1: Introduction au système immunitaire: Nomenclature, caractéristiques générales et composants

Chapitre 1


Introduction au système immunitaire


Nomenclature, caractéristiques générales et composants



L’immunité est définie comme la résistance aux maladies et, plus spécifiquement, aux maladies infectieuses. L’ensemble des cellules, des tissus et des molécules qui concourent à opposer une résistance aux infections est nommé système immunitaire, et la réaction coordonnée de ces cellules et molécules contre les germes pathogènes porte le nom de réponse immunitaire. L’immunologie est l’étude du système immunitaire, notamment de ses réponses contre les pathogènes microbiens et les tissus endommagés du soi, ainsi que de son rôle dans les maladies. La fonction physiologique la plus importante du système immunitaire est de prévenir les infections et d’éradiquer les infections déclarées, ce qui constitue le cadre principal dans lequel les réponses immunitaires sont abordées dans cet ouvrage.


L’importance du système immunitaire pour la santé apparaît de façon dramatique chez les personnes qui, présentant un déficit des réponses immunitaires, sont sensibles à des infections graves menaçant souvent le pronostic vital (fig. 1.1). À l’inverse, la stimulation des réponses immunitaires contre les microbes par la vaccination constitue la méthode la plus efficace pour protéger les individus contre les infections, et c’est précisément ce qui a permis l’éradication mondiale de la variole, la seule maladie humaine définitivement éliminée grâce à l’intervention humaine (fig. 1.2). L’apparition du syndrome d’immunodéficience acquise (sida) au cours des années quatre-vingt a tragiquement mis en évidence l’importance du système immunitaire pour la défense des individus contre les infections. Toutefois, l’impact de l’immunologie s’étend bien au-delà des maladies infectieuses (fig. 1.1). Le système immunitaire prévient la croissance de certaines tumeurs ; plusieurs thérapies par stimulation des réactions immunitaires contre les cellules tumorales sont en développement. Les réponses immunitaires contribuent également à l’élimination des cellules mortes et au déclenchement de la réparation tissulaire.




Contrairement à ces effets bénéfiques, des réponses immunitaires anormales sont responsables de nombreuses maladies inflammatoires entraînant une morbidité et une mortalité élevées. La réponse immunitaire constitue le principal obstacle au succès des transplantations pour le traitement des insuffisances de certains organes. Les produits de cellules immunitaires servent aussi à des applications très pratiques. Par exemple, les anticorps — protéines produites par certaines cellules du système immunitaire — sont utilisés dans des tests de laboratoire clinique et en recherche comme réactifs de haute spécificité pour la détection d’une grande variété de molécules en circulation et dans les cellules ou les tissus. Des anticorps destinés à neutraliser ou éliminer des molécules ou des cellules potentiellement nocives sont largement utilisés dans le traitement de maladies immunitaires, de cancers et d’autres types d’affections. Pour toutes ces raisons, le domaine de l’immunologie a capté l’attention des cliniciens, des scientifiques et du grand public.


Dans ce chapitre d’introduction, les sujets traités sont la nomenclature de l’immunologie, certaines des caractéristiques générales essentielles de toutes les réponses immunitaires, ainsi que les cellules et les tissus qui constituent les principaux composants du système immunitaire. En particulier, les questions suivantes sont abordées :



Nous concluons le chapitre par une brève revue des réponses immunitaires contre les microbes. Les principes fondamentaux présentés dans ce chapitre posent les bases de discussions plus détaillées des réponses immunitaires dont il sera question dans le reste de l’ouvrage.


Un glossaire des termes principaux utilisés dans l’ouvrage constitue l’annexe V.



