110. Besoins nutritionnels et apports alimentaires de l’adulte – Évaluation de l’état nutritionnel – Dénutrition

Item 110. Besoins nutritionnels et apports alimentaires de l’adulte – Évaluation de l’état nutritionnel – Dénutrition







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• 1996 : B9782294701795500137/icon02-9782294701795.jpg is missing

Madame V. consulte pour une polyarthrite distale. Elle a 33 ans et a accouché trois mois plus tôt à terme d’un garçon de 3,750 kg qu’elle continue d’allaiter. Dans ses antécédents, on note :




– deux grossesses normales. Les enfants ont respectivement 4 et 3 ans. La contraception après la deuxième grossesse était assurée par un stérilet. La dernière grossesse est survenue sous stérilet ;


– deux phlébites, l’une au décours d’un accouchement, l’autre sans facteur favorisant ;


– l’apparition depuis 3 ans d’une photosensibilité.

La TA est à 100/70 mmHg. Elle est apyrétique et présente une polyarthrite distale symétrique, prédominant sur les poignets, les métacarpophalangiennes et les interphalangiennes proximales. Le reste de l’examen clinique est normal en dehors d’une pâleur conjonctivale. Le bilan biologique indique : VS : 68 mm à la première heure ; glycémie : 5,2 mmol/l ; créatininémie : 88 μmol/l ; hypergammaglobulinémie à 28 g/l ; ferritine : 15 ng/ml (normale : 20 à 300) ; hémoglobine : 9 g/dl ; VGM : 70 fl (normale : 81–98) ; formule blanche : 3 500 leucocytes dont 70 % de neutrophiles et 30 % de lymphocytes.

La malade souhaite continuer d’allaiter. Son poids avant la grossesse était de 51 kg pour 1,60 m. Après l’accouchement, elle pesait 54 kg. Elle a perdu 2 kg dans le mois qui suivait l’accouchement. Depuis 2 mois, son poids est stable. Une enquête alimentaire est réalisée. Elle montre que son apport énergétique se situe entre 1 800 et 2 000 kcal ; l’apport de fer est estimé à 18 mg par jour et l’apport de calcium à 600 mg par jour.




1) Commentez cette enquête en vous référant aux apports conseillés.


2) Dans cette situation, quels conseils nutritionnels donnez-vous à cette patiente ?


• 2008:

Une patiente âgée de 82 ans est hospitalisée pour une fracture du col fémoral droit, survenue à l’occasion d’une chute de sa hauteur en se prenant les pieds dans son tapis. Elle a pu se relever et faire quelques pas. Elle a été ménopausée à 46 ans et n’a jamais eu de traitement hormonal substitutif. Elle a eu une fracture du poignet après une chute de sa hauteur en glissant sur son parquet ciré à l’âge de 65 ans. Elle a par ailleurs des antécédents d’hypercholestérolémie traitée par une statine et des antécédents de dépression ; elle prend un traitement par Temesta® 2,5 mg, lorazépam (½ cp. matin et midi et 1 cp. le soir), 1 gélule de Prozac® (fluoxétine) 20 mg par jour et ½ cp. de Stilnox® (zolpidem) au coucher. Elle a également un traitement antihypertenseur et un traitement par Modopar® 62,5 mg (1 cp. matin midi et soir) pour une maladie de Parkinson diagnostiquée il y a deux ans. Elle a une cataracte non traitée. Son poids habituel est 44 kg et sa taille était récemment mesurée à 1,60 m. À son arrivée aux urgences, il n’y a pas de déformation du membre inférieur. La mobilisation passive douce de la hanche est possible mais douloureuse

La malade n’aime pas le lait et l’enquête alimentaire vous apprend que les seuls produits laitiers qu’elle consomme de façon journalière sont : à midi un yaourt et le soir deux petits suisses ; elle boit par ailleurs un demi-litre de Volvic.




