4.7. Le traitement des données mesurées suite à une prise orale a conduit aux valeurs suivantes pour le modèle : Q = 250, R = 132 et ka = 2. Déterminer alors la biodisponibilité absolue du médicament pris oralement, sachant que la même dose a été administrée dans les deux cas.
QCM
2 Fractions rationnelles (chapitre 2)
3 Calcul approchant et exact d’une intégrale (chapitre 2)
Soit la fonction . On montre que
.
Chapitre 3 – Équations différentielles
2 Désintégrations radioactives (chapitre 3)
On appellera ces constantes radioactives λA pour l’isotope A et λB pour l’isotope B. On désignera par x(t) et y(t) les nombres respectifs d’atomes de A et de B présents au temps t et donc susceptibles de se désintégrer, x0 = x(0) le nombre d’atomes de A au temps t = 0 et y0 = y(0) = 0. On désignera z(t) le nombre d’atomes de C stables, créés au temps t par désintégration de B, et on pose z(0) = 0.
2.1. Donner l’expression de la loi de décroissance radioactive de A ; en déduire l’expression de x(t).
2.2. Comment exprimer le nombre d’atomes de B créés par désintégration de A et par unité de temps dt ? Comment exprimer le nombre d’atomes de B désintégrés par unité de temps dt ? Déduire des réponses précédentes que .
2.3. Donner les caractéristiques de l’équation différentielle . On appelle yG la solution générale de l’équation sans second membre et yP une solution particulière de l’équation avec second membre. Donner les expressions de yG et de yP. En déduire l’expression de y(t).
2.4. On rappelle que les atomes de C stables, au temps t, sont créés par désintégration de B. En déduire que .
Montrer que . Pour arriver à ce résultat on calculera
(ici s est la variable muette d’intégration).
2.5. Montrer qu’on a bien x(t) + y(t) + z(t) = x0. Vérifier cette propriété aux temps t = 0 et t → + ∞. Comment interpréter ce résultat ?
3 Modèle de Verhulst (chapitre 3)
Afin d’améliorer le modèle de Malthus, qui conduit à une croissance exponentielle des populations, le mathématicien belge Pierre-François Verhulst1 a proposé un modèle qui prenne en compte le fait qu’un environnement donné ne peut pas nourrir une infinité d’individus. Le but de cet exercice est d’étudier ce modèle.
On rappelle que le modèle de Malthus correspond à l’équation différentielle :
où α0 est le taux de croissance de la population et N le nombre d’individus à l’instant t.
3.1. Pour que la population puisse décroître, il faut tenir compte de la mortalité. On note β(N) le taux de mortalité, positif, c’est-à-dire la fraction d’individus décédant à un instant donné. Si l’on tient compte de ce terme, que devient l’équation différentielle du modèle de Malthus ?
3.2. On suppose que β(N) est proportionnel au nombre d’individus présents dans le milieu (plus il y a d’individus, moins l’environnement leur est favorable donc plus ils décèdent). On note β0 le coefficient de proportionnalité. Montrez que cela conduit à l’équation différentielle :
où K est une constante dont vous préciserez le signe et que vous exprimerez en fonction de α0 et β0.
3.3. Quelles sont les propriétés de cette équation différentielle ? En déduire une méthode de résolution possible. Existe-t-il des solutions évidentes ?
3.4. Quelle est la solution générale de cette équation différentielle ? Les solutions évidentes sont-elles retrouvées par cette solution générale ?
3.5. On suppose qu’il y a initialement N0 individus. Quelle est la solution particulière de cette équation différentielle qui décrit l’évolution de cette population ?
3.6. Vers quelle valeur tend cette solution particulière ? En déduire la signification de la constante K.
3.7. L’évolution vers cette valeur finie est-elle monotone ?
3.8. À l’aide d’un développement limité à l’ordre 1 de la solution particulière ainsi trouvée et de la solution de l’équation différentielle du modèle de Malthus : à quelle condition peut-on considérer que les deux modèles donnent des résultats comparables ?
4 Diffusion de médicament entre le muscle et le sang (chapitre 3)
Les constantes k2 et k3 sont strictement positives.
4.1. Pour quelle raison la constante k1 n’est pas nulle ?
4.2. Déterminer le signe de la constante k1.
4.3. Donner l’équation différentielle décrivant l’évolution de M au cours du temps ne faisant plus intervenir S.
4.4. Montrer que l’équation caractéristique déduite de la question précédente admet deux racines réelles.
4.5. Montrer que les racines r1 et r2 de l’équation caractéristique sont négatives.
4.6. Donner l’expression de M au cours du temps en fonction de r1 et r2.
4.7. En déduire l’expression de S au cours du temps, en tenant compte des conditions initiales.
QCM
1 Méthode de Lagrange pour équation différentielle (chapitre 3)
Soit l’équation différentielle xy′ – 2y – x2 = 0.