Immunité naturelle et acquise


Les mécanismes de défense de l’hôte consistent en une immunité naturelle, responsable de la protection initiale contre les infections, et en une immunité adaptative, qui se développe plus lentement et met en œuvre une défense plus spécialisée et plus efficace contre les infections (fig. 1.3). Le terme d’immunité innée (dite aussi naturelle ou native) fait référence au fait que ce type de défense développé par l’hôte est toujours présent chez les individus sains, prêt à bloquer l’entrée des microbes et à éliminer rapidement ceux qui ont réussi à pénétrer dans les tissus de l’hôte. L’immunité adaptative (dite aussi acquise ou spécifique) est un mode de défense déclenché par les microbes, c’est-à-dire adapté à la présence des micro-organismes invasifs. Il requiert l’expansion et la différenciation de lymphocytes en réaction aux agents pathogènes avant qu’il ne puisse assurer une défense efficace. Au plan phylogénique, l’immunité innée est plus ancienne ; le système immunitaire adaptatif plus spécialisé et plus puissant s’est développé plus tard.



La première ligne de défense de l’immunité naturelle est constituée par les barrières épithéliales et par des cellules spécialisées ainsi que par des antibiotiques naturellement présents dans les épithéliums. La fonction de tous ces éléments est de bloquer la pénétration des microbes. Si les microbes réussissent à traverser les épithéliums et à pénétrer dans les tissus ou dans la circulation, ils sont attaqués par les phagocytes, par des lymphocytes spécialisés nommés cellules tueuses, ou NK (natural killer), et par plusieurs protéines plasmatiques, notamment les protéines du système du complément. Tous ces mécanismes de l’immunité innée reconnaissent spécifiquement et réagissent contre les microbes. Outre la capacité d’assurer les défenses précoces contre les infections, les réponses immunitaires naturelles stimulent les réponses immunitaires adaptatives contre les agents infectieux. Les composants et les mécanismes de l’immunité naturelle sont décrits en détail dans le chapitre 2.


La défense contre les microbes infectieux requiert en plus des réponses immunitaires adaptatives, spécialement contre les microbes pathogènes pour l’homme (c’est-à-dire capables de provoquer des maladies) et qui peuvent avoir évolué afin de résister à l’immunité naturelle. Le système immunitaire adaptatif se compose des lymphocytes et de leurs produits, notamment les anticorps. Alors que les mécanismes de l’immunité naturelle reconnaissent des structures partagées par plusieurs classes de microbes, les cellules de l’immunité acquise, c’est-à-dire les lymphocytes, expriment des récepteurs qui reconnaissent, de manière spécifique, une variété beaucoup plus large de molécules produites par les microbes, ainsi que des molécules non infectieuses. Ces substances sont appelées antigènes. Les réponses immunitaires adaptatives mobilisent fréquemment les cellules et les molécules du système immunitaire inné pour éliminer les microbes, et l’immunité adaptative agit en stimulant davantage les mécanismes antimicrobiens de l’immunité innée. Par exemple, les anticorps (un élément de l’immunité acquise) se lient aux microbes, puis ces microbes enrobés se lient avec une grande facilité aux phagocytes (un élément de l’immunité naturelle), qui sont ainsi amenés à ingérer et à détruire les microbes. Il existe de nombreux exemples similaires de coopération entre immunité naturelle et immunité adaptative, présentés dans les chapitres suivants.