1) Ses apports alimentaires calciques vous semblent-ils suffisants ? Justifiez votre réponse. Cette patiente ne quitte pratiquement plus son domicile, car la marche devient difficile depuis qu’elle a une maladie de Parkinson. Les résultats des explorations biologiques sont les suivants : protides à 55 g/l avec une albuminémie à 30 g/l ; électrophorèse des protides normale et protéinurie nulle ; créatininémie et phosphorémie normales ; calcémie à 2,10 mmol/l et calciurie basse ; 25,OH-vitamine D3 à 5 μg/l (normale : 10-30 μg/l) ; parathormonémie à 70 pg/ml (normale : 15-60 pg/ml).


2) Quel diagnostic portez-vous ? Quel traitement préconisez-vous pour corriger ces anomalies ?







Pour Comprendre…




Besoins nutritionnels






▪ Le besoin nutritionnel en un nutriment est la quantité minimale du nutriment qui doit être régulièrement consommée pour assurer l’entretien, le fonctionnement métabolique et physiologique et, éventuellement, la croissance, et, de façon générale, pour garantir la santé d’un individu bien portant.


▪ Il s’agit d’une définition individuelle.


▪ Les besoins nutritionnels comprennent :




– un aspect quantitatif, ou énergétique (besoins nutritionnels moyens de 1 800 à 2 600 kcal par jour pour les femmes et 2 250 à 3 400 kcal pour les hommes) ;


– un aspect qualitatif :




• nutriments indispensables (non synthétisables) ;


• nutriments essentiels (synthétisables en quantité insuffisante par rapport aux besoins).


Apports nutritionnels conseillés






▪ Les ANC sont des valeurs de référence.


▪ Ils représentent les apports qui permettent de couvrir les besoins de la quasitotalité de la population.


▪ Cette valeur est proche du besoin nutritionnel moyen, auquel on ajoute deux écarts types de 15 % chacun.


État nutritionnel






▪ L’état nutritionnel doit être évalué lors de tout examen clinique de routine car son altération favorise la survenue de complications, augmente la mortalité et les coûts des affections médico-chirurgicales.


▪ Il n’y a pas de méthode universelle de l’étude de l’état nutritionnel.


États nutritionnels pathologiques






Malnutrition :




– état pathologique par déficience ou excès d’un ou plusieurs nutriments ;


– la malnutrition implique un déséquilibre des apports alimentaires ;


– il n’existe pas de signe spécifique de malnutrition ;


– présentent une malnutrition protéinoénergétique :




• 2 % à 4 % de la population des 60–80 ans ;


• plus de 10 % des plus de 85 ans à domicile ;


• 30 % des plus de 85 ans en établissement.



Maigreur : état clinique caractérisé par un poids inférieur à une valeur moyenne habituelle (elle peut être constitutionnelle).


Cachexie : forme ultime, pre-mortem de la dénutrition.


Obésité : excès de masse grasse entraînant des inconvénients pour la santé ITEM 276


Conseil nutritionnel






▪ Il est fondé sur la notion d’équilibre alimentaire.


I. BESOINS NUTRITIONNELS DE L’ADULTE



A. Besoins énergétiques






▪ Les besoins énergétiques d’un individu sont définis comme étant « la quantité d’énergie nécessaire pour compenser les dépenses et assurer une taille et une composition corporelle compatibles avec le maintien à long terme d’une bonne santé et d’une activité physique adaptée au contexte économique et social » (OMS, 1996).


▪ Ils sont variables selon les individus, même au repos, du fait des différences de composition corporelle.


▪ Il existe différentes composantes du besoin énergétique :




– le métabolisme de base (énergie utilisée au repos pour le fonctionnement des organes comme le tube digestif, le rein, le cerveau, le cœur) ; c’est la composante principale (60 % à 70 %) de la dépense énergétique ;


– la thermogenèse alimentaire (énergie utilisée pour assurer la digestion, l’absorption intestinale, le stockage des aliments), qui ne représente que 10 % de la dépense énergétique totale ;


– l’activité physique (énergie utilisée au cours des déplacements, activités ménagères, professionnelles, sportives) ; c’est le second poste de dépenses énergétiques ; elle est variable selon les individus ITEM 111.


