11. Questions Cliniques

Section 11. Questions Cliniques




QUESTIONS CLINIQUES : DOS











1. Quelles vertèbres font-elles le plus l’objet de luxation des facettes articulaires ?


2. Quelles structures peuvent-elles être transpercées lorsqu’on réalise une ponction lombaire dans le plan médian ?


RÉPONSES AUX QUESTIONS CLINIQUES : DOS











1. Les vertèbres cervicales. Les facettes des vertèbres cervicales sont en position relativement plus horizontale que dans les régions thoracique et lombale.


2. La peau, les tissus sous-cutanés ainsi que les ligaments supraépineux et interépineux. Le bout de l’aiguille pénètre dans la graisse extradurale (épidurale), puis transperce la dure-mère et l’arachnoïde avant de pénétrer dans l’espace subarachnoïdien. Si l’aiguille dévie de la ligne médiane, les ligaments jaunes peuvent être transpercés.


QUESTIONS CLINIQUES : THORAX











1. Un patient se présente avec une infection de type zona située latéralement par rapport à la ligne médiane au niveau de l’ombilic. Quel nerf spinal est-il affecté ?


2. Un patient a un mélanome malin près du sommet de la scapula. Quels nœuds lymphatiques sont-ils susceptibles d’être affectés ?


3. Un chylothorax est survenu après la mise en place d’une voie centrale. Pourquoi ?


4. Un patient a absorbé une solution barytée pour une évaluation de l’œsophage. Une échancrure excessive en avant du tiers inférieur de l’œsophage a été mise en évidence. De quelle structure s’agit-il ?


5. Pourquoi la trachée et les bronches ne s’affaissent-elles pas durant l’inspiration ?


RÉPONSES AUX QUESTIONS CLINIQUES : THORAX











1. T10


2. Les lymphatiques de cette région se drainent classiquement dans le groupe de nœuds lymphatiques axillaires. Cependant, la lésion est près d’une zone « frontière » et peut se drainer dans les nœuds axillaires du côté opposé (controlatéral). De plus, le drainage lymphatique peut s’étendre vers le bas aux nœuds de la partie inférieure de l’abdomen et de la région inguinale. Les tumeurs cutanées situées sur le dos sont dangereuses !


3. Cet incident est très rare, et ne devrait pas dissuader de poser un cathéter veineux, lequel peut permettre de sauver la vie. Sur le plan anatomique, le conduit thoracique se termine à l’angle situé entre les veines jugulaire interne et subclavière. La pose d’une voie veineuse centrale peut non seulement déchirer ce conduit, mais aussi ponctionner la plèvre pariétale, le contenu du conduit se drainant alors dans celle-ci et entraînant un chylothorax.


4. Le tiers inférieur de l’œsophage est directement en contact avec la paroi postérieure de l’atrium gauche. Une dilatation de l’atrium gauche (au cours d’une maladie cardiaque) peut faire dévier l’œsophage ; cela n’entraîne que rarement des problèmes œsophagiens importants.


5. Les bronches principales contiennent des bandes de cartilage en forme d’anneaux, lesquelles conservent leur forme tout au long du cycle respiratoire. La trachée est une structure en forme de U, qui est également maintenue par du cartilage. En arrière, le cartilage est insuffisant.


QUESTIONS CLINIQUES : ABDOMEN











1. Quel type d’hernie un jeune garçon est-il susceptible de présenter ?


2. Décrivez quelles couches un chirurgien coupe lorsqu’il pratique une incision à mi-chemin entre l’ombilic et l’épine iliaque antérosupérieure pour la résection de l’appendice.


3. Un jeune homme reçoit un coup au niveau des testicules. Où peut-il percevoir la douleur ?


4. Quelles parties de l’intestin sont-elles susceptibles de subir une « torsion » ?


5. Un chirurgien réalise une vagotomie pour diminuer les sécrétions gastriques. Où une vagotomie est-elle le plus souvent pratiquée dans l’abdomen ?


6. Un patient présente une zone ischémique du gros intestin. À quel endroit cela se produit-il le plus fréquemment ?


7. Quels types de techniques d’imagerie peuvent-ils être utilisés pour visualiser l’arbre biliaire ?


8. À quel endroit dans le pancréas une tumeur peut-elle le plus probablement provoquer une obstruction biliaire ?


9. Un patient présente une rupture de la rate. Où peut-il percevoir la douleur ?


10. Indiquez trois méthodes courantes de visualisation des reins.


11. Décrivez le trajet de l’uretère sur une radiographie abdominale sans préparation.


RÉPONSES AUX QUESTIONS CLINIQUES : ABDOMEN











1. Un jeune garçon est susceptible de présenter une hernie indirecte, car celle-ci suit la même voie que la descente des testicules de l’abdomen dans le scrotum au cours du développement.


2. Une incision typique par la voie de McBurney correspond à une entaille oblique (à 45 degrés) à mi-chemin entre l’ombilic et l’épine iliaque antérosupérieure. La peau et la graisse sont incisées pour atteindre le muscle oblique externe. Ce muscle est divisé dans le sens de ses fibres. En profondeur de cette structure se trouve le muscle oblique interne. Ce muscle est divisé dans le sens de ses fibres. La couche suivante est constituée par le muscle transverse de l’abdomen. En profondeur de cette structure se trouvent le fascia transversalis, le fascia extrapéritonéal et le péritoine. Une fois que l’on se trouve à l’intérieur de la cavité péritonéale, il est possible de localiser l’appendice et de le réséquer.


3. La douleur au niveau des testicules est projetée dans une zone paraombilicale non spécifique, du fait de l’innervation sensitive viscérale assurée par le nerf spinal T10. Au cours du développement, les testicules descendent de la paroi abdominale postérieure et reçoivent leur innervation sensitive viscérale du niveau spinal T10.


4. Un volvulus correspond à une torsion d’une anse intestinale qui nécessite habituellement que l’intestin ait un certain degré de liberté (c’est-à-dire un mésentère). L’importance du volvulus est liée au fait que la torsion peut être excessive et réduire la vascularisation artérielle de cet organe, empêchant le retour veineux, et entraînant l’ischémie et la nécrose de ce segment intestinal. Font typiquement l’objet d’un volvulus le côlon sigmoïde, la région iléocæcale, l’intestin grêle et l’estomac.

Un mésentère suspend toutes ces structures.


5. Une vagotomie est le plus souvent pratiquée en sectionnant les troncs vagues à l’endroit où ils pénètrent dans l’abdomen par le hiatus œsophagien.


6. Une ischémie du gros intestin affecte le plus souvent l’angle colique (splénique), qui est situé au niveau de la ligne de partage entre l’artère mésentérique supérieure et l’artère mésentérique inférieure.


7. L’échographie est habituellement la technique de première intention utilisée pour l’évaluation des canaux biliaires intra- et extrahépatiques, y compris la vésicule biliaire. Elle constitue l’examen de choix pour l’évaluation des calculs biliaires. La tomodensitométrie (TDM) et l’imagerie par résonance magnétique (IRM) permettent aussi de visualiser l’arbre biliaire intra- et extrahépatique, mais elles sont moins sensibles pour la détection des calculs biliaires. La cholangiographie intraveineuse est rarement employée ; cependant, la ponction-injection directe à l’aiguille de l’arbre biliaire (cholangiographie transhépatique percutanée) et la cholangiopancréatographie rétrograde par voie endoscopique (CPRE) sont utilisées en routine. L’imagerie de médecine nucléaire est classiquement utilisée pour évaluer la fonction de l’arbre biliaire.

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Jul 9, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 11. Questions Cliniques

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