Types d’immunité adaptative


On distingue deux types d’immunité adaptative, dénommés immunité humorale et immunité cellulaire, qui font intervenir différentes cellules et molécules, et sont destinés respectivement à opposer une défense aux microbes extracellulaires et aux microbes intracellulaires (fig. 1.4). L’immunité humorale s’exerce par l’intermédiaire de protéines, les anticorps, produites par des cellules appelées lymphocytes B. Les anticorps sont sécrétés dans la circulation et les fluides produits par les muqueuses. Ils neutralisent et éliminent ensuite les microbes et les toxines microbiennes présents dans le sang et dans la lumière des muqueuses, comme celle du tractus gastro-intestinal ou respiratoire. L’une des principales fonctions des anticorps est d’arrêter les microbes présents à la surface des muqueuses et dans le sang, afin de les empêcher d’accéder aux cellules et aux tissus conjonctifs de l’hôte et de les coloniser. De cette manière, les anticorps préviennent les infections avant même qu’elles ne se déclarent. Les anticorps ne peuvent pas atteindre les microbes qui vivent et se divisent à l’intérieur de cellules infectées. La défense mise en œuvre contre ces microbes intracellulaires porte le nom d’immunité cellulaire, car elle s’exerce par l’intermédiaire de cellules, appelées lymphocytes T. Certains lymphocytes T activent les phagocytes, qui peuvent alors détruire les microbes qu’ils ont captés dans leurs vacuoles de phagocytose. D’autres lymphocytes T lysent tout type cellulaire qui héberge des agents infectieux dans leur cytoplasme. Comme décrit dans le chapitre 3 et dans les chapitres suivants, les anticorps produits par les lymphocytes B sont destinés à reconnaître de manière spécifique les antigènes microbiens extracellulaires, tandis que les lymphocytes T reconnaissent les antigènes produits par les microbes intracellulaires. Une autre différence importante entre les lymphocytes B et T est que la plupart des lymphocytes T ne reconnaissent que les antigènes protéiques microbiens, tandis que les lymphocytes B et les anticorps sont capables de reconnaître un grand nombre de types différents de molécules microbiennes, notamment les protéines, des glucides et des lipides.



L’immunité peut être induite chez un individu par une infection ou une vaccination (immunité active) ou conférée à un individu par transfert d’anticorps ou de lymphocytes (immunité passive) provenant d’un individu activement immunisé. Un individu qui est exposé aux antigènes d’un microbe élabore une réponse active afin d’éradiquer l’infection et de développer une résistance à une infection ultérieure par ce microbe. Un tel individu est considéré comme immunisé contre ce microbe, contrairement à un individu naïf n’ayant jamais rencontré auparavant les antigènes de ce microbe. Un intérêt particulier sera porté aux mécanismes de l’immunité active. Dans l’immunité passive, un individu naïf reçoit des anticorps ou des cellules (par exemple, des lymphocytes) d’un autre individu déjà immunisé contre une infection ; pendant la durée de vie limitée des anticorps ou des cellules transférées, l’individu qui les aura reçus sera capable de combattre l’infection. L’immunité passive est par conséquent utile pour conférer rapidement une immunité avant même que l’individu ne soit capable d’élaborer une réponse active, mais elle n’induit pas une résistance permanente à l’infection. Le seul exemple physiologique d’immunité passive est observé chez les nouveau-nés, dont le système immunitaire n’a pas encore atteint une maturité suffisante pour répondre aux nombreux germes pathogènes auxquels ils sont confrontés, mais qui sont protégés contre les infections grâce aux anticorps transmis à travers le placenta ou par le lait maternel.



Caractéristiques des réponses immunitaires adaptatives


Plusieurs propriétés des réponses immunitaires adaptatives sont essentielles à l’efficacité de la lutte contre les infections (fig. 1.5).




Spécificité et diversité


Le système immunitaire adaptatif est capable de distinguer des millions d’antigènes ou parties d’antigènes différents. La spécificité pour un nombre considérable d’antigènes différents implique que l’ensemble de toutes les spécificités des lymphocytes, parfois appelé répertoire de lymphocytes, soit extrêmement varié. Cette spécificité et cette diversité remarquables reposent sur le fait que les lymphocytes expriment des récepteurs de manière clonale (un clone est constitué par une cellule et sa descendance), chaque clone exprimant un récepteur d’antigène qui diffère des récepteurs des autres clones. L’hypothèse de la sélection clonale, formulée dans les années cinquante, a prédit correctement que des clones de lymphocytes spécifiques de différents antigènes apparaissaient avant même la rencontre avec ces antigènes, et que chaque antigène déclenchait une réponse immunitaire en sélectionnant et en activant les lymphocytes d’un clone spécifique (fig. 1.6). L’on connaît aujourd’hui les bases moléculaires de la spécificité et de la diversité des lymphocytes (voir chapitre 4).