1.1 Cette équation différentielle est une :
A équation différentielle du premier ordre sans second membre
B équation différentielle linéaire du premier ordre avec (x) comme second membre
C équation différentielle linéaire du premier ordre avec (x2) comme second membre
D équation différentielle linéaire du premier ordre avec (2y) comme second membre
E équation différentielle du premier ordre avec (y′ − x) comme second membre
2 Étude de la croissance bactérienne (chapitre 3)
3 Métabolisme de médicament (chapitre 3)
4 Système d’équations différentielles du 1er ordre (chapitre 3)
4.3 L’équation différentielle décrivant la variation de x au cours du temps est :
A x(t) = A e−t + B e2t ou x(t) = λ cos t + μ sin 2t
B x(t) = e0,5t(A e1,5it + B e−1,5it) ou x(t) = e0,5t(λ cos 1,5t + μ sin 1,5t)
C x(t) = e1,5t(A eit + B e−it) ou x(t) = e1,5t(λ cos t + μ sin t)
D x(t) = A e−0,5t + B e−t ou x(t) = λ cos 0,5t + μ sin t
E x(t) = e0,5t(A e0,5it + B e−0,5it) ou x(t) = e0,5t(λ cos 0,5t + μ sin 0,5t)
4.5 Compte tenu des conditions initiales :
Chapitre 4 – Fonctions de plusieurs variables
2 Calcul d’incertitude (chapitre 4)
On s’intéresse au dosage d’un volume VA d’une solution d’acide malonique A de concentration CA par une solution de soude B de concentration CB. On ne considère que la deuxième équivalence représentée par l’équation chimique simplifiée :
HOOC-CH2-COOH + 2OH− → −OOC-CH2-COO− + 2H2O
On admet la relation où VB est le volume versé à l’équivalence.
2.1. Exprimer l’incertitude attendue sur CA en fonction des erreurs sur CB, VA et VB.
Calculer CA, l’incertitude sur CA et l’incertitude relative sur CA.
2.3. Comparer les trois termes à l’origine de l’incertitude sur CA.
Est-il judicieux de chercher à avoir plus de précision sur CB ? Sur VB ?
2.4. On s’intéresse à la dissolution du complexe d’hydroxyde de cuivre II dans l’eau.
La réaction correspondante est :
On cherche à déterminer la constante de solubilité de ce complexe définie par :
Exprimer l’incertitude attendue sur Ks en fonction des erreurs sur [Cu2 +] et [OH−].
3 Méthode des moindres carrés (chapitre 4)
On considère par la suite qu’on mesure les concentrations d’ADN dans un millilitre d’eau dans une cuve spectrophotométrique adaptée.
On essaie d’obtenir la relation entre l’absorbance et la concentration d’ADN.
On réalise une courbe étalon. On obtient les résultats suivants.
On suppose que l’on a A = aq + b, avec A l’absorbance et q la quantité d’ADN dosée.
On cherche à déterminer a et b.
3.1. Quelles méthodes proposez-vous pour déterminer a et b ?
3.2. Faites une première évaluation de a et b en vous servant des valeurs d’absorbance pour les quantités de 0 et 50 μg de la courbe étalon.
3.3. On décide d’utiliser la méthode des moindres carrés. Rappelez le principe de cette méthode.
3.4. Trouvez les équations normales que vérifient a et b.
3.5. Déduisez-en les expressions littérales de a et b.
3.6. Représentez graphiquement les données. L’hypothèse d’une droite vous paraît-elle raisonnable ?
3.7. Reprenez la question 3.6 en éliminant le point correspondant à 100 μg d’ADN.
4 Méthode des moindres carrés (chapitre 4)
La constante de vitesse k d’une réaction varie avec la température suivant l’équation d’Arrhenius :
où : Ea : énergie d’activation ; T : température (en K) et R = 8,3145 J K−1 mol−1.
4.1. Montrer que cette équation peut être linéarisée par un changement de variable y = ln k, x = 1/T.
4.2. La céphaloridine est un précurseur de la céphalosporine qui subit dans le plasma une isomérisation vers une forme biologiquement inactive. Afin de déterminer l’énergie d’activation de cette réaction on mesure la constante de vitesse de l’hydrolyse en fonction de la température.
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