▪ Le métabolisme de repos peut être mesuré par calorimétrie indirecte ou estimé par des formules tenant compte de l’âge, la taille, le poids et le sexe.


▪ La dépense énergétique totale varie en fonction de l’âge, du sexe et de l’activité.



▪ Lorsque l’apport énergétique est inférieur à la dépense énergétique, il y a perte de poids (réduction des masses grasse et musculaire). À l’inverse, lorsque l’apport énergétique est supérieur à la dépense énergétique, le surplus est mis en réserve sous forme de graisses et il y a alors prise de poids.






Les apports en énergie proviennent des nutriments :




▪ 1 g de glucides fournit 4 kcal ;


▪ 1 g de protides fournit 4 kcal ;


▪ 1 g de lipides fournit 9 kcal ;


▪ 1 g d’alcool fournit 7 kcal.


▪ Apports énergétiques conseillés :





























































































Tableau 110-IV Apports nutritionnels conseillés pour les adultes de 20 à 40 ans (Les nouveaux apports nutritionnels conseillés pour la population française, Afssa 2001)

Garçons Filles
Énergie 2 700 kcal 2 200 kcal
Macronutriments Protéines 81 g 66 g
Glucides 352 g 281 g
Lipides 99 g 79 g
Fibres 30 g 30 g
Minéraux Calcium 900 mg 900 mg
Fer 9 mg 16 mg
Magnésium 420 mg 360 mg
Phosphore 750 mg 750 mg
Vitamines Vitamine A 800 μg 600 μg
Vitamine B1 1,3 mg 1,1 mg
Vitamine B2 1,6 mg 1,5 mg
Vitamine B3 14 mg 11 mg
Vitamine B5 5 mg 5 mg
Vitamine B6 1,8 mg 1,5 mg
Vitamine B9 330 μg 300 μg

Vitamine B12 2,4 μg 2,4 μg

Vitamine C 110 mg 110 mg

Vitamine D 5 μg 5 μg

Vitamine E 12 mg 12 mg


B. Macronutriments


Un régime est dit équilibré lorsqu’il a la répartition suivante :B9782294701795500137/icon05-9782294701795.jpg is missing




▪ protéines 11 % à 15 % du total calorique ;


▪ lipides 35 % à 40 % du total calorique ;


▪ glucides 50 % à 55 % du total calorique.


1. Protéines







▪ Les protéines remplissent des fonctions très diverses : protéines de structure, de transport, régulatrices, de signalisation, motrices.


▪ Sources alimentaires :




– sources essentielles : viandes, poissons et œufs ;


– proportions intéressantes dans les légumes secs et les produits laitiers (yaourts, fromages…) ;


– les légumes et fruits en contiennent peu.


▪ Aspect qualitatif :




– la qualité des protéines est variable d’un aliment à l’autre : les protéines animales sont mieux utilisées par l’organisme que les protéines végétales. car elles sont plus riches en acides aminés essentiels ; mais les protéines animales sont généralement associées aux lipides ;


– les céréales sont déficitaires en lysine et les légumineuses en acides aminés soufrés, d’où l’intérêt d’associer les deux chez les végétariens ;


– il est ainsi recommandé de consommer davantage de protéines d’origine animale que de protéines d’origine végétale.










▪ Apports nutritionnels conseillés 2001 :




besoins en protéines : 0,8 g/kg par jour pour des protéines de bonne qualité (œuf, lait, viande, poisson) ; B9782294701795500137/icon05-9782294701795.jpg is missing


– soit 11 % à 15 % des apports énergétiques totaux pour des protéines de qualité moyenne. B9782294701795500137/icon05-9782294701795.jpg is missing




▪ Consommation de la population française : consommation habituellement supérieure à celle recommandée (14 % à 18 % des apports énergétiques totaux ou 1,3 à 1,6 g/kg par jour).