La diversité du répertoire des lymphocytes, qui rend le système immunitaire capable de répondre à un grand nombre et à une très large diversité d’antigènes, signifie que très peu de cellules, peut-être une sur 100 000 ou une sur un million, sont spécifiques d’un antigène. Le nombre total de lymphocytes naïfs (inactivés) qui peuvent reconnaître et réagir contre un antigène donné serait de l’ordre de 1 000 à 10 000, tout au plus. Afin d’assurer une défense efficace, ces rares cellules doivent générer un grand nombre de lymphocytes capables de détruire les agresseurs. La remarquable efficacité de ces réponses est imputable à trois caractéristiques de l’immunité adaptative : l’expansion marquée du pool de lymphocytes spécifiques d’un antigène à la suite de l’exposition à cet antigène ; les boucles de rétroaction positive qui amplifient la réponse immunitaire ; les mécanismes de sélection qui permettent de préserver les lymphocytes les plus utiles. Ces caractéristiques du système immunitaire adaptatif font l’objet des chapitres qui suivent.



Mémoire


Le système immunitaire réagit de manière plus forte et plus efficace lors d’expositions répétées au même antigène. La réponse au premier contact, appelée réponse immunitaire primaire, est assurée par des lymphocytes dits naïfs, qui rencontrent l’antigène pour la première fois (fig. 1.7). L’adjectif « naïf » fait référence au fait que ces cellules n’ont aucune « expérience immunologique », n’ayant jamais reconnu et répondu auparavant à des antigènes. Les rencontres ultérieures avec le même antigène déclenchent des réponses, appelées réponses immunitaires secondaires (fig. 1.7), qui sont généralement plus rapides, plus importantes et plus efficaces pour éliminer l’antigène que les réponses primaires. Les réponses secondaires résultent de l’activation des lymphocytes mémoire, qui sont des cellules à longue vie induites au cours de la réponse immunitaire primaire. La mémoire immunologique optimise la capacité du système immunitaire à combattre des infections persistantes et récurrentes, dans la mesure où chaque rencontre avec un microbe génère davantage de cellules mémoire et active les cellules mémoire induites antérieurement. La mémoire est également l’une des raisons pour lesquelles les vaccins confèrent une protection durable contre les infections.




Autres particularités de l’immunité adaptative


Les réponses immunitaires présentent d’autres caractéristiques fonctionnellement importantes (fig. 1.5). Lorsque les lymphocytes sont activés par des antigènes, ils se mettent à proliférer, générant plusieurs milliers de clones cellulaires, tous avec la même spécificité antigénique. Ce processus, appelé expansion clonale, augmente rapidement le nombre de cellules spécifiques de l’antigène qui a été rencontré, rendant le peu de lymphocytes spécifiques de l’antigène capables de jouer leur rôle défensif et permettant ainsi à l’immunité adaptative de faire face à la prolifération rapide des microbes. Toutes les réponses immunitaires sont autolimitées et diminuent lorsque l’infection est éliminée, ramenant le système à l’état de repos, prêt à réagir contre une autre infection. Le système immunitaire est capable de faire face à un nombre et une variété considérables de germes pathogènes et d’autres antigènes étrangers, mais il ne réagit normalement pas contre les substances potentiellement antigéniques propres à l’hôte, dénommées pour cette raison antigènes du soi. Cette absence de réaction au soi est appelée tolérance immunologique, par référence à la capacité du système immunitaire de rester apparemment indifférent aux molécules, cellules et tissus du soi potentiellement antigéniques (il les « tolère »).



Cellules du système immunitaire


Les cellules du système immunitaire comprennent des lymphocytes, des cellules spécialisées qui capturent et présentent les antigènes microbiens, et des cellules effectrices (des lymphocytes activés, mais aussi d’autres cellules, en particulier des leucocytes) qui éliminent les microbes (fig. 1.8). La section suivante décrit les propriétés fonctionnelles essentielles des principales populations cellulaires dont la morphologie fait l’objet des manuels d’histologie. Le chapitre 2 est consacré aux cellules de l’immunité innée.




