13: Pédiatrie

Pédiatrie




FIÈVRE CHEZ L’ENFANT (1)


La fièvre est définie par une température centrale supérieure ou égale à 38 °C. Il existe différentes méthodes de mesure de la température. La voie rectale reste la méthode de référence. En dépistage, on utilisera plutôt la voie axillaire chez le nourrisson et la voie tympanique chez l’enfant.



Conduite à tenir



Avant 3 mois


Il s’agit le plus souvent d’une infection virale, mais cela doit rester un diagnostic d’élimination et il faut toujours de principe éliminer une infection bactérienne sévère (méningite, septicémie, ostéoarthrite, Pneumopathie, pyélonéphrite, etc.) en réalisant un examen clinique complet et un bilan infectieux avec PL.











FIÈVRE CHEZ L’ENFANT (2)





Traitements médicamenteux [1]


Les traitements médicamenteux abaissent le point de contrôle hypothalamique de la température corporelle.


Antipyrétique, paracétamol (DOLIPRANE) : 60 mg/kg/j en 4 à 6 prises per os ou 80 mg/kg/j en 4 prises rectales.


Antipyrétique, acétylsalicylate de lysine (ASPÉGIC) : 60 mg/kg/j en 4 à 6 prises per os.


Antipyrétique, ibuprofène (ADVIL) : 20 à 30 mg/kg/j (dose poids/6 h per os de la suspension buvable).









ANTIPYRÉTIQUES (2)














CONVULSIONS FÉBRILES (1)


Elles surviennent entre 6 mois et 5 ans chez 3 à 5 % des enfants. Dans 90 % des cas, la fièvre est d’origine virale, mais une étiologie bactérienne doit toujours être recherchée.







CONVULSIONS FÉBRILES (2)


Convulsions fébriles complexes


L’un de ces critères est présent (4 % des cas) :






ÉPILEPSIE DE L’ENFANT ET DU NOURRISSON (1)




Traitement de la crise et de l’état de mal convulsif [1]





Anticonvulsivants


On parle d’état de mal après 30 min de convulsions ininterrompues ou répétées sans reprise de conscience entre les épisodes, mais l’escalade thérapeutique progressive commence dès le début de la crise.


L’inefficacité d’un médicament amène à débuter le traitement suivant et ce, jusqu’à cessation des convulsions :


• Benzodiazépine, diazépam (VALIUM): 0,5 mg/kg intrarectal (sans dépasser 10 mg) renouvelable 1 fois.



Chez un malade déjà suivi pour épilepsie, le traitement de l’état de mal pourra être mené différemment en fonction des antécédents et des traitements déjà reçus (dosage des médicaments en cours). Le phénobarbital est contre indiqué en cas de syndrome de Dravet.





ÉPILEPSIE DE L’ENFANT ET DU NOURRISSON (2)






DOULEUR DE L’ENFANT (1)




Traitement de la douleur [1]


Le but du traitement est de soulager rapidement l’enfant douloureux en attendant l’efficacité du traitement étiologique. Il faut savoir rassurer l’enfant et prendre en charge son anxiété associée.





DOULEUR DE L’ENFANT (2)









TROUBLE DÉFICITAIRE DE L’ATTENTION AVEC HYPERACTIVITÉ


Il regroupe une hyperactivité, un déficit attentionnel, une impulsivité; chez un enfant dont les troubles durent depuis plus de 6 mois et ont commencé avant l’âge de 7 ans.






PSYCHOSTIMULANT














SOMMEIL DE L’ENFANT (TROUBLES DU)



May 31, 2017 | Posted by in GÉNÉRAL | Comments Off on 13: Pédiatrie

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