▪ En pratique, on est amené, en général, à diminuer la part animale de l’apport protéique au profit des protéines végétales (légumineuses et céréales).


2. Lipides







▪ Rôle : rôle énergétique (nutriments les plus riches en énergie), rôle de constitution (constituants essentiels des membranes cellulaires), rôle de précurseurs métaboliques (prostaglandines, hormones).


▪ Sources alimentaires :




– lipides « visibles » : graisses animales (saindoux, graisse d’oie, beurre…) et végétales (huiles végétales, margarine, autres graisses végétales telles que le beurre d’arachide) ;


– lipides « cachés », se trouvant dans de nombreux aliments : viande, charcuterie, poisson, fromage, lait, fritures, plats cuisinés.


▪ Aspects qualitatifs :




– les acides gras saturés sont associés à un risque accru d’obésité, de maladies cardiovasculaires et de certains cancers. On les trouve dans les produits d’origine animale : viande, charcuterie et produits laitiers ;


– les acides gras mono–insaturés ne sont pas athérogènes (huile d’olive) ;


– les 2 familles d’acides gras poly-insaturés (n-6 et n-3) ont un intérêt nutritionnel spécifique ;


– les acides gras poly-insaturés à 18 carbones sont des acides gras essentiels : l’acide linoléique (C18:2 ω6) est abondant dans les huiles de tournesol et de maïs ; l’acide α-linolénique (C18:3 ω3) est apporté par les huiles de soja, de colza ou de noix ;


– les acides gras poly-insaturés à longue chaîne sont indispensables dans certaines situations physiologiques ou pathologiques (nouveau-nés prématurés, femmes enceintes ou allaitantes, personnes âgées, patients souffrant de malabsorption intestinale). Ils sont apportés par la consommation de poisson, d’animaux marins, le lait maternel, les viandes et les œufs.




3. Glucides






▪ Constitution : molécules organiques contenant un groupement carbonyle et plusieurs groupements hydroxyle ; les glucides étaient anciennement dénommés « hydrates de carbone » du fait de leur formule brute C n(H 2O) p.


▪ Rôle : le glucose (produit final de la dégradation de l’amidon et des sucres simples) est le premier pourvoyeur d’énergie à notre organisme.


▪ Sources alimentaires :




– glucides complexes : pain, pâtes, riz, céréales en général, pomme de terre, légumes secs ;


– sucres simples : fruits, produits laitiers, produits à goût sucré.


▪ Aspects qualitatifs : deux catégories de glucides se distinguent par leur composition biochimique, leur devenir au cours de la digestion et leur niveau d’assimilation par l’organisme :




– les glucides simples (saccharose, glucose, fructose) ;


– les glucides complexes (amidon et fibres, part non digérée).




C. Eau et boissons






L’eau est la seule boisson indispensable.B9782294701795500137/icon05-9782294701795.jpg is missing


▪ Les besoins, estimés à 2,6 litres par jour, sont couverts par les apports exogènes (1,3 litre sous formes de boissons et 1 litre apporté par les aliments) et par 300 ml provenant de l’oxydation des macronutriments.


D. Minéraux






▪ En plus de l’eau et des macronutriments, les aliments contiennent des matières minérales.


▪ Une vingtaine de minéraux présentent un caractère essentiel chez l’homme.


▪ Ils sont classés en deux catégories :




– les macroéléments (calcium, chlore, magnésium, phosphore, potassium et sodium) ;


– les oligoéléments (arsenic, bore, chrome, cobalt, cuivre, fer, fluor, iode, manganèse, molybdène, nickel, sélénium, silicium, vanadium et zinc).


▪ Une alimentation équilibrée diversifiée apporte suffisamment de micronutriments lorsque les apports énergétiques sont supérieurs à 1 500 kcal par jour.