Lymphocytes


Les lymphocytes sont les seules cellules qui portent des récepteurs spécifiques d’antigènes ; ils sont par conséquent les médiateurs essentiels de l’immunité adaptative. Bien que tous les lymphocytes soient morphologiquement similaires et d’aspect relativement quelconque, leurs lignées, leurs fonctions et leurs phénotypes sont extrêmement hétérogènes et ils sont capables de réponses et d’actions biologiques complexes (fig. 1.9). À l’heure actuelle, ces cellules sont souvent distinguées par leurs protéines de surface, qui peuvent être identifiées par différents anticorps monoclonaux. La nomenclature standard pour ces protéines est la désignation numérique « CD » (cluster of differentiation), qui est utilisée pour définir les protéines de surface correspondant à un type cellulaire ou à un stade de différenciation cellulaire particulier, et qui sont reconnues par une classe (cluster) ou un groupe d’anticorps. L’annexe I présente une liste des molécules CD.



Comme indiqué précédemment, les lymphocytes B sont les seules cellules capables de produire des anticorps ; par conséquent, elles constituent les cellules responsables de l’immunité humorale. Les lymphocytes B expriment des formes membranaires d’anticorps qui servent de récepteurs permettant de reconnaître les antigènes et de lancer le processus d’activation de ces cellules. Les antigènes solubles et les antigènes situés à la surface des microbes et d’autres cellules peuvent se lier à ces récepteurs d’antigènes des lymphocytes B et déclencher le processus d’activation des cellules B. Ceci conduit à la sécrétion de formes solubles d’anticorps ayant la même spécificité antigénique que les récepteurs membranaires.


Les lymphocytes T sont les acteurs de l’immunité cellulaire. Leurs récepteurs d’antigène ne reconnaissent que des fragments peptidiques d’antigènes protéiques liés à des molécules spécialisées dans la présentation des peptides et dénommées molécules du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH), situées à la surface de cellules spécialisées dites cellules présentatrices d’antigène (antigen-presenting cells, APC) (voir chapitre 3). Parmi les lymphocytes T, les CD4+ sont appelés lymphocytes T auxiliaires car ils aident les lymphocytes B à produire des anticorps et les phagocytes à détruire les microbes ingérés. Les lymphocytes T CD8+ sont qualifiés de cytotoxiques ou cytolytiques (CTL) car ils tuent (lysent) les cellules hébergeant des microbes intracellulaires. Certaines cellules T CD4+ appartiennent à une sous-population spéciale dont la fonction est d’inhiber ou d’atténuer les réponses immunitaires ; ce sont les lymphocytes T régulateurs (Treg). Une autre classe de lymphocytes porte le nom de cellules NK (natural killer) ou cellules tueuses naturelles ; ces cellules tuent aussi des cellules infectées, mais elles n’expriment pas les types de récepteurs d’antigène produits de manière clonale par les lymphocytes B et T ; elles font partie des médiateurs de l’immunité innée et sont capables d’attaquer rapidement des cellules infectées.


Tous les lymphocytes proviennent de cellules souches présentes dans la moelle osseuse (fig. 1.10). Les lymphocytes B arrivent à maturité dans la moelle osseuse, tandis que les lymphocytes T arrivent à maturité dans le thymus ; ces organes dans lesquels les lymphocytes matures sont produits sont qualifiés d’organes lymphoïdes primaires, ou centraux. Les lymphocytes matures les quittent pour gagner la circulation et les organes lymphoïdes périphériques, où ils peuvent rencontrer les antigènes pour lesquels ils expriment des récepteurs spécifiques.


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Jun 25, 2017 | Posted by in MÉDECINE INTERNE | Comments Off on 1: Introduction au système immunitaire: Nomenclature, caractéristiques générales et composants

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