1. Calcium ITEM 56






▪ Constituant essentiel des os et des dents, il en assure la croissance et la solidité ; il participe à la contraction musculaire et à la coagulation sanguine. Son action est intimement liée à celle de la vitamine D et du phosphore.


▪ Sources alimentaires :




– les produits laitiers sont la première source de calcium et présentent l’avantage de l’associer au phosphore, favorisant son absorption


– les fruits secs et oléagineux, les fruits et légumes frais et certaines eaux minérales sont des sources secondaires de calcium.




2. Fer ITEM 297







3. Phosphore






▪ Le phosphore intervient en synergie avec le calcium dans la formation des os et de dents et dans de nombreuses réactions vitales.


▪ Sources alimentaires : produits laitiers mais aussi viandes, poissons et abats, légumes secs, céréales complètes et fruits oléagineux.


4. Magnésium






▪ Le magnésium assure l’équilibre et le bon fonctionnement du système nerveux et de la réponse musculaire, intervient dans les mécanismes de défense immunitaire et agit sur la croissance en aidant à la fixation du calcium.


▪ Sources alimentaires : fruits secs et oléagineux, céréales entières, légumes secs, chocolat, certaines eaux minérales.


5. Potassium






▪ Le potassium intervient dans la régularisation des mouvements d’eau et participe à la contraction des muscles du cœur.


▪ Sources alimentaires : tous les fruits et légumes.



E. Vitamines






▪ Les vitamines sont des substances sans valeur énergétique mais vitales car impliquées dans de nombreuses fonctions biologiques.


▪ À l’exception des vitamines K et D, nous ne sommes pas capables de les fabriquer.


▪ Elles exercent leurs actions à très faibles doses.


▪ Chaque vitamine a un rôle spécifique.


▪ On distingue deux groupes de vitamines :




– les vitamines liposolubles (A, D, E, K), solubles dans les graisses donc stockables : elles sont essentiellement apportées par les aliments d’origine animale et les huiles végétales ;


– les vitamines hydrosolubles (A, C, groupes B), solubles dans l’eau donc non stockables, sauf la vitamine B12 : leurs apports doivent être assurés quotidiennement par notre alimentation. Ces vitamines sont apportées par la quasi-totalité des groupes d’aliments (viande, poisson, œufs, produits laitiers, céréales, fruits et légumes).


▪ Outre leur caractère essentiel dans le fonctionnement quotidien de l’organisme, certaines jouent un rôle dans la prévention de pathologies (maladies liées au vieillissement, maladies cardiovasculaires, cancers).


▪ Quels que soient les modes de stockage, de conservation et de préparation des aliments, les pertes en vitamines (essentiellement celles hydrosolubles) sont inévitables car elles sont très sensibles à l’oxygène, à la lumière, à l’eau et à la chaleur.


1. Vitamine A






▪ La vitamine A intervient dans la synthèse de l’hormone de croissance, dans la vision et l’entretien de la peau. Elle a des propriétés antioxydantes.


▪ Elle a deux origines :




– la vitamine A, retrouvée dans les produits animaux comme les abats (foie), le beurre, le fromage, le jaune d’œuf, le lait et les produits laitiers ;


– la provitamine A (ou bêtacarotène, précurseur de la vitamine A), retrouvée dans les végétaux colorés en jaune, vert, rouge ou orange (carottes, épinards, cresson, mangue, melon et abricot).


2. Vitamine B1 (thiamine)






▪ Vitamine du système nerveux, elle intervient aussi dans le métabolisme glucidique et favorise la croissance.


▪ Sources alimentaires : levure de bière, germes de blé, viande de porc (jambon), légumes secs, abats, noix, noisettes, amandes, céréales complètes, pommes de terre, maïs, fenouil, petits pois, ananas, orange, œufs, lait et produits laitiers.


May 13, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 110. Besoins nutritionnels et apports alimentaires de l’adulte – Évaluation de l’état nutritionnel – Dénutrition

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